Université Roi Juan Carlos
L'université Roi Juan Carlos (en espagnol, Universidad Rey Juan Carlos - URJC ) est établissement d'enseignement supérieur situé dans la Communauté de Madrid, en Espagne.
Roi Juan Carlos
Fondation |
---|
Type |
Université publique libre |
---|---|
Nom officiel |
Universidad Rey Juan Carlos |
RĂ©gime linguistique | |
Recteur |
Fernando Suárez Bilbao |
Devise |
Non nova, sed nove |
Membre de |
Association des universités européennes, Conferencia de Rectores de las Universidades Españolas (d) |
Site web |
Étudiants |
37 939 |
---|---|
Enseignants |
1 962 |
Histoire
Fondée le , son nom rend hommage au roi Juan Carlos Ier d'Espagne. L'université est créée par le gouvernement régional d'Alberto Ruiz-Gallardón, qui veut en faire un espace universitaire sous l'influence idéologique et académique du Parti populaire (PP), imitant l'université Charles-III de Madrid, installée sept ans plus tôt par le Parti socialiste[1].
Implantations
L'université se répartit sur cinq sites de la Communauté de Madrid, à Alcorcón, Aranjuez, Fuenlabrada, Madrid (Vicálvaro) et Móstoles.
Facultés et écoles
- Faculté des sciences de la santé
- Faculté des sciences juridiques et sociales
- Faculté des sciences de la communication
- École supérieure des sciences expérimentales et de technologie (ESCET)
- École technique supérieure d'ingénierie des télécommunications (ETSIT)
- École technique supérieure d'ingénierie informatique (ETSII)
- Faculté des sciences économiques et gestion d'entreprise
Polémiques
En 2018, l’université est au cœur d’un scandale appelé le « mastergate »[2]. Au mois de mars, le journal eldiario.es révèle que la présidente de la région de Madrid Cristina Cifuentes aurait obtenu son master à l’université de manière frauduleuse, sans participer aux cours ni aux examens[3]. Elle finit par démissionner. Le dirigeant du Parti populaire Pablo Casado est également épinglé pour un diplôme en droit des régions sans cours ni examen[4]. Face aux polémiques, l’université annonce la fermeture de son institut de droit public en [5]. En septembre, c’est la ministre socialiste de la Santé Carmen Montón qui doit à son tour démissionner en raison d’une manipulation de ses notes pour l’obtention de son master en études de genre[2].
Notes et références
- (es) Juan José Fernández, « URJC, bastión universitario del PP », El Periódico de Catalunya,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Espagne : la ministre de la santé contrainte à la démission à cause d’un diplôme falsifié », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Eddie Rabeyrin, « L’Espagne secouée par le « Mastergate » », sur la-croix.com, (consulté le ).
- Catherine Gouëset, « Espagne: le diplôme en toc du nouveau chef de la droite », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- (es) EFE, « La URJC cerrará el Instituto de Derecho Público tras la polémica con el máster que cursaron Cifuentes y Casado », sur elmundo.es, (consulté le ).