Valentinus d'Arles
Valentinus d’Arles est un Évêque d’Arles (c.343-347).
Biographie
Bien que non mentionné sur les diptyques épiscopaux arlésiens[1], Valentinus d’Arles est connu par sa participation au pseudo-concile de Cologne le [2] - [3] organisé contre l'évêque de la ville Euphrate qui niait la divinité de Jésus-Christ. Toutefois selon Louis Duchesne, ce point ne serait pas démontré[4]. En 343, il avait également participé avec d'autres évêques de Gaule au concile de Sardique[5], en Illyrie, contre les Ariens[6].
En absence d'informations complémentaires, on ne peut que conjoncturer les raisons de son absence des diptypes épiscopaux. A-t-il soutenu un dogme hétérodoxe ? A-t-il été destitué ? Probablement, comme son successeur Saturnin, lui aussi historiquement connu mais absent des diptyques épiscopaux.
Voir aussi
Sources
- Joseph Hyacinthe Albanés - Gallia christiana novissima; ouvrage accessible sur Gallica ici
- Louis Duchesne – Fastes épiscopaux de l’ancienne Gaule, accessible ici
Liens internes
Notes et références
- GCN - [T.III], Arles (archevêques, conciles, prévôts, statuts), page 1
- GCN - [T.III], Arles (archevêques, conciles, prévôts, statuts), page 15, n° 16.
- Jean-Maurice Rouquette (sous la direction de) - ARLES, histoire, territoires et cultures, page 227 :
- On passera sur le premier (Ndlr : Valentinus) qui n'est connu que par une signature au pseudo-concile de Cologne de 346.
- Louis Duchesne - Fastes Ă©piscopaux de l'ancienne Gaule, Tome 2, page 420 :
- Valentinus – un évêque de ce nom figure parmi les prélats des Gaules qui adhérèrent, vers 344 (NDLR : probablement lors du concile de Sardique), à la réhabilitation de saint Athanase. L’auteur du faux concile de Cologne en fait, à tort, un évêque d’Arles …
- On trouve également la date de 344 ou celle de 347 comme indiqué dans de Jean Picot, Nicolas Lenglet du Fresnoy - Tablettes chronologiques de l'histoire universelle. Ouvrage rédigé d'après celui de l'abbé [N.] Lenglet du Fresnoy – 1808, page 48 :
- 347. Le concile de Sardique, ville d'Illyrie, s'assemble ; il s'y trouve trois-cent soixante-dix évêques, dont la plupart étoient catholiques et le reste Ariens. St. Athanase y est absous et les Ariens condamnés. On y fait quelques canons. Les Ariens s'apercevant qu'on discutoit dans le concile de Sardique avec équité la cause de St. Athanase, se retirent et assemblent un conciliabule à Philippes, ville de Thrace, lui donnent le nom de concile de Sardique, et défendent de se servir du terme de "consubstantiel".
- GCN - [T.III], Arles (archevêques, conciles, prévôts, statuts), page 16, n°17.