Webe Kadima

Webe Kadima naît en 1958 au Ruanda-Urundi et déménage en république démocratique du Congo à l'âge de 4 ans[1]. Elle s'inscrit au programme de chimie de l'université de Kinshasa, puis prolonge ses études un an après à l'université de Montréal, d'où elle sort diplômée en chimie[2]. Son père, diabétique, décède de complications du diabète pendant qu'elle est à l'université de Montréal[3]. Elle obtient ensuite un doctorat en chimie bioanalytique à l'université de l'Alberta[2]. Dans le cadre de ses recherches, elle découvre que le cadmium se lie dans les globules rouges principalement au glutathion et, dans une moindre mesure, à l'hémoglobine[2].

Après avoir obtenu son diplôme à l'université d'Alberta, Kadima occupe plusieurs postes d'enseignement puis devient professeur à l'université d'État de New York à Oswego (en), où elle travaille comme chercheuse et enseignante depuis 1998[1] - [2]. En 2004, elle retourne au Congo pour un congé sabbatique afin de collaborer à des projets de recherche, concentrant ses recherches sur les plantes utilisées au Congo pour traiter le diabète[2]. Elle crée une organisation à but non lucratif, le Bioactive Botanical Research Institute, dont la mission est d'étudier les plantes médicinales utilisées au Congo et de développer des préparations pharmaceutiques abordables, utiles et sûres[2]. Elle travaille également à la création d'un échange permanent d'étudiants africains avec l'université d'État de New York à Oswego[4]. En 2010, elle reçoit une subvention de la National Science Foundation pour étudier comment augmenter le nombre de femmes dans les sciences[5] - [6].

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Webe Kadima » (voir la liste des auteurs).

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