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Tour de la Babotte

La tour de la Babotte ou tour de la Babote[1], est un vestige des anciens remparts de Montpellier, dans l'Hérault, classé au titre des monuments historiques. Au XVIIIe siècle, elle a fait fonction d'observatoire d'astronomie.

Tour de la Babotte
Image illustrative de l’article Tour de la Babotte
L'ancien observatoire de Montpellier
Nom local Torre de la Babòta en occitan
PĂ©riode ou style Composite
Architecte Inconnu
Début construction XIIe siècle
Fin construction XVIIIe siècle
Propriétaire actuel Commune de Montpellier
et personne privée
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1927, Ensemble du monument)
CoordonnĂ©es 43° 36′ 23″ nord, 3° 52′ 39″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Commune Montpellier
GĂ©olocalisation sur la carte : Montpellier
(Voir situation sur carte : Montpellier)
Tour de la Babotte
GĂ©olocalisation sur la carte : HĂ©rault
(Voir situation sur carte : HĂ©rault)
Tour de la Babotte
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Tour de la Babotte

Historique

Légende : "Sébastien Lenormand fait la 1re expérience du parachute - Montpellier (1783)" Lenormand ne sauta pas du haut de l'observatoire, il le fit du haut d'un arbre (hauteur un étage), seul des animaux et des poids furent jetés du haut de la tour de l'observatoire de Montpellier.

La tour de la Babotte est un élément des vingt-cinq tours de l'enceinte fortifiée ou « commune clôture » qui protégeait la ville de Montpellier à la fin du XIIe siècle, début du XIIIe siècle. Haute de vingt-six mètres, elle reste un des derniers vestiges avec la porte de la Blanquerie, la Porte du Pila Saint Gély et la tour des Pins.

En 1739, l'Académie royale des sciences demande l'autorisation d'y établir un observatoire d'astronomie, ce qui lui est accordé par le directeur général des fortifications, le maréchal d'Asfeld[2]. La surélévation de la tour, à partir de la balustrade, date de cette époque. Les travaux se terminent en 1745. Cet observatoire fonctionnera jusqu'en 1793.

En , le physicien Louis-Sébastien Lenormand expérimente son parachute avec divers animaux et divers poids en forme de cœur, du haut de la tour de l'observatoire devant une foule comprenant Joseph Montgolfier (Il avait fait sa première expérience le , dans l'enclos des Cordeliers, en s'élançant d'un ormeau, en tenant dans ses mains deux parasols de trente pouces de rayon).

En 1832, la Babotte abrite le télégraphe Chappe. À la fin du XIXe siècle, elle est dévolue à la Société colombophile de l'Hérault qui y installe ses pigeons.

Les astronomes reviennent dans la tour faire leurs observations de 1902 à 1922. La Fédération d'astronomie populaire amateur du Midi y a son siège depuis 1981.

Au premier Ă©tage, une salle voĂ»tĂ©e mesure 6,90 mètres de hauteur. Lors de l'installation du tĂ©lĂ©graphe, elle a servi de logement au directeur.

Actuellement, la tour de la Babotte abrite le club d'échecs de Montpellier, club issu de la réunification de Montpellier-Échecs et de la Diagonale du Sud, ainsi que la Société Astronomique de Montpellier.

Protection

L'intégralité du monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].

Notes et références

  1. S'écrit indifféremment avec un ou deux « t ». Cf. le site de la mairie de Montpellier où les deux orthographes cohabitent. Babote vient de l'occitan babota signifiant "fantôme". Au XIVe siècle, l'édifice est également désigné du nom de « tour des Bains » en raison de la proximité d'une maison d'étuves.
  2. Notice descriptive, département de l'Hérault.
  3. Notice no PA00103606, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Mihel Faidit, L'Observatoire de la Babote des origines Ă  nos jours, Montpellier, Centre culturel de l'astronomie, , 111 p. (OCLC 31480660)
  • Jean-Michel Faidit, La SociĂ©tĂ© Astronomique Flammarion de Montpellier et la Tour de la Babote. ComitĂ© du centenaire / Centre Culturel de l'Astronomie, Montpellier, 2007. 144 p
  • Roland Jolivet (Avec le concours de Bernard Jamme et d'Yvon Courty), Montpellier au passĂ© recomposĂ©, t. 1, Montpellier, chez l'auteur, Imp. DĂ©han, , 150 p., br, 20 Ă— 25 cm (SUDOC 008091986, prĂ©sentation en ligne)
  • Roland Jolivet (Avec le concours de Bernard Jamme et d'Yvon Courty), Montpellier au passĂ© recomposĂ©, t. 2, Montpellier, chez l'auteur, Imp. DĂ©han, , 158 p., br, 20 Ă— 25 cm (SUDOC 008091986, prĂ©sentation en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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