Villa Volta

Animatronique de Hugo van den Loonsche Duynen.

Le récit derrière la Villa Volta a été basé sur la légende des Bokkenrijders. Ceci pourrait se traduire par cavaliers des boucs ; ce qui laisse sous-entendre qu'ils se déplaçaient à dos de bouc. Ceux-ci étaient une bande de brigands terrifiants qui réalisait ses méfaits au XVIII^e siècle dans la Campine néerlandaise, le Limbourg néerlandais et le Limbourg belge. Les Bokkenrijders, qui auraient fait un pacte avec le diable, indiquaient leur arrivée en marquant d'un signe la ferme ou la maison qu'ils avaient l'intention d'attaquer. Cette légende fantastique remonte réellement au XVIII^e siècle, bien avant que Efteling se la réapproprie pour la Villa Volta.

À l'entrée de l'attraction, ce texte explique la légende aux visiteurs en néerlandais, français, anglais et allemand :

« Au XVIII^e siècle, des bandes semaient la destruction à travers le Brabant, la Campine et les champs du Limbourg. Sur leur passage : pillages, massacres et feux. Ils détruisaient des fermes, créant la crainte et le désespoir chez les habitants. Ils se faisaient appeler Les Bokkenrijders. Vous allez bientôt entrer dans la maison de Hugo van de Loonsche Duynen, un des chefs de file de ces vilains. Sa cupidité l'a conduit à piller une église, déclenchant une malédiction sur lui… Cette maison, construite par de vilaines mains, devint un enfer pour lui. ».

« Partez, si votre conscience n'est pas pure. Car seul un être pur, sans pêché, pourra briser cette malédiction. ».

Selon le récit d'Efteling, le chef des Bokkenrijders, Hugo van den Loonsche Duynen, fut maudit à la suite du pillage de l'abbaye de Postel. À la suite de celui-ci, une mystérieuse femme blanche lui annonça :

« Nulle part dans ta propre maison, ni ailleurs au monde, tu ne trouveras ni repos ni paix, maintenant que tu as violé la maison de Dieu… Ce ne sera que lorsqu'un homme noble avec la conscience pure d'un nouveau-né entrera dans ta demeure que tu trouveras la paix, dans ta maison et dans ton cœur. ».

À cause de cette malédiction, la maison de Hugo tourne encore et encore depuis cette époque.

Vue de la salle du Main show.

Façade de l'attraction en hiver.

Intérieur de la Mad House.

La mise en ambiance commence dans la file d'attente. De la musique impressionnante est diffusée et un texte en néerlandais annonce :

“Même si ce manoir a l'air calme et adorable, une fois à l'intérieur il peut devenir un peu sauvage, vous vous sentirez sens dessus dessous… Vous sentez la peur? Alors restez sur la pelouse! Et si les parents ont des enfants encore petits, faites attention, ils pourraient être effrayés dans le hall…”

La première pièce dans la Villa est le premier préshow. Ce spectacle avant le show principal consiste en une conversation entre quatre personnages et un narrateur. Jo De Meyere est le villageois.

Le premier préshow explique le contexte au temps des Bokkenrijders et les réactions des victimes de la bande. C'est surtout Hugo van den Loonsche Duynen qui est au centre de la conversation. Dans cet espace, beaucoup d'accessoires d'Efteling sont disposés. Par exemple, le même petit banc qui est devant la Belle au bois dormant du Bois des contes et une vieille clôture qui se trouvait à l'ancienne entrée ouest.

Dans le deuxième préshow, nous trouvons Hugo sous forme d'un animatronique. Il raconte au visiteur la malédiction qui hante la maison et lui demande de le délivrer : « Mon sort atroce n'a pas été brisé jusqu'à présent. Entrez avec une âme pure, pour que tombe la malédiction de cette maison et que mon âme accède au calme, ce que je désire intensément. »

La voix de Hugo a été enregistrée par le comédien Jules Croiset. Pendant tout ce temps, la musique fait monter la tension. La voix de la mystérieuse dame blanche a été enregistrée par la chanteuse Petra Berger. La statue de cette femme se situe sur la façade de la Villa Volta. Les observateurs remarqueront qu'elle met ses bras en mouvement.

C'est alors que le public entre dans le Main show: Le salon de Hugo. Après que les visiteurs ont pris place sur une des quatre banquettes, un employé du parc prévient que les barres de sécurité se ferment. La lumière devient diffuse.

Les banquettes se balancent légèrement, la chambre commence alors à tourner autour de celles-ci et l'illusion que le public se retrouve la tête à l'envers se produit. Dans le show principal, le corps de Hugo apparaît dans le carrelage noir et blanc.

À la fin, les barres de sécurité s'ouvrent et la lumière redevient optimale.

Bien que la Villa Volta soit la première réalisation à grande échelle dans un parc d'attraction, la technique est connue depuis le début du XX^e siècle. Les banquettes se trouvent sur un axe qui se balance à maximum 30°. La pièce elle-même (les murs, le plancher et le plafond) est un tambour, un coffrage qui entoure les banquettes. Pendant le déroulement du Main show, l'axe se balance d'avant en arrière et créé un sentiment de mouvement, pendant que le tambour tourne à 360°. En associant habillement les mouvements, l'illusion de tourner dans toute la pièce est créée. Les rideaux ont été traités avec de l'amidon pour qu'ils ne bougent pas quand le tambour tourne. Dans la pièce du Main show, les chandeliers sont des statuettes dont le regard se déplace de gauche à droite pendant le fonctionnement de l'attraction.

• Date de création : 1996
• Superficie : 4 500 m²
• Durée : +/- 10 minutes
• Durée 1^er préshow : 3 min 35 s
• Durée 2^e préshow : 3 min 35 s
• Durée main show : 2 min 40 s
• Nombre de Hugo : 1 (préshow) + 2 (main show)
• Nombre de clignements d'yeux de Hugo : 70 par show
• Débit horaire : 1 200 personnes
• Capacité de la maison : 160 visiteurs
• Prix : 4,54 millions d'euros (10 millions de florins)

La musique de la Villa Volta a été composée par Ruud Bos. Il a également signé les bandes son de Vol de Rêve, de l'Vogel Rok, de Carnaval Festival et de Fata Morgana. Ruud Bos a écrit quatre morceaux différents : pour la file d'attente, pour le premier préshow, pour le deuxième préshow et pour le Main show. La musique du spectacle principal a été enregistrée par le Brussels Philharmonic Orchestra aussi appelé Orchestre de la radio Flamande, sous la direction de Ruud Bos. La musique comprend quelques additions électriques, comme le chœur. Ce n'est pas un véritable chœur, mais un chœur électrique. La musique de la file d'attente a été faite avec un synthétiseur. La musique du spectacle principal s'appelle The Sympfony from Ruud.