Wang Dan
Wang Dan (chinois : çäžč ; pinyin : , nĂ© le ) Ă PĂ©kin, est un des leaders Ă©tudiants les plus mĂ©diatiques lors des manifestations de la place Tian'anmen en 1989. Wang est diplĂŽmĂ© d'un doctorat en histoire de l'universitĂ© Harvard.
Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
çäžč |
Nationalités | |
Formation | |
Activité |
A travaillé pour |
Université nationale Chengchi Université nationale Tsing-Hua (en) |
---|---|
Site web | |
Distinction |
Entre et , Wang enseigna l'histoire inter-détroit à l'Université nationale de Chengchi, à Taïwan[1]. DerriÚre les recherches conduites sur ce sujet, Wang est toujours actif dans la promotion de la démocratie et de la liberté en Chine. Il voyage à travers le monde pour recueillir le soutien des diasporas chinoises autant que du grand public.
Wang Dan fait partie de l'Advisory Board du site lanceur d'alerte WikiLeaks.
Biographie
Wang Dan est nĂ© en 1969. Il est un Ă©tudiant politiquement actif du dĂ©partement d'Histoire de l'universitĂ© de PĂ©kin, organisant des salons de la dĂ©mocratie dans son Ă©cole. Quand il participe au mouvement qui va mener aux manifestations de 1989, il rejoint l'organisation du mouvement en tant que reprĂ©sentant de l'universitĂ© de PĂ©kin. Par consĂ©quent, immĂ©diatement aprĂšs les manifestations de la place Tian'anmen, il devient la personne la plus recherchĂ©e sur une liste de vingt-et-un fugitifs. Wang tente de se cacher, mais est arrĂȘtĂ© le de la mĂȘme annĂ©e et est condamnĂ© Ă quatre ans de prison en 1991. AprĂšs une libĂ©ration sur parole en 1993, il continue Ă Ă©crire publiquement (des publications destinĂ©es Ă l'extĂ©rieur de la Chine continentale) et est Ă nouveau arrĂȘtĂ© en 1995 pour conspiration contre le Parti communiste chinois[2] et est condamnĂ© en 1996 Ă onze ans de prison.
Peu avant la visite en Chine du prĂ©sident amĂ©ricain Bill Clinton en 1998, Wang est relĂąchĂ© pour raisons mĂ©dicales et s'envole pour les Ătats-Unis pour suivre un traitement contre la gastro-entĂ©rite et des maux de tĂȘte. En 2007, la seconde condamnation de Wang expire, il est officiellement relĂąchĂ© et le certificat de libĂ©ration est remis Ă ses parents le [3].
Wang reprend ses études universitaires à l'université Harvard en 1998 et obtient un Master en histoire de l'Asie orientale en 2001 et un Ph.D. en 2008. Il effectue également des recherches sur le développement de la démocratie à Taïwan à l'université d'Oxford en 2009. Il est désormais président de l'Association pour la réforme constitutionnelle chinoise.
Wang Dan est interviewé et apparaßt dans le documentaire The Beijing Crackdown et le film Moving the Mountain, sur les manifestations de la place Tian'anmen. Il est également mentionné dans le livre de Shen Tong, Almost a Revolution.
Il est interdit de territoire en Chine continentale depuis l'expiration de son passeport en 2003. Il tente de visiter Hong Kong en 2004 mais est refoulé. Il était alors invité par l'Alliance de Hong Kong en support des mouvements patriotiques et démocratiques en Chine pour parler de politique à l'occasion du 15e anniversaire de la répression du [2].
Wang Dan est membre du Conseil consultatif de WikiLeaks[4].
Selon un article en chinois de Radio Free Asia, datant de , Wang Dan possĂšde une page Facebook qu'il espĂšre utiliser pour communiquer avec des personnes en Chine continentale[5].
En 2011, des milliers de manifestants se rassemblent à Hong Kong afin de commémorer les événements du . Wang Dan et Ding Zilin, une des mÚres de Tiananmen, se sont adressés à la foule par liaison vidéo[6].
Le , avec Hu Ping, Wang Juntao (en), Wuer Kaixi, Wu Renhua (zh) et Xiang Xiaoji, 5 autres anciens de Tiananmen vivant en exil aux Ătats-Unis ou Ă TaĂŻwan, Wang Dan lance un appel publiĂ© par lâorganisation Human Rights in China, demandant Ă PĂ©kin de mettre fin Ă l'ancienne pratique interdisant Ă ses opposants de rentrer au pays[7] - [8].
DĂ©veloppement Ă©conomique de la Chine
Au cours d'une conférence de presse à Toronto le , Wang Dan commente la « doctrine de Pékin » :
« For the sake of economic improvement, everything can be done, even killing people ... [such a doctrine shows that] the Tiananmen Massacre is still going on, only in different ways: it was the students' lives being taken physically in 1989, but it is the mind of the world being poisoned spiritually today[9]. »
en Français :
« Pour le bien du dĂ©veloppement Ă©conomique, tout peut ĂȘtre fait, mĂȘme tuer des gens.(...) [une telle attitude montre que] le massacre de Tian'anmen continue encore, mais d'une façon diffĂ©rente : les vies des Ă©tudiants Ă©taient prises physiquement en 1989, mais c'est l'esprit du monde qui est empoisonnĂ© spirituellement aujourd'hui. »
Distinction
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Wang Dan » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- (en) « Wang Dan to Teach History », sur Taipei Times, (consulté le ).
- (en) « Dissident to apply for visa to visit Hong Kong »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), sur South China Morning Post.
- (zh) « çäžčćçćæ»ĄéæŸèŻæ », sur Radio Free Asia,â (consultĂ© le ).
- (en) « WikiLeaks:Advisory Board », sur WikiLeaks (consulté le ).
- (zh) Qiwei Tang, « çäžčćžæć性éçœæ°éèżFacebookäș€æ” », sur Radio Free Asia,â (consultĂ© le ).
- Des milliers de personnes soulignent l'anniversaire de Tiananmen 4 juin 2011
- Delphine Sureau, Chine: les chefs de file de Tiananmen souhaitent revenir au pays, RFI, 8 avril 2012
- (en) Wang Dan and Others Appeal for Permission to Visit China, 5 avril 2012, Human Rights in China
- La conférence de presse de Wang Dan du 31 mai 2009 est visionnalbe sur Youtube : A Sunday with a Former Student Leader.
Liens externes
- (en) Site personnel de Wang Dan (version archivée de 2008)
- (en) TIMEasia: The Exile and the Entrepreneur