Trần Đại Quang
Trần Đại Quang, né le dans la province de Ninh Bình (République démocratique du Viêt Nam)[1] et mort le à Hanoï (Viêt Nam), est un général et homme d'État vietnamien, président de l'État du à sa mort.
Trần Đại Quang | |
Fonctions | |
---|---|
Président de l'État de la République socialiste du Viêt Nam | |
– (2 ans, 5 mois et 19 jours) |
|
Élection | 2 avril 2016 |
Réélection | 25 juillet 2016 |
Vice-président | Đặng Thị Ngọc Thịnh |
Premier ministre | Nguyễn Tấn Dũng Nguyễn Xuân Phúc |
Prédécesseur | Trương Tấn Sang |
Successeur | Đặng Thị Ngọc Thịnh (intérim) Nguyễn Phú Trọng |
Ministre de la Sécurité publique | |
– (4 ans, 8 mois et 5 jours) |
|
Président | Trương Tấn Sang Nguyễn Thị Doan (intérim) Lui-même |
Premier ministre | Nguyễn Tấn Dũng |
Prédécesseur | Lê Hồng Anh |
Successeur | Tô Lâm |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Province de Ninh Bình (Viêt Nam du Nord) |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Hanoï (Viêt Nam) |
Nationalité | vietnamienne |
Parti politique | Parti communiste vietnamien |
|
|
Présidents de l'État de la République socialiste du Viêt Nam |
|
Biographie
Trần Đại Quang étudie à l'École de police, puis à l'École des langues étrangères du ministère des Affaires culturelles dans les années 1970. Il travaille ensuite à diverses fonctions au ministère de l'Intérieur. Il étudie à l'université de droit de Hanoï de 1991 à 1994, puis à l'Académie nationale de sciences politiques et d'administration publique Ho Chi Minh de 1994 à 1997. Membre du Parti communiste, il est nommé en 2003 vice-directeur général de la Sécurité générale au ministère de la Sécurité publique, avec le grade de major-général. En 2007, il est promu lieutenant-général et vice-ministre de la Sécurité publique. En 2009, étant titulaire d'un doctorat, il est fait professeur des universités. La même année, il devient membre du comité central du Parti communiste[1].
En 2011, il est élu député à l'Assemblée nationale, et est nommé ministre de la Sécurité publique. En 2012, il est promu général[1]. En 2015, il informe l'Assemblée que, sous sa direction, la police depuis 2012 a arrêté près de 2 700 personnes pour atteinte à la sécurité publique. Dans le même rapport, il indique que la police a eu pour tâche d'empêcher des dissidents d'« agiter et inciter les gens à s'assembler, manifester et protester contre le parti et l'État ». La tâche de la police, à ses yeux, inclut également d'empêcher la formation d'« organisations politiques d'opposition intérieures » ainsi que la création ou la promotion de « groupes et organisations illégaux sur Internet ». Il note que durant cette période, « plus de soixante groupes » ont été formés illégalement « au nom de la démocratie et des droits de l'homme », et ont conséquemment été réprimés. L'organisation Human Rights Watch dénonce cette répression et ces propos[2].
En , le congrès du Parti communiste le propose au poste de président de l'État. Cette nomination doit être formellement approuvée par l'Assemblée nationale peu avant les élections législatives du mois de mai[3].
Le , il est élu par le Parlement en obtenant 460 voix sur 465 et investi le même jour[4].
Le , il meurt à l'hôpital militaire central de Hanoï[5].
Notes et références
- (vi) Fiche biographique, gouvernement de la République socialiste du Viêt Nam
- (en) « Vietnam: Widespread ‘National Security’ Arrests », Human Rights Watch, 19 novembre 2015
- (en) « Vietnam’s Party Chief Nguyen Phu Trong Keeps His Post », The Diplomat, 28 janvier 2016
- (en) Rulers
- « Mort du président vietnamien Tran Dai Quang », sur Sud Ouest,