Accueil🇫🇷Chercher

Tours Petronas

Les tours jumelles Petronas de Kuala Lumpur en Malaisie ont Ă©tĂ© conçues par l’architecte argentin CĂ©sar Pelli et inaugurĂ©es en 1998. Elles comportent 88 Ă©tages pour une hauteur totale de 452 mètres, ce qui en fait les plus hautes tours jumelles du monde[1].

Tours Petronas
(ms) Menara Berkembar Petronas
Tours jumelles Petronas.
Histoire
Architecte
Ingénieur
Thornton Tomasetti (en)
Construction
Ouverture
Usage
Bureaux, magasin, mosquée, salle de concert, centre de conférence multimédia
Architecture
Style
Hauteur
Flèche : 452 m
Toit : 410 m
Dernier Ă©tage : 375 m
Surface
341,760 m2
Étages
88
Nombre dĘĽascenseurs
78
Administration
Contracteur
Propriétaire
Localisation
Pays
Ville
Coordonnées
3° 09′ 28″ N, 101° 42′ 42″ E
Localisation sur la carte d’Asie
voir sur la carte d’Asie
Localisation sur la carte de Malaisie
voir sur la carte de Malaisie
Vue détaillée d'une partie d'une tour.
Vue interne du pont.
Comparaison entre les plus hauts gratte-ciels du monde.

Une passerelle d’acier accessible aux visiteurs relie les deux tours Ă  170 mètres du sol au niveau des 41e et 42e Ă©tages.

En plus des bureaux du géant pétrolier malais Petronas, cet édifice contient 1,7 million de mètres carrés de boutiques et lieux de divertissement, une salle de concert, une mosquée, ou encore un centre de conférence multimédia[2]. L'ingénieur est Thornton Tomasetti.

Quelques chiffres

  • 6 ans de travaux ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires (1992 - 1998),
  • ces tours comprennent 78 ascenseurs, dont 29 Ă  grande vitesse,
  • 88 Ă©tages en tout, mais les deux derniers ne concernent que des mĂ©canismes.
  • 36 910 tonnes d’acier et 160 000 m3 de bĂ©ton ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires,
  • chaque tour est supportĂ©e par 16 piliers, l'Ă©difice pouvant thĂ©oriquement en supporter la perte de 3,
  • il faut compter 90 secondes pour voyager du parking du sous-sol au plus haut Ă©tage accessible de chaque tour,
  • les 32 000 fenĂŞtres de cet Ă©difice prennent 2 mois pour ĂŞtre nettoyĂ©es,
  • le bĂ©ton utilisĂ© pour les fondations subit des pressions de l'ordre de 160 MPa.

Le béton

Les tours étant construites en béton armé, il a fallu trouver une formule de béton qui puisse résister au poids de la tour (environ deux fois plus élevé que si elles avaient été construites en acier), une formule spéciale a donc été développée (à base de silice) mais lors de la construction un test de routine du béton a démontré que la formule n'avait pas été respectée ; après étude il est apparu que seul un étage avait du béton défectueux. La déconstruction de l'étage en question a donc été nécessaire pour le reconstruire avec un béton aux normes, ce qui a fait perdre énormément de temps et d'argent aux autorités malaisiennes. À la suite de cette erreur qui aurait pu être catastrophique, des normes de sécurité ont été mises en place : vérification de la conformité du béton de chaque arrivage avant sa mise en place. De plus les usines de fabrication du béton sont passées de une à trois pour éviter de perdre du temps en attendant le béton si celui-ci était retardé par un problème technique (comme un manque de solidité).

La sécurité

Le pont (Skybridge) qui relie les deux tours est devenu obligatoire pour permettre l'Ă©vacuation des rĂ©sidents d'une tour vers l'autre, en cas d'incendie. La durĂ©e pour hisser ce pont devait ĂŞtre de 20 heures, mais des tempĂŞtes tropicales et orages ont dĂ©truit le système Ă©lectrique de levage plusieurs fois en trois jours, le pont est donc restĂ© suspendu Ă  mi-hauteur plusieurs heures pendant la tempĂŞte. Le Skybridge, construit par VSL[3], est composĂ© d'un système complexe de rotules, car le vent ne fait pas bouger les deux tours de manière identique.

L'alignement des tours

Lors de sa construction, la tour numĂ©ro deux ne s'est pas rĂ©vĂ©lĂ©e totalement verticale, penchant vers la tour numĂ©ro un, du sol jusqu'au 60e Ă©tage. Pour Ă©viter sa dĂ©construction, les architectes l'ont fait pencher d'environ 20 mm dans le sens opposĂ©, du 60e Ă©tage au 88e, rĂ©tablissant ainsi la verticalitĂ©.

Occupation de l'espace par les ascenseurs

Les tours Petronas étant de superficie relativement restreinte à chaque étage, les systèmes d'ascenseurs ne devaient pas occuper trop de place. La hauteur étant par contre disponible, la société Otis a développé des ascenseurs doubles : pour aller aux étages pairs, il faut prendre l'ascenseur depuis le rez-de-chaussée, pour aller aux étages impairs, il faut le prendre au 1er étage (auquel on accède par un escalier mécanique). Les deux tours ont 76 ascenseurs, dont 29 à grande vitesse qui permettent de rejoindre le dernier étage en moins de 90 secondes.

Dans la fiction

  • En 1999, les tours jumelles ont servi de dĂ©cor aux dernières scènes du film Haute Voltige (Entrapment) de Jon Amiel avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones.
  • Elles font une brève apparition dans le premier Ă©pisode de la sĂ©rie 24 Heures chrono au tout dĂ©but de l'Ă©pisode.
  • Dans la sĂ©rie animĂ©e Totally Spies!, les hĂ©roĂŻnes effectuent une mission pour sauver les chefs du monde, entre autres, le premier ministre malaisien, près des tours jumelles de Petronas.
  • Trois missions du jeu vidĂ©o Hitman 2 se dĂ©roulent dans les tours.
  • Les tours et le pont qui les relie servent Ă©galement de dĂ©cor au film indien Don (2006) rĂ©alisĂ© par Farhan Akhtar avec Shahrukh Khan.
  • Le Français Alain Robert, plus connu sous le pseudonyme de « Spiderman », est parvenu après deux tentatives ratĂ©es, Ă  grimper Ă  mains nues au sommet des tours Petronas, le .
  • Dans le jeu Just Cause 2, une mission se dĂ©roule sur deux tours ressemblant Ă©trangement aux tours Petronas.
  • The Petronas Towers.
    The Petronas Towers.
  • The Petronas Towers.
    The Petronas Towers.
  • Les tours Petronas. DĂ©cembre 2019.
    Les tours Petronas. DĂ©cembre 2019.


Notes et références

  1. (en) « Tallest twin buildings », sur Guinness World Records (consulté le ).
  2. (en) Charles H. Thornton, Udom Hungspruke et Leonard M. Joseph, « Design of The World's Tallest Building - Petronas Twin Towers at Kuala Lumpur City Centre », The Structural Design of Tall Buildings, vol. 6,‎ , p. 245-262 (lire en ligne)
  3. « Petronas Towers (Kuala Lumpur, 1998) », sur Structurae (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.