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Transport ferroviaire au Liban

Au Liban, le transport ferroviaire a cessé toute fonction depuis le milieu des années 1990 en raison des dégradations subies pendant la guerre civile libanaise, qui n'ont jamais été réparées depuis.

Plusieurs tentatives de remise en état se sont soldées par des échecs.

La construction du réseau

Voie à crémaillère sur la ligne Beyrouth – Damas
  • Le réseau en 1895
    Le réseau en 1895
  • Le réseau en 1906
    Le réseau en 1906
  • Le réseau en 1911
    Le réseau en 1911
  • Le réseau en 1942
    Le réseau en 1942

Le déclin du réseau

Locomotive à l'abandon à Tripoli

En 1942, le réseau libanais est à son expansion maximale. Il totalise 417 km et 45 gares.

Le , les tunnels frontaliers de Ras Naqoura sont dynamités par les troupes israéliennes pour empêcher une invasion arabe. Le réseau libanais s'arrête désormais à Naqoura.

Pendant la guerre civile libanaise (1975-1990), les installations sont endommagées par les combats et petit à petit tout trafic est interrompu. Les derniers services réguliers, le transport de ciment de la cimenterie de Chekka à Beyrouth, cessent en 1997.

Petit à petit, l'emprise des lignes est reprise par la route à Beyrouth, Tripoli et Saïda. Des portions de voie posées près des plages sont emportées par la mer. Les installations et les matériels sont saccagés.

En 2002, précisément les 17 et , des accords sont signés entre le Liban et la Syrie pour la réhabilitation des lignes Tripoli - Homs et Rayak - Damas. Mais en 2005, l'assassinat du premier ministre libanais Rafik Hariri interrompt leur mise en œuvre.

Projets de remise en état

En 2002, le projet de réouverture de la ligne reliant Tripoli à Homs, en Syrie, a échoué en raison des relations entre les deux pays[1].

En 2014, deux millions d'euros de la Banque européenne d'investissement ont été octroyés pour étudier la reconstruction du chemin de fer libanais[2].

En 2019, la Chine annonce son intérêt de reconstruire le réseau ferroviaire libanais, dans le cadre d'un projet plus grand de le relier à Damas et Alep[3].

Les projets de reconstruction font face à la corruption, à la bureaucratie, et à la poursuite de la guerre civile syrienne[4].

Liste des lignes

Réseau ferré du Liban
Ligne longueur
(en km)
Villes desservies date de
mise en service
écartement Nombre
de voies
date de
fermeture
électrification Notes
Chemin de fer de Beyrouth à Damas92Beyrouth – Rayak18951 050 mmvoie unique1976nonà crémaillère de Beyrouth à Zahlé
Ligne Rayak - Baalbek - Homs63Rayak - Baalbek1906standardvoie unique1976non
Ligne Homs – Tripoli40Tripoli1911standardvoie uniquevers 1990non
Ligne Tripoli - Beyrouth80Tripoli - Beyrouth1942standardvoie uniquevers 1990non
Ligne Beyrouth – Haïfa142Beyrouth - Saïda – Naqoura1942standardvoie uniquevers 1990non

Galerie de photos

Notes et références

  1. Changiz M.Varzi, « Promenade le long des voies ferrées abandonnées du Liban », sur middleeasteye.net, (consulté le ).
  2. Noura Metri, « Et si on (re)prenait le train au Liban ? », sur L'Orient Le Jour, (consulté le ).
  3. (en) Desiree Skaf, « China Wants to Revive Lebanon's Railway », sur the961.com, (consulté le ).
  4. (en) Robert Fisk, « Despite regional conflict, Lebanon is planning to become a railway powerhouse once again », sur The Independent, (consulté le ).

Liens externes

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