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Valentinien Galate

Valentinien Galate (en grec : Ούαλεντινιανός Γαλάτης), né le et mort vers , est le seul fils de l'empereur romain d'Orient Valens. Nommé consul avant son troisième anniversaire, il mourut durant sa petite enfance.

Valentinianus Galates
La mort de Valentinien Galate, entouré de l'empereur Valens et de Basile de Césarée. Enluminure des Homélies de Grégoire de Nazianze, manuscrit byzantin du IXe siècle.
Biographie
Naissance
Décès
Époque
Activité
Père
Mère
Fratrie
Anastasia (d)
Gens

Biographie

Famille et origine

Valentinien était le troisième enfant et le seul fils de l'empereur Valens et de l'impératrice Albia Dominica[1].

Selon la Consularia Constantinopolitana, Valentinien est né le [2]. Les sources divergent cependant sur son lieu de naissance. Selon l'orateur contemporain Thémistios, Valentinien est né sur les rives du Danube, près du limes danubien marquant la frontière de l'Empire[3].

Si l'on se réfère à l'épithète qui lui est donnée par les historiens ecclésiastiques grecs du IVe siècle Socrate le Scolastique et Sozomène et par le Chronicon Paschale (en grec : Γαλάτης, se traduit par Galátēs, littéralement « le Galate »), le fils de Valens serait cependant plutôt né en Galatie[4] - [5].

Consul en 369

Selon un édit conservé au sein du Code Théodosien, Valentinien fut appelé nobilissimus puer[6]. Avant son troisième anniversaire, il fut nommé consul pour l'année 369 aux côtés du maître de cavalerie Victor[4]. Au début de cette année, Valentinien Galate était probablement avec son père à Marcianopolis – où Valens avait établi ses quartiers d'hiver au cours de sa première campagne contre les Goths[7].

ThĂ©mistios Ă©crivit un panĂ©gyrique lors du commencement du consulat de Valentinien, le . L'orateur encourage Valentinien Ă  suivre l'exemple de son cousin Gratien, empereur romain d'Occident âgĂ© de 10 ans, dont il souligne qu'il est attentif Ă  ses instructeurs. ThĂ©mistios exhorte Valentinien Ă  imiter les autres empereurs, son oncle Valentinien Ier et son père Valens, et suggère qu'il pourrait ĂŞtre un bon candidat pour rejoindre le collège impĂ©rial[3] - [8].

Mort

Aux environs de l'annĂ©e 370, Valentinien tombe malade Ă  CĂ©sarĂ©e de Cappadoce. Il meurt vers l'âge de 4 ans. Sa mort est mentionnĂ©e par les historiens ecclĂ©siastiques Rufin d'AquilĂ©e, Socrate le Scholastique, Sozomène et ThĂ©odoret de Cyr[2].

RĂ©cit de Socrate le Scholastique

Selon Socrate le Scholastique, la maladie de Valentinien serait une punition causée par les mauvais traitements infligés par l'empereur arien à l'évêque chrétien nicéen Basile de Césarée. Valentinien serait mort après le refus de Valens de se détourner de l'arianisme, dans le propre siège épiscopal de Basile[7].

Notes et références

  1. Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l’Église, vol. 5, Paris, Charles Robustel, (présentation en ligne), p. 33.
  2. (en) Arnold Hugh Martin Jones (dir.), John Martindale (dir.) et John Morris (dir.), Prosopography of the Later Roman Empire, Cambridge, Cambridge University Press, , 1204 p. (ISBN 978-0521072335, lire en ligne Accès limité), p. 381.
  3. (en) John Vanderspoel, Themistius and the Imperial Court: Oratory, Civic Duty, and Paideia from Constantius to Theodosius, University of Michigan Press, , 296 p. (ISBN 978-0472104857, lire en ligne).
  4. Charles Le Beau, Histoire du Bas-Empire, Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne), p. 247-348-426.
  5. (de) Richard Delbrueck, Spätantike Kaiserporträts: Von Constantinus Magnus bis zum Ende des Westreichs, Berlin, Verlag Von Walter Der Gruyter & Co., (lire en ligne), p. 191.
  6. (en) J. Den Boeft, J. Drijvers, D. Den Hengst et H. Teitler, Philological and Historical Commentary on Ammianus Marcellinus XXVII, Brill, (ISBN 978-90-04-18838-9, lire en ligne), chap. 6.
  7. (en) William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, Boston, Little Brown, and Company (lire en ligne), « Valens ».
  8. Sylvain Destephen, « Rhétorique et politique au Ve siècle : éloge de la réforme, éloge de la restauration ou éloge de la réaction ? », Publications de l’École française de Rome,‎ (lire en ligne Accès libre).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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