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Vihara Dharma Bhakti

Vihara Dharma Bhakti (chinois simplifiĂ© : é‡‘ćŸ·é™ą ; pinyin : JÄ«n dĂ© yuĂ n ; pe̍h-ƍe-jÄ« : Kim Tek Ie) est un klenteng, temple bouddhiste chinois, situĂ© dans le Chinatown de Jakarta. Il date de 1650, ce qui en fait le temple chinois le plus ancien de Jakarta[1] - [2].

Vihara Dharma Bhakti
Vue du temple
Présentation
Construction
1650
Localisation
Pays
Ville
Coordonnées
6° 08â€Č 38″ S, 106° 48â€Č 46″ E
Carte

Histoire

Vihara Dharma Bhakti en 1932.

Le complexe de Vihara Dharma Bhakti a Ă©tĂ© bĂąti en 1650 sous l'ordre du lieutenant Kwee Hoen. Le temple Ă©tait alors nommĂ© Pavillon de Guanyin en l'honneur du bodhisattva Guanyin. Le nom original, è§€éŸłäș­, se prononce Kwan Im Teng en hokkien et GuānyÄ«n tĂ­ng en mandarin. Ce terme est lui-mĂȘme l'origine du mot klenteng qui est le nom gĂ©nĂ©ral pour dĂ©signer les lieux de cultes chinois aux Indes[3] .

Le temple a été complÚtement brûlé lors du massacre de Batavia en 1740[2] .

Le Kong Koan, organisation chinoise créée par le gouverneur général des Indes néerlandaises Gustaaf Willem baron van Imhoff à la suite de l'incident, a restauré le temple en 1755 sous la conduite du capitaine chinois Oei Tji-lo[4]. Le temple restauré a reçu le nom de Kim Tek Ie ou Jīn Dé Yuàn[4].

À la fin des Indes orientales nĂ©erlandaises, le Kong Koan a Ă©tĂ© dissout. La gestion des temples chinois en IndonĂ©sie a alors Ă©tĂ© remise Ă  une organisation nommĂ©e Dewan Wihara Indonesia ou DEWI. À la suite de la nationalisation des noms en 1965, DEWI a recommandĂ© le nom de Vihara Dharma Bhakti Ă  la place de Kim Tek Ie pour le temple, dans un effort nationaliste de supprimer tous les noms d'origine Ă©trangĂšres d'IndonĂ©sie[2].

Le matin du , Vihara Dharma Bhakti a été gravement endommagé par le feu à la suite d'un accident causé par des bougies. Le toit orné et plus de 40 sculptures anciennes ont subi les assauts des flammes[5].

Festival et cérémonies

Autel principal avant l'incendie de 2015.

Vihara Dharma Bhakti est le centre de festivitĂ©s chinoises de Jakarta. La fĂȘte des fantĂŽmes (Cioko) y est organisĂ©e dans la cour ainsi que la fĂȘte des lanternes (Cap go meh). Pendant la pĂ©riode coloniale, un opĂ©ra chinois Baba-Nyonya Ă©tait jouĂ© chaque vesak, accompagnĂ© par de la musique batavienne jouĂ©e au keroncong et de jeux traditionnels[1] - [3].

Notes et références

  1. Ensiklopedi Jakarta 2010.
  2. Salmon et Lombard 2003.
  3. Nio 2013.
  4. Lohanda 1994.
  5. (en) Dewanti A. Wardhani, « Dharma Bhakti Temple to be rebuilt soon » [archive du ], sur The Jakarta Post, PT. Niskala Media Tenggara, (consulté le )

Bibliographie

  • (id) Ensiklopedi Jakarta, « Dharma Bhakti, Vihara », Dinas Komunikasi, Informatika dan Kehumasan Pemprov DKI Jakarta, (consultĂ© le )
  • (en) Mona Lohanda, The Kapitan Cina of Batavia, 1837-1942 : A History of Chinese Establishment in Colonial Society, Jakarta, Djambatan, , 353 p. (ISBN 979-428-414-9)
  • (en) Joe-lan Nio, Peradaban Tionghoa Selayang Pandang, Jakarta, Kepustakaan Populer Gramedia,
  • (en) Claudine Salmon et Denys Lombard, Klenteng-klenteng dan masyarakat Tionghoa di Jakarta, Seri gedung-gedung ibadat yang tua di Jakarta, Jakarta, Yayasan Cipta Loka Caraka,
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