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Une robe noire pour un tueur

Une robe noire pour un tueur est un film français réalisé par José Giovanni, sorti en 1981.

Une robe noire pour un tueur

Titre original Une robe noire pour un tueur
Réalisation José Giovanni
Scénario José Giovanni
Acteurs principaux
Sociétés de production France Régions 3 Cinéma - Selta Films - U.P.C.T.
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Durée 105 minutes
Sortie 1981

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Condamné à mort pour le crime d'un policier, Simon Risler parvient à s'évader, mais il est blessé par balle par des policiers à ses trousses. Il se réfugie chez Florence Nat, son avocate, renommée pour défendre les cas désespérés. Elle demande à son ex, Alain Rivière, ancien chirurgien, de le soigner, puis de le cacher dans son repaire où il aide des drogués à se réinsérer. Assisté par son avocate, "la robe noire", Risler tente de faire la lumière sur le meurtre dont il est accusé, affaire dans laquelle des agents de la Brigade des finances sont mêlés.

Fiche technique

  • Titre : Une robe noire pour un tueur
  • RĂ©alisation : JosĂ© Giovanni
  • ScĂ©nario : JosĂ© Giovanni
  • DĂ©cors : Willy Holt
  • Directeur de la photographie : Jean-Paul Schwartz
  • Son : Guy Villette
  • Montage : Henri LanoĂ«
  • Musique : Olivier Dassault
  • Production : Elie Kfouri - Gabriel Boustani (producteur dĂ©lĂ©guĂ©) - Georges Casati (directeur de production)
  • SociĂ©tĂ©s de production : France RĂ©gions 3 CinĂ©ma - Selta Films - U.P.C.T.
  • SociĂ©tĂ© de distribution : Prodis
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France
  • Format : Couleur -
  • Genre : policier
  • DurĂ©e : 105 minutes
  • Tournage Annie Girardot : Ă  partir du 3 juin 1980.
  • Lieux de tournage : notamment Ă  BrĂ©ançon (95) (la ferme de la Laire), Corbeil (91) (Maison d’arrĂŞt), FrĂ©mainville (briquetterie) ; Fresnes (parloir de la prison) ; Paris (rue de la Grande ArmĂ©e ; 11 bis rue Edouard DĂ©taille, Paris 17e : appartement de Florence ; le cafĂ© face Ă  la Prison de la SantĂ©) ; Versailles (Palais de Justice) ; Chalifert (77) (Ă©cluse).
  • Date de sortie :

Distribution

Le saviez-vous ?

  • La scène de la guillotine a Ă©tĂ© tournĂ©e dans l'authentique maison d'arrĂŞt de Corbeil (91), qui avait servi de lieu de tournage Ă  la sĂ©quence finale de "La Machine" de Paul Vecchiali en 1977, et en 1980 Ă©galement, Ă  la fin de l'Ă©pisode "L'Ă©chafaud magique", l'adaptation tĂ©lĂ©visuelle de FantĂ´mas par Claude Chabrol.
  • Ils faisaient dĂ©jĂ  partie de distributions de films avec Annie Girardot : Bruno CrĂ©mer dans La bande Ă  Bonnot (1968), Mathieu Schiffman interprĂ©tait le rĂ´le de Vincent dans La clĂ© sur la porte (1978) et Patrick Guillaume le rĂ´le du jeune conjurĂ© dans La dernière nuit (TV-1980).
  • Box office France : 621.384 entrĂ©es.
  • JosĂ© Giovanni est nĂ© le 22 juin 1923 Ă  Paris et est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Lausanne (Suisse) le 24 avril 2004.

Annie Girardot et la critique

(Travail de recherche et archives du biographe référent d'Annie Girardot : Alan O'Dinam)

  • JosĂ© Giovanni dĂ©clare avoir Ă©crit ce rĂ´le d’avocate pour Annie. « Ca m’intĂ©ressait de la voir Ă©voluer dans un personnage qui est une femme de caractère, qui fait face Ă  des situations difficiles, des situations de “polar” ».
  • Jacques Siclier parle, dans TĂ©lĂ©rama, de « bon film de sĂ©rie », prĂ©cisant qu’ « Annie Girardot compose son personnage avec flamme, tout en gardant son image de vedette ».
  • Marc Esposito, dans Première, dit son bonheur de ce film dans lequel « Claude Brasseur, Annie Girardot, Bruno CrĂ©mer et Jacques Perrin n’avaient pas Ă©tĂ© aussi convaincants depuis bien longtemps ».
  • Michel PĂ©rez regrette toutefois de n’avoir pu trouver, chez les personnages, la moindre densitĂ© romanesque. Il prĂ©cise : « Il ne faut pas en demander tant. Annie Girardot se lance dans son numĂ©ro habituel sans trop s’occuper de ce que font ses partenaires.. ».
  • Robert Chazal, au contraire, admire « la force, la spontanĂ©itĂ© et la sensibilitĂ© d’Annie Girardot », mais Nord-Eclair regrette qu’on ait dĂ©jĂ  beaucoup trop vu Annie Girardot en courageuse petite bonne femme.
  • "Annie Girardot tellement juste, tellement sensible, tellement impressionnante, tellement attendrissante... Il Ă©tait juste qu’un film de cette gravitĂ© lĂ  reposât sur elle". (Didier Decoin, V.S.D., 15-1-81)
  • "Annie Girardot compose très bien, avec flamme, son personnage d’avocate tout en gardant, pour le spectateur son image de vedette". (Jacques Siclier, Le Monde, 17-1-81)
  • "Annie Girardot se lance dans son numĂ©ro habituel sans trop s’occuper de ce que font ses partenaires". (Michel PĂ©rez, Le Matin, 21-1-81)
  • "Et puis il y a Mme Girardot qui girardote. Cette stakhanoviste du cinĂ©ma de consommation (Ă  200 briques le cacheton, le temps presse) a le trĂ©molo programmĂ©, la sensibilitĂ© sur commande, la prunelle en boĂ®te automatique. Elle en remet tant que cela finit par dĂ©border, un coup Ă  vous noyer". (Patrice Vautier, Le Canard EnchaĂ®nĂ©, 21-1-81)
  • "Les acteurs font ce qu’ils peuvent mais comment Girardot, Brasseur, Bruno CrĂ©mer parviendraient-ils Ă  donner vie Ă  ces guignols ?" (Georges Charensol, Les Nouvelles LittĂ©raires n°2771, 22-1-81)
  • "Ce n’est pas un mauvais film, c’est du mĂ©tier pour le rĂ©alisateur et du talent, un peu trop exhibitionniste avec Annie Girardot qui se renouvelle de moins en moins, pour les acteurs, c’est du mĂ©tier et du talent dĂ©pensĂ©s pour pas grand-chose, sinon pour rien". (A.C., L’HumanitĂ©, 28-1-81)
  • "Annie Girardot, toujours la mĂŞme dans son numĂ©ro de dame incorruptible, lissĂ©e par le rĂ´le, tellement banale qu’on finit par regretter sa fantaisie passĂ©e quand elle Ă©tait l’inoubliable “Madame Marguerite” au théâtre". (Anne de GaspĂ©ri, Le Quotidien de Paris, 9-2-81)


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