Accueil🇫🇷Chercher

Voyage de l'exil républicain sur le Massilia (1939)

Le voyage du paquebot Massilia en 1939 est l'un des grands épisodes de l'exil républicain espagnol.

Le Massilia.

Il commence dans le port de la Pallice, à La Rochelle, le et se termine à Buenos Aires le .

Ce voyage est célèbre pour avoir permis l'exil de nombreux républicains espagnols.

Histoire

Le paquebot Massilia est le bâtiment de la route régulière Bordeaux-Buenos Aires jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.

En septembre 1939, il transporte 384 personnes de diverses nationalités, la plupart réfugiés de la guerre en Europe, et notamment plus de la moitié sont des républicains espagnols[1], forcés à l'exil à la chute de la République[2].

De nombreux passagers sont universitaires, professeurs, médecins, artistes et écrivains : le paquebot est pour cela connu le bateau des intellectuels républicains espagnols[3].

La traversée

Pendant la traversée, le vaisseau reste menacé par les sous-marins allemands et doit éviter d'être visible : durant la nuit, il demeure éteint.

Les passagers n'ont aucune nouvelle, et toute correspondance avec l'extérieur est interdite.

Le paquebot évite de peu un sous-marin allemand situé près des côtes portugaises, et il n'est en sécurité qu'à proximité des côtes brésiliennes. Il fait ainsi une première escale à Rio de Janeiro, puis une deuxième à Montevideo[4].

L'arrivée en Argentine

Originellement à destination du Chili, il prend finalement le cap de l'Argentine grâce à l'action de Natalio Botana, directeur du journal argentin Crítica[5], et peut accoster à Buenos Aires le 5 novembre 1939[6].

La majorité des passagers reste vivre en Argentine, pour construire une nouvelle vie[7], contribuant à l'activité de leur pays d'accueil[8]. Certains sont devenus des figures reconnues en Argentine[9].

Passagers célèbres

Articles connexes

Références

  1. (es) Bárbara Ortuño Martínez, « «En busca de un submarino». Crónica a bordo del buque insignia del exilio republicano en Argentina: el Massilia », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine. De 1808 au temps présent, no 9, (ISSN 1957-7761, DOI 10.4000/ccec.4242, lire en ligne, consulté le )
  2. « 1939, l’exode républicain | e-xiliad@s », sur www.exiliadosrepublicanos.info (consulté le ).
  3. « Institución - Massilia (barco de vapor) », sur PARES (consulté le )
  4. (es) « Redes y estrategias de migración y exilio: el caso de los médicos republicanos exiliados en Argentina (1936-1961) »
  5. (es) La Región Internacional, « Buenos Aires conmemora la llegada de los exiliados españoles en el Massilia », sur La Región Internacional (consulté le )
  6. (es) Bárbara Ortuño Martínez, « «En busca de un submarino». Crónica a bordo del buque insignia del exilio republicano en Argentina: el Massilia », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine. De 1808 au temps présent, no 9, (ISSN 1957-7761, DOI 10.4000/ccec.4242, lire en ligne, consulté le )
  7. « L'une des rares photographies de l'arrivée du Massilia à Buenos Aires, le 5 novembre 1939. », sur Literaturas del exilio. Buenos Aires, p. 8
  8. (es) Nuevatribuna, « La guerra civil española en Buenos Aires », sur Nuevatribuna (consulté le )
  9. (es) José Luis Estévez, « Los últimos del 'Massilia' », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  10. « Amparo Alvajar | Álbum de mulleres | culturagalega.org », sur culturagalega.gal (consulté le )
  11. « Arturo Cuadrado (1904-1998) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  12. (es) « Elena Fortún », sur Leer.es (consulté le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.