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Tribunal judiciaire de Bordeaux

Le tribunal judiciaire de Bordeaux, anciennement tribunal de grande instance, est une juridiction du premier degré de l'ordre judiciaire. Il est situé à Bordeaux, dans le nouveau palais de justice, réalisé en 1998 par le cabinet d'architectes Richard Rogers, auteur du centre Pompidou à Paris.

Tribunal judiciaire de Bordeaux
Nouveau bâtiment du palais de justice.
Présentation
Type
Style
Architecte
Construction
1998
Propriétaire
État français
Patrimonialité
Logo monument historique Patrimoine XXe s. (2007, nouveau bâtiment)
Remplace
Tribunal de grande instance de Bordeaux (d), tribunal d'instance de Bordeaux (d)
Localisation
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Commune
Adresse
30 Rue des Frères Bonie, 33000 Bordeaux
Coordonnées
44° 50′ 11″ N, 0° 34′ 49″ O
Localisation sur la carte de Bordeaux
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Localisation sur la carte de France
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L'édifice a été labellisé Patrimoine du XXe siècle en 2007.

Localisation

Le tribunal est situé dans l'îlot judiciaire de Bordeaux, qui comprend aussi la Cour d'appel (dans l'ancien palais de justice), et l'École nationale de la magistrature. Cet îlot, initialement dessiné en 1846 par Joseph-Adolphe Thiac, qui comprenait aussi une prison, se trouve à l'emplacement de l'ancien fort du Hâ, dont il ne subsiste que deux tours, augmentée d'un troisième, nouvelle et carrée, disposée à l'angle de la place Pey-Berland.

Histoire

Le nouveau palais de justice, abritant le tribunal judiciaire (anciennement tribunal de grande instance), a été réalisé en 1998 par le cabinet d'architectes Richard Rogers à l'époque où se tenait dans l'ancien bâtiment le procès Papon. Il est inauguré en 1998 par Alain Juppé, maire de Bordeaux[1].

Architecture

Le bâtiment présente une architecture audacieuse symbolisant la transparence de la justice[2]. Construit autour des idées d'ouverture et d'accessibilité, le bâtiment affiche clairement sa fonction et son organisation[3].

Les salles d'audience sont des coques de bois, en lévitation sur des coupelles de béton et protégées par une immense cage de verre à contreventement par raidisseurs en verre[4]. La forme de ces coques de bois est sujette à interprétation. Elles peuvent évoquer des ruches, des graines, des cuves vinicoles.

L'éclatement des raidisseurs de verre de la façade a nécessité leur remplacement par des haubans d'acier en 1999. A cause de problèmes électriques, une salle d'audience a été détruite par un incendie en 2010[5]. La chute de parements de bois tapissant l’intérieur d'une salle d'audience[6] a nécessité leur révision et leur fixation en 2017. L'ensemble du système de ventilation a été revu en 2018.

Affaires célèbres

Notes et références

  1. Bernard Lachaise, Chaban, le bâtisseur : 50 ans d'architecture et d'urbanisme à Bordeaux, [Bordeaux], Le Festin Editions, (ISBN 978-2-36062-138-5 et 2-36062-138-6, OCLC 927159840), p. 142
  2. Nicolas César, « A Bordeaux, le rêve d'une justice transparente », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Richard Rogers, « Le nouveau Tribunal de Grande Instance de Bordeaux », sur idhbb.org, Institut des droits de l'homme du barreau de Bordeaux (IDHBB) (consulté le ).
  4. « Tribunal de grande instance (Bordeaux) », sur aquitaine.culture.gouv.fr, DRAC Aquitaine (consulté le ).
  5. « Incendie au tribunal », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Élisa Artigue-Cazcarra, « Tribunal de Bordeaux : une grosse planche s’effondre, les salles d’audience sont fermées », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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