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V'hello

V'Hello était le système de vélos en libre-service de la ville d'Aix-en-Provence, mis en service le . V'Hello était la déclinaison aixoise du système Cyclocity de JCDecaux, qui en assurait la gestion. Le service V'Hello proposait 200 vélos répartis sur 16 stations espacées d'environ 300 mètres. En raison d'une fréquentation particulièrement faible, il a été abandonné le [1].

V'Hello
Situation Drapeau de la France Aix-en-Provence
Type VĂ©los en libre-service
Entrée en service 21 mai 2007
Fin de service 31 mai 2011
Stations 16
Propriétaire Ville d'Aix-en-Provence
Exploitant JCDecaux
RĂ©seaux connexes Aix-en-bus

Tarifs

Comme pour des systèmes comparables dans d'autres villes, l'usager devait d'une part souscrire un abonnement et payer l'utilisation effective d'un vélo d'autre part.
Le tarif de l'abonnement Ă©tait de[2] :

  • 25 â‚¬ pour un an (abonnement longue durĂ©e)
  • € pour une semaine (abonnement courte durĂ©e)

La location d'un vélo était gratuite pendant la première demi-heure. Ensuite, les usagers devaient payer[2] :

  • 0,50 € pour la seconde demi-heure, puis 1 € par heure supplĂ©mentaire pour les abonnĂ©s longue durĂ©e
  • 1 € pour la seconde demi-heure, puis 2 € par heure supplĂ©mentaire pour les abonnĂ©s courte durĂ©e

Au coût exponentiel, ces tarifs étaient conçus pour encourager une rotation rapide des vélos. La durée de location maximale autorisée était de 24 heures.

Controverse et abandon du service

Station désertée après l'abandon du service (devant la gare en ).

En raison d'une frĂ©quentation particulièrement faible et le dĂ©ficit qui en rĂ©sultait pour la municipalitĂ©, le conseil municipal d'Aix-en-Provence a votĂ©, le , l'abandon du système V'Hello. En , un rapport de la Chambre rĂ©gionale des comptes avait pointĂ© du doigt un coĂ»t de 2 925 € par vĂ©lo et par an[1]. Initialement conclu pour une durĂ©e de 13 ans et pour un coĂ»t annuel de 790 000 €, le contrat portait sur l’installation et l’entretien de 300 mobiliers urbains d’information et d’affichage, de 224 Abribus et du dispositif V’Hello[3]. Ă€ la suite de la dĂ©cision d'abandonner le système huit ans avant son terme, la ville devra indemniser le gestionnaire. La fermeture du service a Ă©tĂ© effective le et les derniers Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© dĂ©montĂ©s le [1] - [3].

Les raisons de l'échec de la déclinaison aixoise du système Cyclocity sont discutées. Selon la ville, une publicité insuffisante et la difficulté de déplacement dans le centre historique expliqueraient en partie cette sous-utilisation du V’Hello[3]. JCDecaux estime que la localisation des stations choisie par la municipalité et l'absence de stations dans l'hypercentre (afin de préserver le cadre urbain historique) pourraient expliquer pourquoi le système n'a jamais vraiment trouvé son public[3].

Notes et références

  1. « Les V’Hellos, c’est vraiment fini ! », sur Blog de Brigitte Devesa, (consulté le )
  2. « V'hello - Les tarifs », sur vhello.fr (consulté le )
  3. « A Aix, JCDecaux retire ses vélos », sur Ville, Rail & Transports, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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