Voix prolétarienne
Voix prolétarienne est le nom pris en 1969 par le groupe maoïste français Voix populaire.
À la suite de la dissolution prononcée par sa majorité en 1972, la minorité, issue principalement de sa cellule marseillaise, a continué à militer sous le même nom dans les usines lyonnaises.
D'autres militants ont alors fusionné avec le groupe Ligne rouge pour donner naissance à Prolétaire ligne rouge.
En 1976, les uns et les autres se sont retrouvés, avec des militants issus d'autres groupes maoïstes sous le nom d'Organisation communiste marxiste léniniste — Voie prolétarienne (OCML-VP), entendant poursuivre « la lutte politique contre les positions chauvines, le corporatisme et le « produisons français », contre l'impérialisme, pour l'égalité des droits entre français et immigrés, entre hommes et femmes, contre le racisme et l'homophobie, pour la défense des plus opprimés »[1].
L'Organisation communiste marxiste léniniste — Voie prolétarienne (OCML-VP) publie le journal mensuel "Partisan"[2], ses militants syndiqués au sein de la CGT s'expriment à travers le blog "Où va la CGT ?"[3].
Notes et références
- « L'OCML Voie Prolétarienne, c’est quoi ? - OCML Voie Prolétarienne », sur www.ocml-vp.org (consulté le )
- BOULOUQUE Sylvain, « L’extrême gauche et la mémoire du communisme entre dénégation, exaltation et hypomnésie », dans : Stéphane Courtois éd., Sortir du communisme, changer d'époque. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « L'innovation politique », 2011, DOI : 10.3917/puf.cour.2011.01.0637. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/--9782130587675-page-637.htm
- « Où va la CGT ? »