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Yōichi Takabayashi

Yōichi Takabayashi (高林陽一, Takabayashi Yōichi), né le et mort le , est un réalisateur, scénariste, directeur de la photographie et monteur japonais.

Yōichi Takabayashi
Naissance
Kyoto (Japon)
Nationalité Drapeau du Japon Japonais
Décès (à 81 ans)
Kyoto (Japon)
Profession Réalisateur
Scénariste
Directeur de la photographie
Monteur[1]
Films notables L'eau était si claire
Site internet takabayashiyouichi.web.fc2.com

Biographie

Originaire de Kyoto, Yōichi Takabayashi est le fils d'un dessinateur de motifs pour kimonos[2]. Après des études à l'université de Ritsumeikan[3], il commence sa carrière de réalisateur en tournant des courts-métrages[3] en 8 mm et en 16 mm[4] et devient un pionnier du film japonais expérimental et indépendant[5]. Ses courts-métrages réalisés dans les années 1960, tel Ishikkoro, ont une grande influence sur les cinéastes d’avant-garde japonais[5] et lui valent des prix à la Mostra Internazionale del Cortometraggio di Montecatini Terme (it), au Salerno Film Festival (en)[5] - [6] et au Festival international du cinéma expérimental de Knokke-le-Zoute.

Yōichi Takabayashi réalise son premier long métrage de fiction en 1970. Au milieu des années 1970, trois de ses films sont produits par l'Art Theatre Guild[7] dont Le Pavillon d'or en 1976, une adaptation du roman homonyme de Yukio Mishima. En 1982, son film La Femme tatouée, l'histoire d'une femme qui participe à un étrange rituel en acceptant de se faire tatouer le dos par amour, est présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes[5].

Yōichi Takabayashi meurt d'une pneumonie à l'âge de 81 ans le à Kyoto[3].

Filmographie

Comme réalisateur

  • 1959 : Namu (南無) (court-métrage)
  • 1960 : Ishikkoro (石っころ) (court-métrage)
  • 1961 : Kyōto (京都) (court-métrage)
  • 1963 : Suna () (court-métrage)
  • 1965 : Musashino (武蔵野市)[8](court-métrage)
  • 1970 : Subarashii jōki kikan-sha (すばらしい蒸気機関車)
  • 1973 : L'eau était si claire (餓鬼草紙, Gaki zōshi)[9]
  • 1975 : Saigo no jōki kikan-sha (最後の蒸気機関車)
  • 1975 : Meurtre à huis clos (本陣殺人事件, Honjin satsujin jiken)[10]
  • 1976 : Le Pavillon d'or (金閣寺, Kinkaku-ji)[11]
  • 1977 : Nishijin shinjū (西陣心中)
  • 1978 : Ōjō anraku-koku (往生安楽国)
  • 1980 : Naomi (ナオミ)
  • 1980 : The Woman (ザ・ウーマン, Za. wuman)
  • 1981 : Kura no naka (蔵の中)
  • 1982 : La Femme tatouée (雪華葬刺し, Sekka tomurai zashi)[12]
  • 1982 : Akai sukyandaru jōji (赤いスキャンダル 情事)
  • 1988 : Tamashii asobi hōkō (魂遊び ほうこう)
  • 2003 : Ainakushite (愛なくして)
  • 2005 : Benchi no aru fūkei (ベンチのある風景)
  • 2007 : Hate e no tabi (涯てへの旅)

Comme acteur

Distinctions

Récompenses

Sélections

Notes et références

  1. « Yoichi Takabayashi », sur quinzaine-realisateurs.com (consulté le )
  2. Frédéric Bonnaud, « Critique Arte, 23h00. La Femme tatouée. Yoichi Takabayashi. », Libération, (lire en ligne).
  3. (en) Harris M. Lentz III, Obituaries in the Performing Arts, 2012Volume 19 de Lentz’s Performing Arts Obituaries, McFarland, , 328 p. (ISBN 978-1-4766-0385-8, lire en ligne), p. 283.
  4. Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome II), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 324 p. (ISBN 2-85850-930-1), p. 165.
  5. « Sekka Tomurai Zashi », sur quinzaine-realisateurs.com (consulté le ).
  6. (en) « The Temple's Fourth Burning », J@pan.Inc, (lire en ligne).
  7. (ja) « Filmographie », sur JMDB (consulté le ).
  8. [PDF] Programmation de courts-métrages japonais du 30 juin 1966 au 2 juillet 1966 - MoMA
  9. L'Eau était si claire (1973) : titre français du film lors de la rétrospective « L'Écran japonais » du au à la Cinémathèque française
  10. Meurtre à huis clos : titre français du film d'après le catalogue de Hideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française, Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985), Cinémathèque française, 1er trimestre 1984, 144 p. (lire en ligne), p. 141.
  11. Le Pavillon d'or : titre français du film d'après le catalogue de Hideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française, Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985), Cinémathèque française, 1er trimestre 1984, 144 p. (lire en ligne), p. 141.
  12. La Femme tatouée : titre français du film d'après le catalogue de Hideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française, Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985), Cinémathèque française, 1er trimestre 1984, 144 p. (lire en ligne), p. 141.

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