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Une gare pour deux

Une gare pour deux (Вокзал для двоих, Vokzal dlya dvoikh) est un film soviétique réalisé par Eldar Riazanov, sorti en 1983.

Une gare pour deux

Titre original Вокзал для двоих
Vokzal dlya dvoikh
RĂ©alisation Eldar Riazanov
Scénario Émile Braguinski
Eldar Riazanov
Pays de production Drapeau de l'URSS Union soviétique
Genre drame
DurĂ©e 141 minutes
Sortie 1983

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Une soirée d'hiver glaciale. Dans une colonie pénitentiaire de travail quelque part en Sibérie, l’appel du soir. Le prisonnier Platon Sergueïevitch Ryabinine, musicien, est informé que sa femme est venue le voir et a loué une chambre dans un village situé à 10 kilomètres de la colonie. Il lui est également ordonné de récupérer son accordéon. Il peut refuser d'aller au rendez-vous, mais pas de refuser de suivre les instructions de ses supérieurs. Il est également prévenu qu'être en retard à l’appel du matin équivaut à une évasion. Sur le chemin du village, Platon se souvient de ce qui lui est arrivé peu de temps avant sa condamnation...

Platon voyage dans le train « Moscou - DouchanbĂ© » jusqu'Ă  la ville de GriboĂŻedov. A la gare intermĂ©diaire de Zastoupinsk, il descend pour dĂ©jeuner au restaurant de la gare. Le repas s'avère si mauvais que Platon refuse de le manger. Au moment oĂą les passagers se lèvent pour regagner le train, la serveuse VĂ©ra Nefedova s’efforce de les faire payer pour le repas. Platon refuse, arguant du fait qu’il n’a rien mangĂ©. Il s’accroche avec VĂ©ra, et pendant ce temps, le train repart sans lui. Le directeur adjoint de la gare promet de mettre Platon dans le prochain train dans la soirĂ©e du mĂŞme jour.  Le lieutenant de police Nikolacha convainc Platon qu'il vaut mieux payer ce qu’il doit pour le dĂ©jeuner. Platon finit par payer, de mauvaise grâce, et VĂ©ra se moque de lui.

Par un autre train, l’amant de Véra, le contrôleur Andreï, arrive à la gare. Il apporte deux valises de melons pour que Véra les vende au marché local. Andreï demande à Platon de surveiller les melons, lui prend prenant son passeport comme garantie. Et il entraîne Véra dans le train. Mais elle hésite cette fois-ci devant cet amant toujours pressé. L'arrêt du train est raccourci, Véra redescend, le train repart, et Andreï repart avec le passeport de Platon. Sans passeport, Platon ne peut pas prendre le prochain train et il est contraint de rester à Zastoupinsk jusqu'à ce qu'Andreï repasse. Dans la journée, Platon et Véra se croisent plusieurs fois à la gare et finissent par se réconcilier. Après un banquet de mariage, Véra décide d'organiser un hébergement pour Platon à l'hôtel Intourist, mais la gardienne Marina refuse. Le soir, Véra rate le dernier autobus et est obligée de passer la nuit à la gare avec Platon, partageant son sort et un dîner « royal » - les restes des plats du banquet de mariage. La nuit, un voleur à la tire dérobe le portefeuille de Platon endormi. Afin de récupérer un peu d’argent, Platon tente de vendre des melons laissés par Andreï au marché, et Véra l’aide. Le soir, il invite Véra au restaurant de la gare. Pour payer les dîners, il joue du piano avec la généreuse permission du pianiste local, Chourik.

A la tĂ©lĂ©vision, Platon montre sa femme Ă  VĂ©ra : elle prĂ©sente les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques Ă  la tĂ©lĂ©vision. Il lui raconte comment celle-ci a renversĂ© un homme au volant d'une voiture et l’a tuĂ©. Elle l’a ensuite accusĂ©, disant que c’était lui qui conduisait. Maintenant, Platon attend son procès, et il s'est engagĂ© par Ă©crit Ă  ne pas quitter les lieux. Mais il se rend secrètement Ă  GriboĂŻedov pour voir son père gravement malade et qu'il craint de ne pas retrouver vivant après sa libĂ©ration. VĂ©ra essaie pour la deuxième fois d'organiser une nuit pour Platon Ă  l’Intourist. Julia, de service cette nuit-lĂ , accepte. Mais après un certain temps, elle revient sur son accord : en raison du mauvais temps, un groupe de touristes en route pour Moscou, arrive Ă  l’hĂ´tel. Platon et VĂ©ra passent cette fois-lĂ  la nuit dans le compartiment d’un wagon au dĂ©pĂ´t.

Le lendemain, AndreĂŻ arrive et rend son passeport Ă  Platon. VĂ©ra rompt ses relations avec AndreĂŻ. Jaloux, il provoque une bagarre entre lui et Platon, et il le bat. Puis il s’arrange avec la police et s'en va. VĂ©ra achète un billet de train Ă  Platon.  Puis elle dit qu'elle a contactĂ© sa femme par tĂ©lĂ©phone (auparavant Platon lui avait donnĂ© son numĂ©ro de domicile) afin d’essayer de la convaincre de ne pas gâcher sa vie. Cette dernière a refusĂ© et affirmĂ© qu'elle ne sait pas du tout conduire une voiture.  Sur le quai, VĂ©ra et Platon se disent au revoir et Platon quitte Zastoupinsk...

Retour au prĂ©sent. Platon arrive au village, sort son accordĂ©on de l'atelier et sort Ă  contrecĹ“ur pour rencontrer sa femme, mais dĂ©couvre que ce n'est pas sa femme qui est venue le voir, mais VĂ©ra. Ils se retrouvent... Le matin, ni Platon ni VĂ©ra n'entendent le rĂ©veil, et lorsqu'ils se rĂ©veillent, il ne leur reste que 1 heure et 20 minutes pour faire Ă  pied les 10 km pour aller au camp avant l’appel du matin. Platon doit courir jusqu'Ă  la colonie avec son accordĂ©on, et VĂ©ra court avec lui. La clĂ´ture du camp et les tours sont enfin tout proches, mais de fatigue Platon ne peut plus marcher et n'arrive pas Ă  ĂŞtre dans le camp au moment de l’appel.

Les gardiens se rendent compte de l’absence du prisonnier Ryabinine. Véra demande alors à Platon de jouer de l'accordéon. Les gardiens dans la cour de la prison, l’entendent et le considèrent comme présent à l'heure réglementaire.

Fiche technique

Distribution

SĂ©lection

Notes et références

    Liens externes

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