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Werner K. Rey

Werner K. Rey, né le à Zurich, est un financier suisse.

Werner K. Rey
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Apprentissage

  • Apprentissage d'employĂ© de commerce Ă  la ZĂĽrcher Ringbank RĂĽd, Blass & Co.
  • Travail chez Investmentfonds (IOS) de Bernie Cornfeld, qui est en faillite en 1970.
  • 1972, il travaille Ă  la « Bank of Investment and Credit Ltd (Bankinvest) Â», Ă  Zurich puis Ă  Londres.

La première spĂ©culation « Bally »

  • Au dĂ©but de 1977, Werner K. Rey acquiert la majoritĂ© des actions du fabricant suisse de chaussures Bally, il prend la tĂŞte du conseil d'administration et de la direction gĂ©nĂ©rale. Il devient une personnalitĂ© connue mais personne ne sait d'oĂą vient son argent.
  • L'automne de la mĂŞme annĂ©e, Il vend Bally Ă  la holding Oerlikon-BĂĽhrle avec un gain de 60 millions de francs.

L'ascension

  • En , il acquiert la totalitĂ© des actions de l'entreprise de mĂ©tallurgie Selve de Thoune pour 18 millions de francs.
  • 1982, il achète la sociĂ©tĂ© inconnue Inspectorate et Ă©tablit son siège Ă  Neuchâtel.
  • 1982, il achète les Ateliers de Constructions MĂ©caniques de Vevey (ACMV).
  • 1986, il crĂ©e le groupe UMS Usines MĂ©tallurgiques Suisses S.A regroupant les trois fonderies du pays: Boillat SA, Reconvilier et Schweizerische Metallwerke AG Dornach, ainsi que son usine Selve.
  • 1986, Inspectorate est cotĂ©e Ă  la bourse ; succès : l'action de valeur nominale 100 francs monte Ă  3 000 francs.
  • Il finance la construction d'un hĂ´tel Ă  Londres.
  • 1986, il crĂ©e Omni Holding.
  • Il acquiert l'Ă©diteur de journaux Jean Frey Verlag.
  • Il acquiert l'entreprise de travail temporaire Adia interim (aujourd'hui dans le groupe Adecco).
  • Il acquiert l'entreprise allemande Harpener.
  • Il acquiert 30% de Sulzer.
  • 1988, Omni Holding entre Ă  la bourse.
  • 1989, il est dans le classement des 16 milliardaires du magazine Bilan.

Les problèmes commencent

  • Les taux d'intĂ©rĂŞt montent, le cours des actions baisse.
  • Automne 1990, les problèmes financiers deviennent visibles quand il vend Adia interim au Bieler Comco Holding alors inconnu.
  • Le journal zurichois Neue ZĂĽrcher Zeitung soupçonne des manipulations de bilan chez Omni Holding, qui lui aurait permis d'obtenir facilement des prĂŞts auprès des banques.

La justice s'intéresse à ces affaires

  • Printemps 1991, Omni Holding est sous les coups de la justice.
  • Werner K. Rey est mis en faillite privĂ©e avec des dettes de 2 Ă  3 milliards de francs.
  • , un mandat d'arrĂŞt international est Ă©mis, mais Rey reste introuvable.

La prison

  • , un reporter du Blick dĂ©couvre qu'il sĂ©journe aux Bahamas. Ă€ la suite d'une demande d'arrestation dĂ»ment formulĂ©e transmise par l'OFP, Rey est arrĂŞtĂ© Ă  Nassau, mais remis en libertĂ© sous caution.
  • 1996, il retourne en prison.
  • Le , Werner K. Rey est rapatriĂ© en Suisse après plus de deux ans de dĂ©tention aux fins d'extradition. Le voyage est effectuĂ© en jet privĂ©.
  • 1999, procès Ă  Berne, il est reconnu coupable d’abus de confiance, d’escroqueries rĂ©pĂ©tĂ©es et de faux dans les titres et condamnĂ© Ă  une peine de quatre ans de rĂ©clusion. Après dĂ©duction de la prĂ©ventive (3 ans) et de son bon comportement en prison (2/3 seulement de la peine Ă  accomplir), il est libĂ©rable immĂ©diatement. Un recours est cependant dĂ©posĂ©, mais comme il existe un grand risque de dĂ©lit de fuite, il doit rester en prison prĂ©ventive jusqu'au nouveau jugement.
  • Le tribunal de recours augmente sa peine, il est aussi condamnĂ© Ă  4,5 millions de francs de frais de justice.

Libération

  • En 2000, il est libĂ©rĂ©, il refait du commerce aux Bahamas, mais il n'a pas encore remboursĂ© un centime de ce qu'il doit.
  • Il habite Ă  Londres et travaille avec Daniel Aegerter dans la sociĂ©tĂ© Armada, faisant du conseil. Il semble que la richesse de Werner Rey se soit volatilisĂ©e et que celle de Daniel Aegerter soit apparue ex nihilo, posant la question de savoir si Daniel Aegerter est le trustee de la fortune de Werner Rey.

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