Valérie Fratellini
Valérie Granier-Deferre, dite Valérie Fratellini, née le à Neuilly-sur-Seine, est une écuyère, une enseignante des arts du cirque et une directrice française d’école de cirque. Durant presque vingt ans, elle a également joué le clown blanc, en duo avec sa mère Annie Fratellini.
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Biographie
Valérie Fratellini est née à Neuilly-sur-Seine, en 1960, de l’artiste Annie Fratellini ( issue de la Famille Fratellini), et du cinéaste Pierre Granier-Deferre[1] - [2]. Elle n’est pas initialement élevée dans la tradition du cirque. Mais, adolescente, à 12 ans, elle rejoint dans l’une de leurs tournées sa mère Annie Fratellini et son deuxième époux Pierre Étaix, et se passionne pour la vie d’artiste de cirque. « La vie en caravane, le spectacle, c’était la liberté ! Je me suis dit : je veux faire ça ! »[3]. Son grand-père, Victor Fratellini, lui trouve un lieu, un vieux gymnase, à Pigalle, où d’anciens artistes s’entraînent[3]. Le mercredi après l’école, Valérie Fratellini y apprend l’acrobatie, puis le trapèze (sa difficulté à trouver un lieu de formation inspire à Pierre Étaix et Annie Fratellini la création en 1975 de la toute première école du cirque, à Paris, l'École nationale de cirque devenue en 2003 l'Académie Fratellini )[3]. Blessée lors d’un entraînement au trapèze, elle apprend pendant sa convalescence les rudiments de l’équitation[3].
Lorsque sa mère, Annie Fratellini, vers 1980, se sépare de son second mari, elle la sollicite pour constituer ensemble un duo de clowns, Annie interprétant l’Auguste, Valérie le clown blanc[1] - [4] - [2]. Ce duo joue jusqu’au décès d’Annie Fratellini, en 1997. Elle s’investit également dans l’École nationale de cirque en participant à la formation des élèves. Avec son compagnon Gilles Audejean, elle crée en parallèle en 1990 une troupe équestre, la troupe du Charivari, puis en 1999 la troupe Ô Cirque, avec notamment le spectacle Saudade, comprenant un numéro sur cheval où elle est en clown[5] - [2]. En 1991, à Noailles, dans le département de l'Oise, elle fonde l’Académie équestre du Moulin de Pierre, où sont enseignées l’équitation et la voltige[6] - [2]. Puis au début des années 2000, elle revient à l’Académie Fratellini et en devient la directrice pédagogique[2].
Références
- Catherine Bédarida, « Valérie Fratellini, fille et mémoire d'Annie », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Pascal Jacob, « Fratellini, Valérie [Neuilly-sur-Seine 1960] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1631
- Benoît Lagarrigue, « Valérie Fratellini, la piste aux écoles », Le Journal de Saint-Denis,‎ (lire en ligne)
- Thierry Voisin, « Billes de clown(esse) », L'Express,‎ (lire en ligne)
- « " Saudade " au Blanc-Mesnil », L’Humanité,‎ (lire en ligne)
- Farida Chadri, « Noailles : l’école des arts équestres menacée de disparaître », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :