Viola Sachs

Pendant la seconde guerre mondiale, fuyant le nazisme, elle a vécu et étudié au Brésil avec son époux, Ignacy Sachs, qui raconte leur périple entre Pologne, Brésil et Inde dans le livre autobiographique La troisième rive (éd. Bourin, 2008). Après un retour en Pologne, la famille Sachs s'installe à Paris en septembre 1968[3]. Recrutée par le Centre universitaire de Vincennes (Université Paris 8), elle y a fondé puis dirigé jusqu'à sa retraite le Laboratoire de recherche sur l'imaginaire américain. Elle était notamment spécialiste de l'œuvre d'Herman Melville.

• Viola Sachs (dir.), Le Sacré et le Profane : the Bear de William Faulkner : essai d'analyse collectif, Presses universitaires de Vincennes, 1971
• (en) Viola Sachs, The Myth of America : essays in the structures of literary imagination, Mouton, 1973
• Viola Sachs (dir.), Le Blanc et le Noir chez Melville et Faulkner, Walter de Gruyter, 1975, 291 p. (ISBN 978-90-279-7961-2)
• Viola Sachs, La Contre-bible de Melville : Moby-dick déchiffré, Walter de Gruyter, 1975 (ISBN 978-90-279-7586-7)
• (en) Viola Sachs, The Game of Creation : The Primeval Unlettered Language of Moby-Dick or, the Whale, Maison des sciences de l'Homme éditions, 1982, 272 p. (ISBN 978-2-901725-35-0)