William Joyce
William Joyce, surnommé Lord Haw-Haw, est un homme politique et journaliste américain d'origine britannique, né le à Brooklyn et mort le à Londres. Militant fasciste, il devient pendant la Seconde Guerre mondiale un propagandiste de l'Allemagne nazie, chargé des émissions de radio en langue anglaise. Capturé à la fin de la guerre, il est exécuté pour haute trahison.
Alias |
Lord Haw-Haw |
---|---|
Naissance |
Brooklyn, New York, NY, États-Unis |
Décès |
(Ă 39 ans) Prison de Wandsworth, Londres, Angleterre, Royaume-Uni |
Nationalité | Américain, naturalisé allemand |
Pays de résidence | États-Unis, puis Royaume-Uni, puis Allemagne |
Activité principale | |
Autres activités |
Animateur de radio, propagandiste au service de l'Allemagne nazie |
Formation |
Biographie
Membre de l’Union britannique des fascistes (British union of fascists – BUF) durant l'entre-deux-guerres, il s'expatrie en Allemagne au début de la Seconde Guerre mondiale, il commence à enregistrer des émissions radiophoniques pronazies, qui débutent invariablement par « Germany calling, Germany calling ». Le sobriquet Lord Haw-Haw, attribué à l'origine à d'autres speakers de la radio allemande, en arrive à désigner exclusivement William Joyce, alors que ce dernier est rapidement devenu le principal propagandiste nazi anglophone.
Il est accusé de haute trahison au détriment d'un pays dont il n'était pas ressortissant bien qu'y ayant passé presque toute sa vie. Né d'un père nord-irlandais sur le sol des États-Unis, William Joyce possédait en effet la citoyenneté américaine. Il avait par ailleurs été naturalisé allemand pendant la guerre.
Du fait de ses origines, il avait cependant pu obtenir pendant les années 1930 un passeport britannique, qu'il avait utilisé pour assister au congrès de Nuremberg. Ce détail ainsi que des pièces à conviction fournies par la soprano Margery Booth permirent de le condamner pour trahison. Il fut arrêté le dans un bois entre Hambourg et la frontière danoise, trahi par son accent aristocratique alors qu'il parlait avec deux officiers britanniques venus ramasser du bois[1]. Il fut pendu le par le bourreau Albert Pierrepoint à la prison de Wandsworth à Londres.
Notes et références
- Chroniques de la Seconde Guerre mondiale, Ă©d. Chronique, novembre 1900, p. 641.