Vanah Yami
Yvonne Josephte Thomas[1] dite Vanah Yami[2], née à Ivry-sur-Seine le [3] et morte à Antibes le [4], est une danseuse et actrice française.
Vanah Yami
Naissance | |
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Décès |
(Ă 84 ans) Antibes |
Nom de naissance |
Yvonne Josephte Thomas |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Fille d'un industriel parisien[5], Yvonne Thomas[6] fit d'abord une carrière de danseuse orientale sous le nom de Vanah Yami[7] avant d'apparaître à l'écran dans quatre films français de fiction entre 1931 et 1935.
Elle abandonnera définitivement la scène en 1936 après son mariage avec Jacques Fischbacher[8], fils du libraire-éditeur de la rue de Seine Charles Fischbacher[9].
Music-hall
- 1923 : Les Vierges du Nil, opérette de Max Eddy et Maurice Rumac, musique de Victor Soulaire, à La Cigale ()[10]
- 1923 : Montre-moi ton coquelicot !, grande revue en 2 actes et 30 tableaux d'Alfred Gragnon et Michel Carré, au Concert de la Cigale ()[11]
- 1924 : Danses cambodgiennes et arabes, au Moulin de la Chanson ()[12]
- 1924 : Vive la femme !, revue en 2 actes et 45 tableaux de Léo Lelièvre, Henri Varna et Fernand Rouvray, au Palace (octobre)
- 1926 : La Revue de la danse, Ă l'Olympia (avril)
- 1932 : Gala de la Ligue nationale contre le cancer, Ă la Salle Pleyel ()
- 1933 : Gala de la presse du cirque et du music-hall, au Cirque Amar, esplanade des Invalides ()[13]
- 1934 : Au pays des femmes nues, opérette légère en 3 actes de Jean Conti et Fred Rolland, musique de Francesco Gabutti, au Pavillon (janvier)[14]
- 1934 : 12e gala de l'Union des Artistes, au Cirque d'Hiver ()
- 1935 : 1er gala du Syndicat des journalistes algériens, au Colisée d'Alger ()[15]
- 1935 : Le Bain des sultanes, revue de Jean Le Seyeux, au Lido ()
- 1935 : Les Amours de Casanova, revue Ă grand spectacle de Robert Quinault, au Lido (septembre)[16]
Théâtre
- 1924 : La Danseuse aux crotales, ballet hindou de Paul Fiévet, au théâtre de la Gaîté-Lyrique (1er mars)
- 1924 : Le Paravent de laque aux cinq images, ballet japonais de Georges Migot, au théâtre de la Gaîté-Lyrique ()
- 1924 : La Tragédie de Salomé, ballet en 2 actes de Florent Schmitt , au théâtre de la Gaîté-Lyrique ()
- 1926 : Antar, drame lyrique en 4 actes de Chekri Ganem, musique de Gabriel Dupont, au théâtre de l'Odéon ()
- 1929 : Gala de musique et de danse au bénéfice de l'Association générale des Mutilés, au théâtre des Champs-Élysées ()[17]
- 1929 : Le Bal des Nations, à l'Opéra de Paris (avril)[18]
- 1929 : Mes filles et moi, opérette de Louis Verneuil, musique de Charles Cuvillier, au théâtre Marigny (octobre)
- 1934 : La Chanson de Fortunio, opéra-comique en 1 acte de Ludovic Halévy et Hector Crémieux, musique de Jacques Offenbach, au Cercle de l'Union interalliée (1er février)[19]
- 1934 : Oh ! Parle m'en !, revue en 2 actes de Rip, au théâtre Michel (septembre)
Filmographie
- 1928 : Études cinégraphiques sur trois danses hindoues de Vanah Yami, documentaire d'Alberto Cavalcanti [20] - [21] - [22]
- 1929 : Vanah Yami, documentaire d'Alberto Cavalcanti [23]
- 1931 : Je serai seule après minuit de Jacques de Baroncelli : la bonne
- 1932 : Le Dernier Choc / Brumes[24] / Océan, de Jacques de Baroncelli : Arlette
- 1932 : Gitanes de Jacques de Baroncelli : Marfa[25]
- 1935 : Golgotha de Julien Duvivier : Marie Madeleine
Projet de film non réalisé
- 1927 : Paris, sous l'oeil des métèques, de Julien Duvivier : Radah-Siva[26] - [27]
Iconographie
- Photographie
- Le photographe Boris Lipnitzki a fait au milieu des années 1920 une série de photographies de Vanah Yami qui ont été diffusées en cartes postales (Danse bédouine, Danse japonaise ...).
- Le photographe du journal Comoedia diffusa également des portraits de l'artiste (série Nos artistes dans leur loge).
- Sculpture
- Le sculpteur Pierre Vigoureux a exécuté une statue de la danseuse en [28] (localisation actuelle inconnue).
- La sculptrice d'origine russe Anna Séménoff présenta un buste de Ramah Yami à la galerie de la Renaissance à Paris en [29] - [30] (localisation actuelle inconnue).
- Peinture
- Le peintre Pierre Ségogne est l'auteur d'un portrait de la danseuse en costume siamois qui a été imprimée en offset par la Publicité Stella à Paris vers 1925.
- Le peintre suisse Stéphanie Guerzoni a exposé en à la galerie Barreiro, une toile représentant Ramah Yami allongée nue sous un parasol[31] (localisation actuelle inconnue).
Notes et références
- et non Madeleine Thomas comme l'avait rapporté la presse à l'époque : Soulevons le voile. L'Homme libre, 16 octobre 1929, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- ou Vana Yami ou encore Vanah-Yami, orthographié avec un trait d'union.
- Acte de naissance n° 291 (vue 75/161) avec mentions marginales des mariages, du divorce et du décès. Archives départementales de Val-de-Marne en ligne, état-civil d'Ivry-sur-Seine, registre (double) des naissances de 1900.
- D'après la mention du décès figurant en marge de l'acte de naissance.
- Arnould Édouard Thomas (Paris 1872 - Paris 1927).
- Elle ne doit pas être confondue avec l'actrice Yvonne Thomas dite Yvonne Mirval, sœur de Maurice et Robert Tourneur et tante de Jacques Tourneur.
- Danses exotiques. Matinée de Vana Yami au Salon d'Automne. Comoedia, 28 novembre 1923, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Spectacles. La danse. L'Intransigeant, 9 mai 1936, p. 8, lire en ligne sur Gallica.
- Acte de mariage n°488 (vue 22/31) avec mention marginale du divorce. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 14ème arrondissement, registre des mariages de 1936.
- L'opérette au music-hall. A la Cigale : Les Vierges du Nil. La Rampe, 2 décembre 1923, p. 13, lire en ligne sur Gallica.
- Quelques interprètes de la Revue "Montre-moi ton coquelicot !" à la Cigale. La Rampe, 3 février 1924, p. 17, lire en ligne sur Gallica.
- Spectacles et concerts. Au Moulin de la Chanson : le spectacle de BĂ©tove. Le Figaro, 22 juin 1924, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Un journaliste et deux danseuses répètent dans la cage aux lions. L'Intransigeant, 20 mai 1933, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Et le Pavillon ressuscite ... Bec et ongles, 6 janvier 1934, p. 13, lire en ligne sur Gallica.
- Le premier gala du Syndicat des journalistes algériens a obtenu au Colisée le plus complet succès. L'Écho d'Alger, 20 janvier 1935, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- OĂą aller cette nuit. "Les Amours de Casanova" au Lido. 'Paris-Soir, 23 novembre 1935, p. 9, lire en ligne sur Gallica.
- La Semaine Musicale. L'Action française, 26 mars 1929, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Le Bal des Nations à l'Opéra. L'Action française, 9 avril 1929, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
- Dernières nouvelles. Paris-Soir, 1er février 1934, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Cinéma. Courrier. L'Intransigeant, 27 janvier 1928, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Courrier du cinéma. Aujourd'hui. Le Petit Journal, 28 janvier 1928, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Extraits disponibles sur Youtube.
- Le cinéma. En soirée. Paris-Midi, 6 février 1929, p. 5, lire en ligne sur Gallica. Présenté comme un inédit à la Salle des Agriculteurs, on ignore s'il s'agit d'une œuvre originale ou d'un nouveau montage du film présenté l'année précédente à l'Artistic.
- Dans une cabine du "Phocéen". Comoedia, 29 décembre 1931, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
- Une artiste indienne de culture française. L'Intransigeant, 21 novembre 1932, p. 7, lire en ligne sur Gallica. L'article contribue à entretenir le mythe des origines indiennes de l'artiste répandu dès ses premières apparitions sur scène comme danseuse orientale.
- Cinémas. "A Paris, sous l'oeil des métèques". Comoedia, 15 octobre 1927, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Courrier cinéma. Paris-Soir, 24 octobre 1927, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Nos Ă©chos. Spectacles. L'Intransigeant , 21 mai 1925, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- Le carnet d'un curieux. L'exposition d'Anna Séménoff à la Renaissance. La Renaissance de l'Art, janvier 1929, p. 602, lire en ligne sur Gallica.
- Anna Séménoff. Buste de femme. La Renaissance de l'Art, juillet 1929, p. 343, lire en ligne sur Gallica.
- Le carnet d'un curieux. Les expositions. Galerie Barreiro, 30, rue de Seine. La Renaissance de l'Art, janvier 1931, p. 42, lire en ligne sur Gallica.
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