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V barré

Le v barré, v, est une lettre additionnelle de l’alphabet latin utilisée comme symbole phonétique. Il est parfois aussi utilisé pour transcrire le v barré diagonalement qui a été utilisée dans l’écriture du danois aux XIe et XIIe siècles.

V barré
V v
V v
Graphies
Capitale V
Bas de casse v
Utilisation
Écriture alphabet latin

Utilisation

Le v barré diagonalement ‹ ꝟ › a été utilisée dans l’écriture du danois aux XIe et XIIe siècles, notamment dans le manuscrit de Flensbourg du Jyske Lov du 14e siècle ; cette lettre est transcrite avec un v barré horizontalement par certains auteurs dont notamment dans le Palæografisk atlas o_XV_1-0">[1], dans Det danske sprogs historie publié par Peter Skautrup (da) en 4 volumes de 1944 à 1968[2] ou encore plusieurs ouvrages de Johannes Brøndum-Nielsen[3].

La majuscule V barré est utilisée dans la notation atomique de Jöns Jacob Berzelius, utilisée à partir de 1827 au XIXe siècle, où les symboles avec une lettre initiale barrée représentent deux atomes, par exemple ‹ V › pour deux atomes de vanadium[4] - [5].

Friedrich Lorentz utilise le v barré dans sa grammaire du cachoube publiée en 1927[6].

Robert J. Gregg utilise le v barré ‹ v › dans une description phonologique du dialecte d’East Antrim comme substitut au symbole API [ʌ̱] dans un manuscrit de 1953 rédigé à la machine à écrire[7].

Andrés Teyolotzin Hasler Hangert utilise le v barré ‹ v › comme symbole phonétique pour une consonne fricative labio-dentale voisée [v] avec une ouverte étroite des lèvres dans une description du nahuatl de Tehuacán-Zongolica (en) publiée en 1996[8].

Représentation informatique

Le v barré n’a pas été codé dans un codage standard. Il peut être représenté approximativement à l’aide de la lettre V et de formattage ‹ V › et ‹ v › ou à l’aide de signe diacritique ‹ V̶ › et ‹ v̶ › ou ‹ V̵ › et ‹ v̵ ›.

Notes et références

  1. o_XV-1" class="mw-reference-text">Kaalund 1903, no XV.
  2. Skautrup 1944, p. 217-218.
  3. Brøndum-Nielsen 1950, § 52 Anm. 1, p. 78.
  4. Berzelius 1845.
  5. Jorpes 1966, p. 58.
  6. Lorentz 1927, p. 63.
  7. Gregg 2006.
  8. Hasler 1996, p. 91.

Sources

  • (de) Jöns Jacob Berzelius, Atomgewichts-Tabellen: Besonderer Abdruck aus Berzelius Lehrbuch der Chemie (3), (lire en ligne)
  • (de) Heinrich Ludwig Buff, Kurzes Lehrbuch der anorganischen Chemie, entsprechend den neueren Ansichten, Erlangen, Enke, (lire en ligne)
  • (en) Robert J. Gregg, « The phonology of an East Antrim dialect », dans Anne Smyth, Michael Montgomery, Philip Robinson, The academic study of Ulster-Scots, National Museums and Galleries of Northern Ireland, (ISBN 978-0902588639, lire en ligne)
  • [Hasler 1996] (es) AndrĂ©s Teyolotzin Hasler Hangert, El náhuatl de Tehuacán-Zongolica, Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en AntropologĂ­a Social, Ediciones de la Casa Chata, (ISBN 968-496-304-1)
  • (en) Johan Erik Jorpes (trad. Barbara Steele), Jac. Berzelius – his life and work, Stockholm, Almqvist & Wiksell, (rĂ©impr. University of California Press, Berkeley, 1970), 156 p. (ISBN 0520016289)
  • (da) Johannes Brøndum-Nielsen, Gammeldansk grammatik i sproghistorisk fremstilling, vol. 1, J. H. Schultz,
  • (da) Kristian Kaalund, Palæografisk atlas, vol. 1 : Dansk afdeling, København, Gyldendalske boghandel,
  • (pl + csb) Friedrich Lorentz, Gramatyka Pomorska, vol. 1, PoznaĹ„, Instytut Zachodnio SĹ‚owiaĹ„ski, (lire en ligne)
  • (da) Peter Skautrup, Det danske sprogs historie, vol. 1 : fra guldhornene til jyske lov, Gyldendal,

Voir aussi

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