Tricotage des Vosges
La société Tricotage des Vosges créée en 1994 par Jacques Marie, ancien directeur de DIM, est une entreprise familiale française rassemblant les marques de chaussettes et collants Bleuforêt et des chaussettes Olympia.
Tricotage des Vosges | |
Création | 29 septembre 1994 |
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Fondateurs | Jacques Marie |
Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration |
Siège social | Vagney France |
Direction | Vincent Marie (depuis 2014) |
Activité | Fabrication d'articles chaussants à mailles |
Effectif | 235 au 30 juin 2018 |
SIREN | 398356246 |
Site web | www.tricotagedesvosges.fr |
Chiffre d'affaires | 21 320 800 € au 30 juin 2018 |
Résultat net | 678 400 € au 30 juin 2018[1] |
Historique
Fin 1994, à la suite de l'annonce de DIM de la délocalisation de sa production de chaussettes, le président en place, Jacques Marie quitte DIM pour reprendre, à titre personnel, l’usine vosgienne de Vagney (18,000 m2, 220 emplois) destinée à être fermée[2] - [3]. Il crée sa propre société, appelée Tricotage des Vosges[4]. Afin de faire face à ce défi industriel, les machines de l'usine de Vagney sont modernisées et le personnel formé.
Tricotage des Vosges lance sa propre marque de chaussettes et collants pour hommes et femmes qu'elle nomme Bleuforêt[4] - [5]. Cette production est sur le site de Vagney[4] - [6]. En 2010, Tricotage des Vosges reprend la marque de chaussettes Olympia en liquidation judiciaire[4] - [7]. Les chaussettes Olympia sont produites en Europe, en partie en Bulgarie et en partie en France, sur les sites de Vagney et de Romilly-sur-Seine[4] - [8]. Cinq années ont été nécessaires pour parachever la fusion. Les deux marques sont complémentaires, Bleu Forêt étant positionnée plus haut de gamme qu'Olympia[4] - [8].
En 2015, Tricotage des Vosges compte 240 salariés, répartis sur trois sites à travers la France: 168 à Vagney, 62 à Romilly et 10 à Paris. L'entreprise se concentre sur ses propres marques et progresse à l'export[9].
L'usine de Vagney est équipée de 230 métiers à tricoter circulaires de dernière génération. La société investit régulièrement pour améliorer son parc de machines[4] - [6]. Outre la haute technicité du tricotage, l’usine est équipée de formeuses et de machines permettant le contrôle automatique de conformité: 30.000 paires de chaussettes et collants sont produites chaque jour.
Notes et références
Références
- https://www.societe.com/societe/tricotage-des-vosges-398356246.html
- « Dans les Vosges, Bleuforêt tient le coup malgré la défection de Dim », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- Laurent Bodin, « Bleuforêt, bien dans ses chaussettes », Alsace.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Bruna Basini, « La longue marche des chaussettes des Vosges », Le Journal du dimanche,‎ , p. 22
- « Bleu Forêt : la chaussette Made in Vosges - Made In France Première Vision », Made In France Première Vision,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Les chaussettes Bleuforêt filent toujours le " made in France " », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Laurent Locurcio, « Olympia rejoint Tricotage des Vosges », LSA,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Tricotage des Vosges relocalise pour partie les chaussettes Olympia », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « La chaussette française se remonte le moral », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )