Wu Ying
Biographie
En 2003, Wu Ying ouvre un salon de beautĂ© dans sa ville natale de Dongyang, avant de se diversifier dans les domaines du mobilier et du divertissement. En 2006, elle est dĂ©signĂ©e comme la sixiĂšme femme la plus riche de Chine. La mĂȘme annĂ©e, n'arrivant pas Ă rembourser ses dettes auprĂšs des usuriers, Wu Ying est enlevĂ©e puis menacĂ©e de mort[1].
En , elle est arrĂȘtĂ©e par la police chinoise, qui l'accuse d'avoir dĂ©tournĂ© 770 millions de yuans (92 millions d'euros). Fin 2009, Wu Ying est condamnĂ©e Ă la peine de mort par le tribunal de Jinhua, pour « fraude financiĂšre ». Son procĂšs se dĂ©roula Ă huis clos et l'accusĂ©e n'eut pas le droit d'ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par un avocat[1].
Selon de nombreux citoyens chinois, Wu Ying aurait Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă mort dans le but de la faire taire. Durant sa dĂ©tention, elle a dĂ©noncĂ© une centaine des membres du gouvernement local de lui avoir prĂȘtĂ© des fonds publics dĂ©tournĂ©s[1].
Sa peine de mort a été commuée en prison à vie à la suite de la mobilisation de la communauté des internautes chinois et d'entrepreneurs récemment enrichis[2].
Notes et références
- (fr) Oiwan Lam, Hanae Berton, « En Chine, la peine de mort pour taire la corruption officielle ? », sur Rue89, traduction du Global Voices Online,
- « Chine: La peine de mort d'une millionnaire commuée en prison à vie », 20minutes.fr, 20 avril 2012.