VĂ©ronique Guillotin
Véronique Guillotin, née le , est une femme politique française membre du Parti Radical. Médecin de formation, elle est sénatrice de Meurthe-et-Moselle depuis 2017.
VĂ©ronique Guillotin | |
Fonctions | |
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Sénatrice française | |
En fonction depuis le (5 ans, 8 mois et 28 jours) |
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Élection | 24 septembre 2017 |
Circonscription | Meurthe-et-Moselle |
Groupe politique | RDSE |
Vice-présidente du conseil régional du Grand Est déléguée à la Sécurité, à la Santé et au Handicap | |
– (1 an, 9 mois et 24 jours) |
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Président | Philippe Richert |
Conseillère municipale de Villerupt | |
En fonction depuis le (3 ans, 3 mois et 15 jours) |
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Élection | 15 mars 2020 |
Maire | Pierrick Spizak |
– (9 ans et 6 mois) |
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Maire | Christiane Witwicki Alain Casoni |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDI-PRV (jusqu'en 2017) MR (2017-2021) Parti Radical (depuis 2021) |
Profession | MĂ©decin |
Biographie
Elle est mariée et mère de trois enfants.
Parcours académique et vie professionnelle
Diplômée de la faculté de médecine de Nancy I, elle soutient en 1989 la thèse : Des agranulocytoses à la salazopyrine: à propos d'une polyarthrite rhumatoïde et revue de la littérature. Par ailleurs titulaire d'un diplôme universitaire (DU) en nutrition et d'une capacité en gérontologie, elle choisit d'exercer la profession de médecin généraliste à Villerupt.
Elle exerce la médecine libérale jusqu'en 2010, date à laquelle elle rejoint le centre hospitalier Hôtel-Dieu de Mont-Saint-Martin, dans lequel elle occupera successivement les postes de coordinatrice de l'hospitalisation à domicile (HAD), puis de présidente de la commission médicale d'établissement (CME).
Carrière politique
Parallèlement à ses activités professionnelles, elle décide en 2007 de s'engager en politique en tant que suppléante d'Édouard Jacque aux élections législatives, puis en 2008 en devenant conseillère municipale dans sa commune de Villerupt, en Meurthe-et-Moselle, mandat qu'elle conserve jusqu'à son élection au Sénat en .
En 2009, elle rejoint le Parti radical, plus ancien parti politique français, devenu Mouvement radical.
Lors du scrutin de 2016, elle est élue au conseil régional du Grand-Est, au sein duquel elle exercera la fonction de vice-présidente chargée de la santé.
Depuis son élection au Sénat[1] en , et en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats, Véronique Guillotin choisit de ne conserver que son siège de conseillère régionale et de quitter ses fonctions de conseillère municipale et de vice-présidente de région.
Activités parlementaires
Membre du groupe RDSE au Sénat, elle siège à la commission des affaires sociales et exerce la fonction de vice-présidente de la commission des affaires européennes. Investie sur les questions de santé publique, elle a co-écrit en 2018 un rapport d'information sur l'accès précoce aux médicaments innovants avec ses collègues Catherine Deroche et Yves Daudigny.
Elle est également membre de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), secrétaire de la mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (MECSS) et membre de la mission d'information sur la pénurie de médicaments et de vaccins.
Le 3 juin 2021, elle dépose, avec deux autres sénateurs, un rapport[2] intitulé "Crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés", dans le cadre de la délégation à la prospective. Les auteurs assument que "le rapport défend une position claire : à l’avenir, nous devrons recourir bien plus fortement aux outils numériques, en assumant si nécessaire des mesures plus intrusives, mais aussi plus ciblées et limitées dans le temps" et imaginent "Le Crisis Data Hub, une plateforme sécurisée de collecte et d’échange de données dont l’unique fonction est de répondre aux situations de crise (sanitaire ou autre), lorsque des croisements de données massifs et dérogatoires deviennent indispensables, pour sauver des vies sans condamner le pays", par exemple, "croiser les données médicales avec des données de géolocalisation" mais aussi avec les données des entreprises privées, "opérateurs de téléphonie, entreprises de transport, établissements financiers, etc.". Ils préconisent l’"envoi automatique d’un SMS à tout individu qui s’éloignerait de son domicile pendant le couvre-feu", voire "une information en temps réel des forces de l’ordre", "une désactivation du titre de transport ou des moyens de paiement du contrevenant", ou encore "une amende prélevée automatiquement sur son compte bancaire, comme le font des radars routiers". Le journal suisse "Le Temps" s'inquiète[3] : "Les élus suggèrent de créer une véritable société de surveillance en cas de nouvelle crise majeure, en contrôlant de très près les agissements des citoyens et en restreignant sensiblement leurs libertés individuelles."
Vie associative et bénévolat
Impliquée dans la vie associative et sportive de son département, Véronique Guillotin est passionnée de judo. Ceinture noire et troisième dan, elle a officié durant 27 années à la présidence du judo club de Villerupt, devenu par la suite Judo 3 Frontières[4].
Elle a obtenu la MĂ©daille d'or de la jeunesse et des sports, et de l'engagement associatif en 2018.
Notes et références
- Sénat français, « Mme Véronique Guillotin, sénatrice de Meurthe-et-Moselle (Grand Est) - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
- « Crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés », sur www.senat.fr (consulté le )
- « En France, la tentation de créer une société sous surveillance », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Ville de Villerupt - Site officiel - JUDO 3 FRONTIERES », sur www.mairie-villerupt.fr (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :