Van-Mai Cao-Lormeau

Van-Mai Cao-Lormeau est née en 1975[2]. Elle grandit en Polynésie française où sa famille emménage depuis Paris lorsqu'elle a sept ans[3], après un shooting effectué par son père, photographe de mode.

Elle étudie pendant trois ans à l'université de Bordeaux et à l'université Paris-Diderot. Elle retourne à Tahiti pour passer un doctorat en biologie des organismes sur le virus de la dengue et moustiques vecteurs à l’Institut Louis Malardé à Papeete en 2006[4].

Ses travaux s'articulent autour du virus de la dengue et d'autres arbovirus émergents comme les virus du chikungunya et du Zika. Elle est à l'initiative de nombreux projets de recherche portant sur la surveillance, l'épidémiologie, l'épidémiologie moléculaire, la pathogénie et la prévalence des arbovirus[5] - [6] - [7].

Elle dirige le programme MATA’EA qui vise à cartographier l’état de santé de la population de la Polynésie française et plaide pour une plus grande représentation des populations du Pacifique dans les études médicales et surtout de génétique humaine[8].

Selon la société Clarivate Analytics, Van-Mai Cao-Lormeau fait partie des chercheuses et chercheurs les plus influents en 2019 et 2020. L'étude utilise comme référentiel le nombre de leurs publications cités par leurs pairs[9] - [10].