Union pour le changement et le progrès
L'Union pour le changement et le progrès (UCP) est un parti politique algérien. Il a obtenu son agrément en 2013 après en avoir déposé une demande en 2012[1]. Le système politique algérien dans un contexte de soulèvement régional, dit printemps arabe a ouvert le champ politique à de nouvelles formations politiques.
Histoire
Financement
Les partis agréés en 2012 et 2013 ne reçoivent pas de subvention, ni de locaux pour abriter leur activité politique, contrairement aux partis agréés avant cette date. Le parti est actif grâce aux cotisations de ses membres.
Participations aux Ă©lections
L’UCP n’a jamais participé aux élections locales, législatives ou présidentielle depuis sa naissance. Cependant, sa présidente a déclaré dans une émission télévisée sa volonté de se présenter à l'élection présidentielle de 2019[2].
Le parti est un membre fondateur du mouvement Mouwatana, qui allie société civile et partis politiques[3].
En 2019, l’UCP a soutenu la candidature de Ali Ghediri à l’élection présidentielle avant de se retirer pour rejoindre le Hirak populaire[4].
Hirak
L’UCP a appelé depuis le 22 février à occuper la rue dans le cadre de manifestations pacifiques qui ont lieu entre 2019 et 2021 en Algérie. Sa présidente fait partie du Comité national pour la libération des détenus chargé de défendre les détenus du Hirak depuis sa naissance en 2019[5].
Justice
Le 22 avril 2021, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire avait fait part, dans un communiqué, de poursuites judiciaires contre le parti présidé par Zoubida Assoul dont la situation est, à ses yeux, “illégale”[6]. Le 20 janvier 2022, le Conseil d’État a rejeté la demande du ministère de l’Intérieur concernant la suspension de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), et a donnée raison à l'UCP[7].
Dirigeants
L’UCP est fondé et présidé par Zoubida Assoul depuis sa création. Le bureau exécutif a été renouvelé 3 fois depuis sa création. Lors du dernier congrès tenu en avril 2021 dans un contexte sanitaire exceptionnel dû à la pandémie de Covid-19, Zoubida Assoul a été reconduite à la tête du parti à l’unanimité[8]. Lors du même congrès, l'homme d'affaires Slim Othmani, a été élu vice-président du parti[9].
Références
- Bouzid ICHALALENE, « Portrait de Zoubida Assoul, l’avocate devenue un symbole du combat pour les libertés », sur INTERLIGNES Algérie, (consulté le )
- « Zoubida Assoul estime que le 4e mandat a bloqué l’Algérie : «Le 5e mandat serait une catastrophe pour notre pays », sur Algeria-watch, (consulté le ).
- « Zoubida Assoul : Nul n’a le droit de mesurer le patriotisme des Algériens », sur Reporters, (consulté le ).
- « Ayant soutenu le candidat Ali Ghediri : Zoubida Assoul appelle au retrait de tous les candidats à la présidentielle », sur El-watan, (consulté le ).
- « Zoubida Assoul », sur Lesoir.be, (consulté le ).
- https://www.kreo-agency.com, « LE CONSEIL D’ÉTAT VIENT D’AJOURNER SON AFFAIRE EN RÉFÉRÉ : L’UCP dans le flou - L’Actualité : Liberté », sur www.liberte-algerie.com (consulté le )
- « Algérie. Dans le cadre de la répression, les partis politiques se retrouvent dans le collimateur des autorités », sur Amnesty International, (consulté le )
- Ouramdane Mehenni, « L'UCP de Zoubida Assoul répond au ministère de l'Intérieur », sur Algerie Eco, (consulté le )
- « ZOUBIDA ASSOUL, PRÉSIDENTE DE L’UCP - Les prochaines élections seront boudées par les Algériens », sur Liberté, (consulté le ).