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Wanjiru Kihoro

Wanjiru Kihoro, née le et morte le , est une économiste, une femme de lettres et une militante féministe du Kenya. Elle a été l'une des fondatrices de l'organisation panafricaine féminine Akina Mama wa Afrika (AMwA) et du Comité pour la libération des prisonniers politiques au Kenya (CRPPK), pour protester contre l'incarcération de Kényans lors du régime autoritaire de Daniel arap Moi.

Wanjiru Kihoro
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  53 ans)
Formation
Activités
Universitaire, Ă©crivaine

Biographie

Kihoro est diplĂ´mĂ©e en Ă©conomie de l'UniversitĂ© de Columbia, Ă  New York. Elle a complĂ©tĂ© par un MA en sociologie du dĂ©veloppement et par un Doctorat Ă  l'UniversitĂ© de Leeds, menĂ© en parallèle  de sa vie professionnelle Ă  la fin des annĂ©es 1980.

En 1982, Kihoro et son mari quittent le Kenya et s'installent Ă  Londres en exil, Ă  la suite de l'intensification des arrestations de dissidents, notamment d'avocats et d'universitaires, par le rĂ©gime de Daniel arap Moi. Elle fonde alors le ComitĂ© pour la libĂ©ration des prisonniers politiques au Kenya (CRPPK)[1] - [2]. Avec d'autres militants, Kihoro  Ă©crit pour Kenya News. Elle travaille pour The Africa Centre de Londres en 1984., ainsi que pour la confĂ©rence des Églises de toute l'Afriques, le Conseil chrĂ©tien national du Kenya (National Christian Council of Kenya) et l'United Church Board for World Ministries.

En 1985, elle co-fonde l'Akina Mama wa Afrika, une organisation Ă  base communautaire pour les femmes africaines. En 1992, elle participe Ă  l'ABANTU for Development,  une action de formation des femmes africaines pour des postes de leadership,  mise en place Ă  Nairobi, au Kenya, avec des bureaux au Nigeria et au Ghana[1].

Elle retourne au Kenya avec sa famille lorsque Daniel arap Moi se retire de la vie politique et transmet le pouvoir Ă  Mwai Kibaki, en 2002[1].

Elle décède en 2006, après quatre années passées dans le coma à la suite d'un accident d'avion[3] - [4]. Son mari, et ses quatre enfants, Wangui, Pambana, Amandla et Wairimu lui survivent[5] - [6]

Références

  1. (en) Patricia Haward, Patricia, « Wanjiru Kihoro », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  2. (en) « Wanjiru Kihoro: an activist, feminist, patriot, visionary, leader, friend », Pambazuka News,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Muliro Telewa, « Meeting 'Kenya's Terri Schiavo' », BBC News,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Njonjo Kihuria, « Kenya: Kihoro's Long Wait », The Standard,‎ (lire en ligne)
  5. (en) wa Goro, Wangui, « Wanjiru Kihoro: Sister, Comrade, Friend », Pambazuka News,‎ (lire en ligne)
  6. (en) wa Goro, Wangui, « Wanyiri Kihoro: Kibaki owes me Sh16m », Daily Nation,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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