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Xavier de Scitivaux

Xavier de Scitivaux de Greische (Rosnay, - Fréjus[1], ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Engagé dans la marine avant la guerre, il est mobilisé en tant qu'aviateur au début de la Seconde Guerre mondiale. N'acceptant pas la défaite, il s'engage dans les forces françaises libres et prend part à la guerre du désert et aux campagnes de bombardement sur le front de l'ouest avant d'être démobilisé et de devenir gérant d'entreprise.

Biographie

Avant-guerre

Fils d'un officier de cavalerie tué pendant la Première Guerre mondiale, Xavier de Scitivaux nait le à Rosnay dans l'Indre[2]. Il est le frère aîné de Philippe de Scitivaux. Il passe les deux parties de son baccalauréat à Poitiers en 1926 et à Rennes en 1927[2]. Il s'engage dans la marine en jusqu'en 1932.

Afrique du nord

Il est mobilisé en 1939 et affecté à la base aérienne d'Avord avant d'entrer en école de pilotage à Bourges[3]. Promu caporal, il est ensuite à la base-école de La Rochelle mais quitte celle-ci devant l'avancée des allemands. Refusant la défaite, il embarque le à Saint-Jean-de-Luz en direction de l'Angleterre où il arrive le . Promu sergent-chef au sein des forces aériennes françaises libres, il suit un entraînement dans une Operational Training Unit avant d'être intégré à l'escadrille Topic. Au début de l'année 1941, il fait partie des six pilotes choisi pour former l'Escadrille française de chasse n°1[4]. Suivant un entraînement à Ismaïlia, il est ensuite envoyé à Tobrouk. Participant à la guerre du désert, il effectue des missions d'attaque au sol sur des convois motorisés allemands. Le , l'appareil de Xavier de Scitivaux est abattu par la Flak[3]. Malgré d'importantes blessures et un atterrissage forcé derrière les lignes ennemies, il parvient à rejoindre sa base après une marche de plus de trente kilomètres en plein désert[2]. Promu sous-lieutenant, il est soigné à l'hôpital d'Héliopolis puis est muté à l'état-major des forces aériennes françaises libres au Moyen-Orient.

Front de l'ouest et après-guerre

Promu lieutenant en 1942, il retourne en Angleterre en pour être affecté au Quartier-Général de l'Air[3]. Puis, après un nouveau passage en Operational Training Unit de juillet à , il rejoint les rangs du Groupe de bombardement Lorraine jusqu'en [4]. Démobilisé en , il devient gérant d'entreprise, puis prend sa retraite à Saint-Tropez où il meurt le [2].

DĂ©corations

Références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  3. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  4. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Henry Lafont, Aviateurs de la libertĂ© : MĂ©morial des Forces AĂ©riennes Françaises Libres, Vincennes, SHAA, , 320 p. (ISBN 2-904521-46-1).
  • Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Paris, Editions du Gerfaut, , 286 p. (ISBN 2-914622-92-9, lire en ligne).
  • MĂ©morial des Compagnons - 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
  • « Les Forces AĂ©riennes Françaises Libres. Juin 1940 : naissance des FAFL au Moyen-Orient », Icare (revue), no 128,‎ .
  • Yves Morieult, « Les French Flight des escadrilles françaises au sein de la RAF », AĂ©ro Journal, no 33,‎ .
  • Dominique Breffort, « Les Forces AĂ©riennes Françaises Libres et la reconstitution de l'armĂ©e de l'air (1940-1945) », Wing Masters, no HS n°3,‎ .

Liens externes

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