Věra Kohnová

Née à Plzeň en 1929, elle commença son journal intime à l'âge de douze ans, alors que la situation des Juifs de Plzeň se détériorait, et elle le tint pendant 5 mois, écrivant principalement sur ses sentiments personnels. Les derniers mots qu'elle y écrivit sont : « Nous sommes là jusqu'à demain, et après demain qui sait ce qu'il y aura. Bye-bye mon journal ! »

Le 22 janvier 1942, elle fut mise dans le Transport S, n° 519 (1004 déportés, 937 morts, 67 survivants) qui allait de Plzeň à Theresienstadt[1]. La dernière trace qu'on a d'elle date du 11 mars 1942, jour où on lui fit prendre le Transport Aa, n°408 (1001 déportés, 993 morts, 8 survivants) à destination du ghetto d'Izbica, un camp de transit.

Bien que Věra Kohnová et sa famille ne survécurent pas, son journal resta caché pendant 65 ans par Marie Kalivodová et Miroslav Matouš.

En 2006, il fut ensuite publié en tchèque, anglais et allemand (titre tchèque : Deník - Věra Kohnová, anglais : The Diary of Vera Kohnova, allemand : Das Tagebuch der Vera Kohnova), (ISBN 80-86057-40-2).

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  Melanie Kohnová, mère de Věra Kohnová. Photo : Jan Langhans.
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  Le journal de Věra Kohnová
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  Le journal de Věra Kohnová
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  L'immeuble où elle habita

• Hélène Berr : jeune Française juive qui tint un journal de 1942 à 1944
• Hanna Brady : jeune Tchécoslovaque juive victime de la Shoah qui inspira un reportage et un livre pour enfant Hana's Suitcase
• Helga Deen : Polonaise juive de 18 ans qui décrivit dans un journal intime son séjour dans le camp de concentration de Bois-le-Duc
• Anne Frank : auteure de Le Journal d'Anne Frank
• Petr Ginz : édita Vedem, tint un journal intime, dessina à Theresienstadt
• Etty Hillesum : jeune Néerlandaise juive et une mystique qui écrivit un journal intime (1941-1942) des lettres (1942-1943) depuis le camp de transit de Westerbork.
• David Koker (en)
• Rutka Laskier, jeune Polonaise juive qui tint un journal pendant 4 mois en 1943
• Ruth Maier, Autrichienne juive de 22 ans morte à Auschwitz qui écrivit un journal
• Lena Moukhina : adolescente soviétique qui tint un journal pendant le siège de Léningrad
• Sam Pivnik
• Yitskhok Rudashevski : avant de mourir à 15 ans, il relata en yiddish la vie du Ghetto de Vilnius dans son journal
• Tania Savitcheva, adolescente soviétique qui tint un journal pendant le siège de Léningrad
• Renia Spiegel, polonaise juive qui tint un journal intime entre ses 15 ans et ses 18 ans

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