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Tour du Chaffard

La tour du Chaffard est une ancienne tour sur motte, du XIVe siècle, centre de la seigneurie du Chaffard, dont les vestiges se dressent au hameau du Madoux, sur la commune de Cruet, une commune française, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Tour du Chaffard
Image illustrative de l’article Tour du Chaffard
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XIVe siècle
CoordonnĂ©es 45° 32′ 10″ nord, 6° 05′ 50″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Commune Cruet
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Tour du Chaffard
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Tour du Chaffard

Situation

La tour du Chaffard se dresse au hameau du Madoux, sur le territoire communal de Cruet, dans la combe de Savoie.

Histoire

La tour du Chaffard ainsi que les châteaux de Verdun, de la Rive et la maison forte du Chanay, sont tous situés sur la commune de Cruet. Ils constituaient un ensemble défensif important. L'histoire de la tour du Chaffard est étroitement liée au château de Verdun-dessus, ayant toujours eu les mêmes propriétaires.

Elle est Ă  l'origine la possession de familles vassales de celles des Miolans, Verdon et Chignin.

En 1657[2], le comte Centorio Gagnoli, marié à Barbe de Tignac, fille d'un capitaine du château de Montmélian, est seigneur du Chaffard et de Verdun. Vers 1643[2], il était gouverneur des châteaux de Montmélian, Charbonnières et de Miolans.

En 1730[2], la tour est entre les mains du marquis Charles-Emmanuel Cagnol de La Chambre, qui possède également le château de Verdun. Il était le petit-neveu de Centorio Gagnoli et le petit-fils de Christine de Cagnol (†1723)[2], épouse du baron du Donjon (Drumettaz-Clarafond), qui en fit son héritier universel.

En 1933, il était toujours la possession des marquis de La Chambre, auxquels leur ont succédé des descendants par alliance.

Description

La tour-rĂ©sidence est construite sur une butte artificielle[3] de 15 Ă  20 m de rayon, constituĂ©e de pierres formant glacis. Elle s'Ă©claire par une fenĂŞtre gĂ©minĂ©e divisĂ©e par une colonnette Ă  chapiteau. De la maison forte, aujourd'hui en ruine, qui lui est accolĂ©e, il subsiste une cheminĂ©e moulurĂ©e datant probablement du XVIe siècle.

  • La butte artificielle formant glacis
    La butte artificielle formant glacis
  • La cheminĂ©e de la maison forte
    La cheminée de la maison forte
  • Pied-droit de la cheminĂ©e
    Pied-droit de la cheminée
  • Pied-droit de la cheminĂ©e
    Pied-droit de la cheminée

Notes et références

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. Michèle Brocard 1995, p. 133-134.
  3. Bruno Berthier et Robert Bornecque, Pierres Fortes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 2-84206-179-9, présentation en ligne), p. 130.

Annexes

Bibliographie

  • [Michèle Brocard 1995] Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions CabĂ©dita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 133-134.

Articles connexes

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