Tunnel de Tartaiguille
Le tunnel de Tartaiguille est un tunnel ferroviaire français de la LGV Méditerranée. Il est situé sur le territoire des communes de La Roche-sur-Grane et de Roynac, dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Tunnel de Tartaiguille | ||||
Type | tunnel ferroviaire | |||
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Géographie | ||||
Pays | France | |||
Département | Drôme | |||
Communes | La Roche-sur-Grane Roynac |
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Itinéraire | LGV Méditerranée | |||
Coordonnées | 44° 40′ 28″ nord, 4° 55′ 49″ est | |||
Exploitation | ||||
Exploitant | SNCF | |||
Caractéristiques techniques | ||||
Écartement | 1 435 mm | |||
Longueur du tunnel | 2 430 mètres | |||
Nombre de tubes | 1 | |||
Nombre de voies par tube | 2 | |||
Construction | ||||
Ouverture à la circulation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
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Il est mis en service en 2001 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
Établi à 260 mètres d'altitude moyenne[1], le tunnel de Tartaiguille, long de 2 430 mètres, est établi entre les points kilométriques (PK) 531,615 et 534,045 de la LGV Méditerranée, située entre les gares de Valence-Rhône-Alpes-Sud TGV et Avignon-TGV et plus précisément entre le viaduc de la Grenette, sur la Grenette, et l'ouvrage d'art sur le Roubion[2].
Située sur la section technique de Chaufonde à Les Ponsardes il a son entrée nord sur la commune de La Roche-sur-Grane et sa sortie sud sur la commune de Roynac[1].
Histoire
Le tunnel de Tartaiguille est officiellement mis en service le par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la LGV Méditerranée[3].
Caractéristiques
Le tunnel est constitué d'un tube bidirectionnel à double voie, une voie pour un sens long de 2 430 m.
Il a été creusé par des machines à attaque ponctuelle sous le col de Tartaiguille principalement dans des argiles marneuses et dans de la marne. D'importantes difficultés ont été rencontrées dans les argiles, la montagne se « refermait ». Il a été fait appel à un ingénieur italien, le professeur Lunardi, qui a convaincu la SNCF de continuer le creusement en pleine section. Des boulons en fibre de verre longs de 24 m ont été posés devant le front de taille pour consolider le terrain. La machine les a progressivement détruits en avançant et des cintres métalliques ont été posés sur la voûte ainsi que le béton de finition.
Notes et références
- « Inventaire des tunnels ferroviaires de France : fiche Tunnel de Tartaiguille (LGV) » [PDF], sur cetu.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [752/4] Valence-TGV - Avignon-TGV (LGV) », p. 104.
- Gérard-François Dumont et Gabriel Wackermann, Géographie de la France : mutations humaines et économiques, Éllipses, , 300 p. (ISBN 978-2-7298-1275-1, lire en ligne), p. 15
Voir aussi
Bibliographie
- M.Paulus, J. M. Estre, D. Michel et E. Mathieu, « Le tunnel de Tartaiguille : Méthode pleine section pour la traversée des argiles », Travaux (revue technique des entreprises de travaux publics), no 742,‎ , p. 74-9 (résumé).
- Daniel André, B. Dardard, A. Bouvard et Jacques Carmes, « La traversée des argiles du tunnel de Tartaiguille », Tunnels et ouvrages souterrains, no 153,‎ , p. 181-190,
- A. Bouvard, E. Boidy et G. Colombet, « Validation des méthodes de dimensionnement du confortement du front de taille des tunnels profonds : application au tunnel de Tartaiguille », dans Travaux en souterrain, ambitions et réalités : (Congrès journées d'études internationales, Paris, 25-28 octobre 1999), Association française des travaux en souterrain, (présentation en ligne), p. 65-72.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- [PDF] Le tunnel de Tartaiguille sur l'inventaire des tunnels ferroviaires français.