Valérie Rey-Robert
Valérie Rey-Robert est une essayiste féministe française[1], née le à Lyon.
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Essayiste, militante, journaliste, blogueuse |
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Directrice de thèse |
Catherine Labrusse-Riou (d) |
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Biographie
Salariée d'une entreprise de modération sur Internet[2], Valérie Rey-Robert est connue depuis le début des années 2000 par son blog féministe Crêpe Georgette[3].
En , elle sort de l'anonymat[4] et publie l'ouvrage Une culture du viol à la française : Du « troussage de domestique » à la « liberté d’importuner » aux éditions Libertalia[5]. Un an et demi après le début du mouvement #MeToo, l'autrice revient dessus[6] et analyse les rapports qu'entretient la société française avec le viol[7] - [8]. Elle critique le concept de galanterie[9] et se positionne contre la drague, qu'elle juge anti-féministe[10].
Au printemps 2019, les journalistes Aude Lorriaux, Nassira El Moaddem et Marie Kirschen décortiquent l'ouvrage dans le podcast Le Deuxième texte[11].
Lors de la mise au jour de la Ligue du LOL, elle affirme avoir été victime de cyberharcèlement au début des années 2010[12].
Publications
- Une culture du viol à la française : Du « troussage de domestique » à la « liberté d’importuner », Libertalia, , 300 p. (ISBN 978-2-37729-076-5)
- Le sexisme, une affaire d'hommes, Montreuil, Libertalia, , 240 p. (ISBN 978-2-37729-130-4)
- Dix questions sur le féminisme, Montreuil, Libertalia, , 244 p. (ISBN 2-3772-9218-6)
- Téléréalité - La fabrique du sexisme, Les Insolentes, , 224 p. (ISBN 978-2-01-710136-9)
Notes et références
- Chloé Martin, « Les stéréotypes sur le viol ont la vie dure », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Clément Pouré, « La culture française, c’est celle du viol », sur Vice, (consulté le )
- Morgane Giuliani, « Culture du viol : "Les hommes doivent apprendre à supporter que les femmes leur disent 'non'" », sur Marie Claire, (consulté le )
- Pauline Verge, « Valérie Rey-Robert : "On se berce d’illusions sur la vision qu’on a du viol." », sur Manifesto XXI, (consulté le )
- Virginie Ballet, « Valérie Rey-Robert : «Il y a une manière très française d’envisager les violences sexuelles» », sur Libération.fr, (consulté le )
- Isabelle Germain, « Valérie Rey Robert : « #MeToo n’a pas aboli la culture du viol » », sur lesnouvellesnews.fr, (consulté le )
- Oihana Gabriel, « Culture du viol: «Il n’y a pas de petit combat dans le féminisme, tout mène à la lutte contre les violences sexuelles» », sur 20minutes.fr, (consulté le )
- Coline Clavaud-Mégevand, « Culture du viol : quand notre société légitime la pédocriminalité », sur glamourparis.com, (consulté le )
- Aude Lorriaux, « Les figures de galants ou de libertins que nos intellos adulent sont des violeurs », sur Slate.fr, (consulté le )
- Inès Belgacem et Caroline Varon, « La drague est anti-féministe », sur streetpress.com, (consulté le )
- Le Deuxième texte, « Le Deuxième texte: "Une culture du viol à la française", de Valérie Rey-Robert », sur Apple Podcasts (consulté le )
- Pauline Grand d'Esnon, « Ligue du Lol : « Ils ont été engagés parce qu’ils harcelaient », Valérie Rey-Robert, féministe victime de leur cyber harcèlement », sur neonmag.fr, (consulté le )