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Waihi

La ville de Waihi est une localitĂ© du district de Hauraki dans l'Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Waihi
Waihi
Une vue du nord de Waihi en regardant vers le sud et le bas de la rue principale.
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île Île du Nord
RĂ©gion Waikato
Autorité territoriale district de Hauraki
Code postal 3610
DĂ©mographie
Population 4 527 hab. (2013)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 37° 14â€Č sud, 175° 30â€Č est
Localisation
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Waihi
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Waihi

    Elle est particuliùrement notable pour son histoire comme la "ville de l’or".

    Population

    Elle avait une population de 4 527 habitants lors du recensement de 2013 en Nouvelle-ZĂ©lande[1].

    Situation

    La ville siĂšge au pied de la PĂ©ninsule de Coromandel, prĂšs de l’extrĂ©mitĂ© ouest de la Baie de l'Abondance.

    La ville la plus proche, qui en dĂ©pend, est Waihi Beach, situĂ©e Ă  10 kilomĂštres Ă  l’est et qui est souvent considĂ©rĂ©e comme le point le plus Ă  l’ouest de la rĂ©gion de la Baie de l'Abondance. A l’ouest se trouvent les collines de la chaĂźne de Kaimai (en). La route d’accĂšs venant de cette direction passe Ă  travers les gorges sinueuses de Karangahake (en).

    Waihi est une zone inhabituellement humide et moite du fait d’un microclimat pour la cĂŽte est de la Nouvelle-ZĂ©lande avec une moyenne annuelle des chutes de pluie de 2 147 mm.

    Histoire

    Aux temps anciens

    Les activités de la Mine

    Waihi est situĂ©e dans le District de Thames-Coromandel, qui fut l’une des zones les plus importantes pour la recherche d’or parmi les mines du monde entier.

    Le centre-ville a grossi autour des opĂ©rations de mines depuis la dĂ©couverte de l’or en 1878 par les prospecteurs John McCombie (en) et Robert Lee. Les Ă©chantillons de roches, qu’ils avaient recueilli et envoyĂ© pour analyses, n’avaient pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s initialement comme en valant la peine, si bien qu’ils quittĂšrent cette zone, pour se rendre plus loin, pour continuer leurs prospections. Leurs revendications ultĂ©rieures furent rejetĂ©es par William Nicholl en 1879.

    Mais celui-ci marqua une zone de 5 acres, la dĂ©nommant « Martha » d’aprĂšs le nom d’un membre de sa famille[2]. Plusieurs autres petites demandes furent ensuite fusionnĂ©es pour former la « Martha Company ».

    En 1882, la premiùre batterie de broyage des roches contenant de l’or fut mise en service. La mine de Martha grossit alors pour devenir la mine d’or et d’argent la plus importante du monde, surtout aprùs l’utilisation industrielle de cyanure rendant plus facile l’extraction de l’or à partir des minerais de faible concentration.

    La ville de Waihi prospĂ©ra alors grĂące aux mines, devenant en 1908, la ville en croissance la plus rapide de la province d’Auckland, avec trois fois la taille de la citĂ© d'Hamilton[2].

    Waihi fut aussi un centre important des syndicats en Nouvelle-ZĂ©lande durant les premiĂšres annĂ©es du XXe siĂšcle. La grĂšve des mineurs de 1912 Ă  Waihi (en)) mena Ă  des violences inhabituelles, et en particulier la mort du syndicaliste Fred Evans (en) au cours d’un incident, qui est toujours la cause d’un certain ressentiment dans la ville.

    La mine de Martha au niveau de la ville de Waihi

    Plus récemment

    En 1952, la mythique “mine Martha”, ferma, aprĂšs qu'environ 5,6 millions d‘ounces d’or (soit 174 160 kg) et 38,4 millions d’onces d’argent (soit 1 193 180 kg) y avaient Ă©tĂ© produits Ă  partir de 11 932 000 tonnes de minerais[3].

    L’activitĂ© miniĂšre s’arrĂȘta pratiquement en 1952 aprĂšs avoir creusĂ© un total de 160 km de galeries Ă  travers le quartz de Martha Hill[4], non pas Ă  cause de la chute de la production d’or extrait de la mine Martha mais Ă  cause du prix de l’or, du manque de main d’Ɠuvre et des coĂ»ts d’exploitation, qui Ă©taient croissants . Les activitĂ©s de l’exploitation miniĂšre du reste de la PĂ©ninsule de Coromandel ont par ailleurs cessĂ©es dĂšs 1980[5].

    L’activitĂ© miniĂšre, se rĂ©suma ensuite, Ă  des actions de protestation durant le procĂšs de demande consentement d'extraction de 1987. Des plans pour arrĂȘter complĂštement les opĂ©rations furent Ă  nouveau proposĂ©s dans les annĂ©es 2000 mais la “Newmont Mining corporation” est actuellement en 2009 en train d’investir activement pour donner une nouvelle vie plus, Ă©conomique pour la mine et pour des opĂ©rations souterraines dans les environs de Favona.

    En 2009, la mine contribuerait encore pour 25 Ă  30 % de l’économie locale[6].

    Chemin de fer

    En , un embranchement ferroviaire fut ouvert pour la ville de Waihi en provenance de celle de Paeroa ; Celui-ci Ă©volua ensuite dans le cadre de la ligne principale de la cĂŽte est (en), qui atteignit finalement la ville de Taneatua en 1928. En 1960, le volume du trafic pour le port de la Baie de Tauranga avait dĂ©passĂ© la capacitĂ© de la ligne passant Ă  travers Waihi et une dĂ©viation vers le sud fut construite. Elle ouvrit en 1978, rendant redondante la ligne passant Ă  travers la ville de Waihi, mais la ligne de Goldfield (en) fut Ă©tablie pour sauver les 6 kilomĂštres de voies de chemin de fer entre la ville de Waihi et celle de Waikino. Le chemin de fer continue donc de fonctionner aujourd’hui et c’est une attraction touristique populaire.

    Zones de contre-culture

    Le festival Nambassa en 1979

    En 1970, la ville de Waihi vit un afflux important de hippies Ă  la recherche d’un environnement accueillant pour un style de vie alternatif (en), pour s’installer dans la rĂ©gion de Waikino. Ces jeunes partisans de la contre-culture amenĂšrent avec eux de nombreuses industries marquĂ©es par l’externalisation avec travail Ă  domicile, qui aida Ă  diversifier l’économie de Waihi. Les festivals de rock et de musiques alternatives de Nambassa furent dĂ©veloppĂ©s autours de la ville de Waihi et celle de Waikino entre 1975 et 1982, faisant passer la population de 10 000 Ă  75 000 habitants pour quelques jours chaque annĂ©e et apportant ainsi des revenus notables pour la ville. Une citĂ© formĂ©e temporairement de tentes Ă©tait installĂ©e dans les fermes Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord de la ville de Waihi, Ă©rigĂ©es au niveau de ‘Landlyst Rd’ dans la vallĂ©e de l’or (Golden Valley), pour les participants du festival.

    Histoire récente

    À la fin des annĂ©es 1980, un nouveau puits de mine fut ouvert et commença Ă  fonctionner Ă  partir du sommet de la mine souterraine, mais cette opĂ©ration serait proche d’ĂȘtre terminĂ©e, et toutefois des projets rĂ©cents prĂ©voient le "dĂ©gonflement des parois" du puits et de renvoyer Ă  plus tard la constitution du lac et des zones de loisirs promises! Une nouvelle mine souterraine appelĂ©e « Favona » est en fait en fonction prĂšs de l’installation prĂ©cĂ©dente, Ă  l’est de la ville de Waihi. La compagnie miniĂšre aurait affirmĂ© qu’il serait possible de crĂ©er le lac, alors mĂȘme que les opĂ©rations souterraines se poursuivraient, en raison du faible niveau du plan d’eau en relation avec la mine souterraine, qui elle-mĂȘme, devait ĂȘtre vidĂ©e de son eau.

    À la fin de 1990, plusieurs propriĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© condamnĂ©es et des routes fermĂ©es de façon permanente pour des affaissements des terrains situĂ©s en dessous d’elles, du fait de mouvement de terrains au niveau des anciens puits de mines, avec la constitution de trous visibles avec des fissures en surface. En , une maison Ă  proximitĂ© du puits, nommĂ© ‘Martha Pit’ s’effondra dans un chantier historique et 14 maisons voisines furent affectĂ©es. Certaines ne purent jamais ĂȘtre rĂ©-habitĂ©es par leurs propriĂ©taires. 31 autres maisons furent aussi rachetĂ©es dans une autre zone identifiĂ©e comme Ă©tant dans un secteur Ă  haut, moyen ou faible risque d’effondrement dans le secteur historique des travaux, adjacent au puits. Aujourd’hui la salle de repos de la mine (smoko (en)) siĂšge prĂšs de ce site. Le bruit, la poussiĂšre, les vibrations des explosions continuent de causer des stress pour les quelques rĂ©sidents, quand les opĂ©rations continuent dans le puits. Le cĂ©lĂšbre bĂątiment de la pompe a dĂ» ĂȘtre dĂ©placĂ© pour en assurer sa sĂ©curitĂ©, ce qui a aussi permis d'Ă©largir le puits de la mine afin de permettre d'extraire plus d'or du site oĂč Ă©tait situĂ© la station de pompage.

    La gestion de la mine a reçu une rĂ©ponse positive pour ses procĂ©dures de contrĂŽle rigoureux des effets sur l’environnement et de son engagement pour la communautĂ© locale en termes de consultation et d’assistance financiĂšre.

    Ceci est parmi les choses, qui ont conduit la gouvernance de la compagnie de la mine de « Newmont-Waihi », Ă  recevoir la rĂ©compense du « Advanced Sustainable Business Award» de la rĂ©gion de Waikato, de la part du Conseil RĂ©gional du secteur[7]. Mais malgrĂ© toutes leurs tentatives, certains des voisins de la mine n’ont pas Ă©tĂ© reconnus pour bĂ©nĂ©ficier des compensations liĂ©es Ă  l'impact de la mine.

    Une rĂ©plique de la fameuse « Waihi Poppet Head », situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord du centre-ville de Waihi

    .

    Les Mines restant le principal employeur du secteur, c’est en remerciement que la compagnie pense remettre Ă  plus tard la promesse faite de longue date de fermeture de la mine et de la crĂ©ation d’un lac prĂ©vue en 2007.

    La mine de « Newmont » devrait rester en place jusqu’en 2010, quand l’autorisation arrivera Ă  expiration, Ă  moins qu’ils ne se trouvent plus de ressources, alors qu’ils veulent faire en sorte de rester.

    Jusqu’à l’application de la dĂ©rĂ©gulation au secteur de l’industrie Ă©lectrique en Nouvelle-ZĂ©lande en 1980, Waihi avait un ensemble d’installation de tĂ©lĂ©vision mis en fonctionnement d’abord par la sociĂ©tĂ© « Akrad » puis par Philips, qui emploient localement 400 personnes et dans le monde 1 500 personnes.

    Voir aussi

    Ressource relative à la géographie :

    Notes et références

    1. ModĂšle:NZ Quickstats2013
    2. (en) « la fiĂšvre de l’or », site de 'History & Heritage' section of the 'Waihi.org'
    3. "Waihi's Gold", NEWMONT, The Gold Company
    4. (en) IPENZ (en), Engineering to 1990, Engineering Publications Co Ltd, p. 15
    5. (en) « Conservation land could be mined - Govt », journal:The New Zealand Herald, NZPA, (consulté le )
    6. « Martha mine may test goodwill, says report », The Dominion Post,‎ , p. C7
    7. (en) Getting it right for the Waihi community, Business North, , p. 19

    Liens externes

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