Whatuwhiwhi
Whatuwhiwhi est une localitĂ© de lâextrĂ©mitĂ© nord de la plage de «Tokerau Beach», sur la pĂ©ninsule de Karikari (en) dans la rĂ©gion du Northland, dans lâĂle du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.
Whatuwhiwhi | |||
La plage de Tokerau en regardant en direction de Whatuwhiwhi | |||
Administration | |||
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Pays | Nouvelle-ZĂ©lande | ||
Ăle | Ăle du Nord | ||
RĂ©gion | Northland | ||
Autorité territoriale | district du Far North | ||
DĂ©mographie | |||
Population | 2 006 hab. | ||
GĂ©ographie | |||
CoordonnĂ©es | 34° 31âČ 23âł sud, 173° 13âČ 57âł est | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
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Situation
Vers le sud, se trouve 'Doubtless Bay' (en)[1] - [2]. La ville de Kaitaia est Ă environ 39 km au-delĂ .
GĂ©ographie
Il y a Ă cet endroit : trois criques protĂ©gĂ©es, formĂ©es de sable La natation est possible en sĂ©curitĂ©, mais il nây a pas de bon ancrage Ă cause de son exposition aux vents de sud-est[3].
Histoire
Lâexplorateur français Jean-François de Surville et son Ă©quipage dans le bateau nommĂ© le «St Jean-Baptiste» furent les premiers europĂ©ens Ă entrer dans «Doubtless Bay», juste huit jours aprĂšs que le capitaine James Cook passant au large, lui ai donnĂ© son nom. Ils accostĂšrent au niveau du Pa de Rangiawhia, au nord-est de «Whatuwhiwhi», le , et rassemblĂšrent du cresson et des plantes vertes prĂ©levĂ©es sur la berge. Ici le pĂšre Paul-Antoine LĂ©onard de Villefeix (en) (chapelain du St Jean-Baptiste) conduisit la premiĂšre cĂ©rĂ©monie catholique des eaux de la Nouvelle-ZĂ©lande, quand il cĂ©lĂ©bra la Messe de NoĂ«l de 1769. Une tempĂȘte survenue le laissa en rade une partie des hommes sur la berge au niveau de Whatuwhiwhi, oĂč ils furent traitĂ©s avec hospitalitĂ© par les MÄori locaux. Au cours de la mĂȘme tempĂȘte, le bateau tira sur son ancre, qui du ĂȘtre coupĂ©e. Une des ancres[4] est maintenant dans la collection du MusĂ©e de la Nouvelle-ZĂ©lande Te Papa Tongarewa Ă wellington. Lâembarcation secondaire du bateau de type Yawl, qui Ă©tait en remorque, frappa les rochers et fut aussi sĂ©parĂ©e par rupture de l'amarre. AprĂšs la tempĂȘte, la partie de l'Ă©quipage Ă©chouĂ©e sur la plage retourna sur le bateau le , le yawl se retrouva Ă©chouĂ© sur la plage de Tokerau, entourĂ© par les MÄori, et un dĂ©tachement armĂ© descendit Ă terre pour le rĂ©cupĂ©rer. Ils trouvĂšrent un groupe de MÄori portant des lances et leur chef, Ranginui, sâapprocha de Surville portant une branche de feuillage vert en signe de paix. Mais De Surville arrĂȘta Ranginui pour le vol de son bateau. Son entourage brĂ»la environ 30 huttes, dĂ©truisit un canoĂ« remplit de filets et en confisqua un autre. Ils ramenĂšrent Ranginui Ă leur bateau, oĂč les membres de lâĂ©quipage, qui avaient Ă©tĂ© Ă©chouĂ©s sur la plage durant la tempĂȘte, lâidentifiĂšrent comme Ă©tant le chef, qui les avait accueilli de façon hospitaliĂšre. Toutefois, De Surville Ă©tait dĂ©terminĂ© Ă le garder captif, et le «St Jean-Baptiste» prit la mer, le jour mĂȘme pour le Perou avec le chef Ranginui Ă son bord. Celui-ci mourut de scorbut, douze semaines plus tard[5]. Une plaque commĂ©morant cette visite fut inaugurĂ©e Ă Whatuwhiwhi en 1969. Lâancre abandonnĂ©e durant la tempĂȘte fut localisĂ©e et remontĂ©e avec difficultĂ©s par la communautĂ© le [6] - [7] - [8].
Ăducation
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- LâĂ©cole nommĂ©e âRangiawhia Native Schoolâ ouvrit dans Whatuwhiwhi le . Wiremu Taua en fut l'enseignant jusquâen 1919.
Ce fut une expĂ©rimentation de faire diriger une «Native School» par une Ă©quipe MÄori, et Taua fut le premier MÄori Ă devenir directeur dâĂ©cole. LâĂ©cole gagna une rĂ©putation dâexcellence, et dâautres directeurs dâenseignements dâorigine MÄori furent appointĂ©s pour les Ă©coles dit «natives schools». LâĂ©cole bĂ©nĂ©ficia dâun nouveau bĂątiment en 1906. Lâeffectif moyen Ă©tait de 20 Ă©lĂšves[9] - [10]. Elle nâest plus en fonctionnement actuellement.
- LâĂ©cole « Te Kura Kaupapa Maori o Rangiawhia» Ă©tait une Ă©cole mixte assurant tout le primaire (allant de lâannĂ©e 1 Ă 8 avec un taux de dĂ©cile de 2[11] qui assurait un enseignement entiĂšrement en langue MÄori. Elle ferma Ă la fin de lâannĂ©e 2016[12].
Voir aussi
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Whatuwhiwhi » (voir la liste des auteurs).
- Peter Dowling (editor), Reed New Zealand Atlas, Reed Books, (ISBN 0-7900-0952-8), carte 3
- Roger Smith, GeographX, The Geographic Atlas of New Zealand, Robbie Burton, (ISBN 1-877333-20-4), carte 17
- (en) W. F. Parkes, The Visitors' Guide to the Far North - Mangonui County, 3 Ă©, c. 1965, p. 27
- (en) « lâancre du St Jean Baptiste »
- (en) Max Quanchi, Historical Dictionary of the Discovery and Exploration of the Pacific Islands, The Scarecrow Press, (ISBN 0810853957)
- Parkes, p. 23-25
- (en) Michael King, The Penguin History of New Zealand, 7, (ISBN 0-14-301867-1), p. 109â110
- Une prĂ©sentation moins formelle de cette visite peut ĂȘtre retrouvĂ©e dans le poĂšme de Gary Webb /journal/1/webb/surville.htm Surville at Doubtless Bay
- (en) « RangiÄwhia school, about 1906 », encyclopĂ©die:Te Ara Encyclopedia of New Zealand
- (en) « Taua, Wiremu Hoani 1862 - 1919 », Dictionary of New Zealand Biography
- Education Counts: Te Kura Kaupapa Maori o Rangiawhia
- (en) Parata Hekia, « Te Kura Kaupapa MÄori o Rangiawhia School (1141) Closure Notice », New Zealand Gazette (en),
Liens externes
- (en)Robert McNab, From Tasman To Marsden: A History of Northern New Zealand from 1642 to 1818, (lire en ligne), « Chapter III â De Surville Visits Doubtless Bay, 1769 »
- (en) de Surville's Anchor.