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William Stephen Walker

William Stephen Walker ( - ) est un brigadier général de l'armée des États confédérés au cours de la guerre de Sécession (guerre civile). Il est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie, mais est élevé par un oncle du Mississippi, qui est secrétaire du Trésor et sénateur des États-Unis. Walker sert en tant que premier lieutenant dans l'armée des États-Unis au cours de la guerre américano-mexicaine de 1847 à 1848. Il quitte le service actif en 1848. Walker rejoint l'armée en tant que capitaine dans le 1st U.S. Cavalry Regiment, le et sert jusqu'à sa démission le . Walker est blessé au bras gauche et perd son pied gauche lors de la bataille de Ware Bottom Church au cours de la campagne de l'Overland. Après la guerre, il vit à Atlanta, en Géorgie.

William Stephen Walker
William Stephen Walker
Image de Walker d'une photo de groupe en 1899

Naissance
Pittsburgh, État de Pennsylvanie
Décès
Atlanta, État de Géorgie
Origine Américain
Allégeance Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Grade Capitaine (USA)
Brigadier général (CSA)
Années de service 1847-1848 et 1855-1861 (USA)
1861 – 1865 (CSA)
Conflits Guerre américano-mexicaine
Guerre de SĂ©cession

Avant la guerre

William Stephen Walker naît le à Pittsburgh, en Pennsylvanie, mais est élevé au Mississippi et à Washington, DC par son oncle, le secrétaire au Trésor (sous la présidence de James K. Polk) et sénateur Robert J. Walker, qui est également originaire de Pennsylvanie[1] - [2] - [3]. Il est scolarisé dans une école privée de Georgetown, DC[2].

Walker se porte volontaire pour servir dans l'armée américaine lors de la guerre américano-mexicaine et est nommé premier lieutenant dans l'infanterie le [1]. Le , il est affecté au 1st U.S. Regiment of Voltigeurs and Foot Riflemen, un régiment d'infanterie légère[1]. Il est capitaine-adjudant du régiment entre le et le [1]. Walker est breveté capitaine pour son rôle lors de la bataille de Chapultepec, le [1] - [2] - [3]. Avec la dissolution du régiment de voltigeurs à la fin de la guerre, Walker est libéré le [1] - [2].

Il retourne dans l'armée américain en tant que capitaine du 1st U.S. Cavalry Regiment, le , lorsque l'armée est élargie au cours de cette année[1] - [2] - [3] - [4].

Guerre de SĂ©cession

William S. Walker démissionne de l'armée américaine, le [1]. Il est déjà nommé capitaine dans l'infanterie de l'armée des États confédérés (l'armée régulière des États confédérés) le [1] - [2] ou, selon d'autres versions, est nommé à ce poste peu de temps après sa démission de l'armée américaine[5]. Il est nommé alors qu'il est en Floride[2]. Au début de la guerre, il sert comme officier de recrutement[3] - [4]. Walker sert comme aide de camp du général Robert E. Lee du à [1].

Walker sert comme assistant de l'inspecteur général du département de la Caroline du Sud, la Géorgie et de l'Est de la Floride, de au [1]. Il est promu colonel et l'adjoint de l'inspecteur général le [1]. Le , Walker est immédiatement au commandement d'une force qui déloge une force de l'armée de l'Union lors de la première bataille de Pocotaligo, Caroline du Sud, alors qu'elle essaie d'élargir sa tête de pont de Port-Royal, de la Caroline du Sud obtenue à la bataille de Port-Royal, le [6]. Walker est promu brigadier général le [1] - [3]. Il est alternativement deux fois responsable du troisième sous-district et du quatrième sous-district de la Caroline du Sud[1]. Il commande à Kinston en Caroline du Nord, où il s'en va simplement le [6], quand il est appelé pour aider le général P. G. T. Beauregard à défendre Petersburg, en Virginie, au cours de la campagne de l'Overland le [1] - [2] - [3].

Le , William Stephen Walker est grièvement blessé et capturé lors de la bataille de Ware Bottom Church pendant la campagne de Bermuda Hundred[1] - [3]. Il est blessé au bras gauche et perd sa jambe gauche après avoir mené une charge contre une ligne de l'Union et est soumis à une volée de fusil après avoir refusé de se rendre et puis est capturé[1] - [2] - [3] - [6]. Walker pense qu'il est mortellement blessé, mais est sauvé par le chirurgien de l'Union John J. Craven à fort Monroe, qui ampute de sa jambe[3]. Il est échangé le [1] - [3] - [4]. Walker sert à Weldon, en Caroline du Nord du au et commande en Caroline du Nord à la fin de la guerre[1] - [6]. Il est libéré sur parole à Greensboro, North Carolina le [1].

Après la guerre

Après la guerre de Sécession, Walker part s'installer en Géorgie[1] - [2] - [4]. William Stephen Walker meurt à Atlanta, en Géorgie, le [1] - [2]. Il est enterré dans le cimetière d'Oakland à Atlanta[1] - [2].

Voir aussi

Notes

  1. Eicher, John H., and David J. Eicher.
  2. Ezra J. Warner, Generals in Gray: Lives of the Confederate Commanders.
  3. Longacre, Edward G. "Walker, William Stephen" in Historical Times Illustrated History of the Civil War, edited by Patricia L. Faust.
  4. Sifakis, Stewart.
  5. The March 16, 1861 date may have been a backdated date of rank to give Walker seniority over some others also appointed to the same grade.
  6. Boatner, Mark Mayo, III.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Mark Mayo, III Boatner, The Civil War Dictionary., New York, McKay, (1re Ă©d. 1959 par McKay) (ISBN 978-0-8129-1726-0). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) John H. Eicher et David J. Eicher, Civil War High Commands., Stanford, Stanford University Press, , 1040 p. (ISBN 978-0-8047-3641-1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Edward G. Longacre, Walker, William Stephen, New York, Harper & Row, coll. « Historical Times Illustrated History of the Civil War' par Patricia L. Faust », , 849 p. (ISBN 978-0-06-273116-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Stewart. Sifakis, Who Was Who in the Civil War., New York, Facts On File, , 766 p. (ISBN 978-0-8160-1055-4). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Ezra J. Warner, Generals in Gray : Lives of the Confederate Commanders., Baton Rouge, Louisiana State University Press, , 420 p. (ISBN 978-0-8071-0823-9, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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