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William Ritter

William François Marie Ritter[3], né à Neuchâtel le et mort le à Melide[4], est un critique, journaliste et écrivain suisse. Il est le fils de Guillaume Ritter, ingénieur en hydraulique et architecte.

William Ritter
Naissance
Décès
(Ă  87 ans)
Pseudonyme
Marcel Montandon
Nationalité
Activités
Archives conservées par
Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Département des manuscrits et fonds spéciaux (d)[1]
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: ALS Ritter)[2]

Biographie

William Ritter est l'aîné de onze enfants de l'ingénieur Guillaume Ritter et de Joséphine Ducrest. Il grandit entre Neuchâtel et Fribourg. Après trois ans passés à Dole, il entre en 1881 au Collège latin à Neuchâtel et poursuit ses études à l'Académie en 1885[5]. Ses premières critiques musicales publiées dans des journaux et des revues suisses datent de cette période[6].

En 1888, William Ritter part pour Prague, puis Vienne où il s'installe pour suivre des cours à l'Université. Il débute en parallèle une collaboration comme critique d'art pour le journal le National suisse[6]. De 1890 à 1891, il effectue plusieurs séjours en Roumanie. Ritter visite ensuite la Slovaquie en 1903 et y rencontre Janko Càdra qui deviendra son compagnon[6]. Ses voyages en Europe de l'Est alimentent son œuvre de fiction, notamment Fillette slovaque (1903) et L'Entêtement slovaque (1910).

Installé à Munich depuis 1905, William Ritter et son compagnon reviennent en Suisse au début de la Première guerre mondiale[6]. Ils vivent successivement au Landeron, puis aux Brenets et enfin à Bissone dès 1922. La même année, les deux compagnons rencontrent Josef Tcherv lors d'un voyage à Vienne. Après le décès de Janko Càdra en 1927, William s'installe avec Josef à Melide, où ils bénéficient d'une aide financière de la ville de La Chaux-de-Fonds[6]. William Ritter y décède en mars 1955.

William Ritter a laissé une œuvre considérable dans les domaines de la peinture, de la littérature et de la musique. Il a d'ailleurs été l'un des premiers défendants de la musique de Gustav Mahler en France à un moment où règnait l'antisémitisme et l'antigermanisme[7].Sa production est conservée par la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds[8], la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel ainsi que par les Archives littéraires suisses[9].

Publications

  • Aegyptiacque, 1891
  • Les dernières Ĺ“uvres de Johann Strauss, 1892
  • Ă‚mes blanches, 1893
  • La Jeunesse inaltĂ©rable et la vie Ă©ternelle, 1895
  • Fillette slovaque, 1903
  • Leurs lys et leurs roses, 1903
  • La Passante des quatre saisons, 1904
  • Études d'art Ă©tranger : Josef Mehoffer, Rimskij Korsakof, Gustave Mahler, 1906
  • L’EntĂŞtement slovaque, 1910
  • Un maĂ®tre de la symphonie. M. Gustav Mahler, 1911
  • Ă€ propos du "Pierrot lunaire" d'Arnold Schönberg, 1912
  • La Moisson de Max Ĺ vabinskĂ˝, histoire et esthĂ©tique d'un tableau, 1929

Références

  1. « http://www.archivesne.ch/Pages/default.aspx »
  2. « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=165122 » (consulté le )
  3. « William François Marie Ritter », sur Encyklopedie dějin města Brna, (consulté le )
  4. « William Ritter », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse.
  5. Daniel Maggetti, « William Ritter », sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le )
  6. Daniel Maggetti, « Ritter, William » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  7. Eliseev, Céline, « 1906. Les « Études d'art étranger » de William Ritter et la réception française de Gustav Mahler », dans Nouvelle histoire de la musique en France (1870-1950), sous la direction de l'équipe « Musique en France aux XIXe et XXe siècles : discours et idéologies »,‎ (lire en ligne)
  8. « Fonds Willam Ritter », sur chaux-de-fonds.ch (consulté le )
  9. « Archives littéraires suisses. Liste des fonds en langue française » (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

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