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Tom Driberg

Thomas Edward Neil Driberg, baron Bradwell ( - ), est un journaliste, homme politique et ecclĂ©siastique anglican de haut rang britannique.

Tom Driberg
Fonctions
Membre de la Chambre des lords
-
Membre du 45e Parlement du Royaume-Uni
45e Parlement du Royaume-Uni (d)
Barking
-
Membre du 44e Parlement du Royaume-Uni
44e Parlement du Royaume-Uni (d)
Barking
-
Membre du 43e Parlement du Royaume-Uni
43e Parlement du Royaume-Uni (d)
Barking
-
Membre du 42e Parlement du Royaume-Uni
42e Parlement du Royaume-Uni (d)
Barking
-
Membre du 40e Parlement du Royaume-Uni
40e Parlement du Royaume-Uni (d)
Maldon (d)
-
Membre du 39e Parlement du Royaume-Uni
39e Parlement du Royaume-Uni (d)
Maldon (d)
-
Membre du 38e Parlement du Royaume-Uni
38e Parlement du Royaume-Uni (d)
Maldon (d)
-
Membre du 37e Parlement du Royaume-Uni
37e Parlement du Royaume-Uni (d)
Maldon (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  71 ans)
Londres
Pseudonyme
William Hickey
Nationalité
Formation
Activités
Père
John James Street Driberg (d)
Mère
Amy Mary Irving Bell (d)
Conjoint
Ena Mary Lyttleton (d) (Ă  partir de )
Autres informations
Parti politique

Il est membre du dĂ©putĂ© entre 1942 et 1955, puis de 1959 Ă  1974. Membre du Parti communiste de Grande-Bretagne pendant plus de vingt ans, il est Ă©lu au Parlement en tant qu'indĂ©pendant et rejoint le Parti travailliste en 1945.

Il n'a jamais occupĂ© de poste ministĂ©riel, mais a gravi les Ă©chelons du Parti travailliste et est une figure populaire et influente de la politique de gauche pendant de nombreuses annĂ©es[1].

Biographie

Fils d'un officier colonial Ă  la retraite, Driberg commence ses Ă©tudes dans un collège privĂ©e de Lancing puis dans le collège de Christ Church. Il quitte l'universitĂ© sans obtenir de diplĂ´me, puis s'illustre en tant que poète avant de trouver un travail de chroniqueur au Daily Express. En 1933, il crĂ©e dans ce quotidien la rubrique "William Hickey", dont il assure l'Ă©criture jusqu'en 1943. Plus tard, il devient chroniqueur rĂ©gulier pour divers journaux de gauche, dont le Reynold's News, qui appartient au Co-operative Group. Il Ă©crit plusieurs ouvrages, dont les biographies de l'homme d'affaires canadien Max Aitken et de l'espion soviĂ©tique Guy Burgess. Il prend sa retraite de la Chambre des communes en 1974, après quoi il est Ă©levĂ© au rang de Baron Bradwell de Bradwell-on-Sea.

Tom Driberg n'a jamais caché son homosexualité, qu'il a pratiquée toute sa vie bien que cela ait constitué un délit en Grande-Bretagne jusqu'en 1967 ; sa capacité à éviter les conséquences de ce comportement risqué et souvent provocateur a beaucoup déconcerté ses amis et collègues. Toujours à la recherche d'expériences hors du commun, Driberg s'est lié d'amitié avec l'occultiste Aleister Crowley et les jumeaux Kray, ce qui ne l'empêchait pas de faire preuve d'une dévotion inébranlable pour l'anglo-catholicisme.

Après sa mort, des allégations sont publiées sur son rôle pendant de nombreuses années en tant qu'informateur du MI5, agent du KGB, ou les deux. La nature et l'étendue de son implication dans l'espionnage restent mal connues[2]. Il a aussi été dénoncé comme pédophile[3].

Références

  1. (en) Richard Davenport-Hines, « Driberg, Thomas Edward Neil, Baron Bradwell (1905–1976), journalist and politician », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (DOI 10.1093/ref:odnb/31047, consulté le )
  2. (en) Chapman Pincher, Inside Story, Londres, Sidgwick & Jackson, (ISBN 0-283-98576-3, lire en ligne), p. 237-245
  3. (en) Jonathan Owen, « Police blocked from charging former Labour MP Tom Driberg with sexually abusing boys, claims Simon Danczuk », sur le site du journal The Independent,

Liens externes

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