Accueil🇫🇷Chercher

Tito Giovanni Scandianese

Tito Giovanni Ganzarini, dit le Scandianese, est un poète et philologue italien du XVIe siècle.

Tito Giovanni Scandianese
Biographie
Naissance
Décès
Activité

Biographie

Tito Giovanni Ganzarini nait en 1518 à Scandiano, petite ville du Duché de Modène, appartenant à la famille des Bojardo. Après avoir enseigné les belles-lettres à Modène, à Reggio et à Carpi, il se rend, en 1558, auprès d’un de ses amis à Asolo, où il est nommé professeur public. Ce premier engagement, qui ne dure que trois ans, mais qui se renouvelle plusieurs fois avec des conditions toujours plus avantageuses pour Scandianese, le retient à Asolo jusqu’à l’année 1581, époque à laquelle, on ne sait par quel motif, il se décide à passer, avec les mêmes fonctions, à Conegliano, où il paraît n’être allé que pour signer son testament ; car, peu après son arrivée, il y tombe malade et revient mourir à Asolo, le 26 juillet de l’année suivante.

Ĺ’uvres

Scandianese compose des discours, des pastorales et des comédies, dont aucune n’a été imprimée, non plus que diverses traductions du latin et du grec ; quelques vies des grands hommes de l’antiquité et un poème sur la pèche. Ces manuscrits, que l’auteur avait légués avec le reste de sa bibliothèque aux religieux de St-Ange d’ Asolo, furent en grande partie dispersés, à la suppression de ce couvent, en 1769. Il ne reste plus de ce laborieux écrivain que :

  • La Fenice, Venise, 1555, petit in-4°, et 1557, avec des additions. Ce poème, d’environ quatre cents vers et en tercets, dans lequel on dĂ©crit la vie, la mort et la renaissance du phĂ©nix, est suivi d’un recueil assez curieux de passages tirĂ©s des auteurs anciens qui ont parlĂ© de cet animal fabuleux. Le poète nous apprend que le but de son ouvrage est de faire sentir que l’âme doit se tourner vers Dieu, comme le phĂ©nix vers le soleil, jusqu’à ce qu’elle puisse quitter sa dĂ©pouille mortelle.
  • La Caccia, libri 4, con la dimostrazione de’ luoghi de’ greci e de’ latini scrittori, ibid., 1556, in-4°. Ce poème, plus Ă©tendu que le prĂ©cĂ©dent, est composĂ© Ă  l’imitation des Cynegeticon de Grattius et de NĂ©mĂ©sien, auxquels l’auteur a empruntĂ© divers passages, qu’il a pris soin d’indiquer et de recueillir Ă  la fin de son poème.
  • La Sfera di Proclo, traduit du grec et rĂ©imprimĂ© avec l’ouvrage prĂ©cĂ©dent. Il existe une autre traduction italienne de ce traitĂ© de Proclus, par Ignazio Danti, Florence, 1573, in-8°.
  • Dialettica volgare, Venise, 1563, in-4°. C’est encore un poème qui devait avoir deux parties, l’une pour et l’autre contre la dialectique. Ce qui nous en reste ne forme que la moitiĂ© de la première partie, et la seule peut-ĂŞtre que l’auteur ait composĂ©e.

Bibliographie

  • « Scandianese (Titus-Jean Ganzarini, dit le) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

Dans les Memorie degli uomini illustri d’Asolo et dans le 5e volume de la Biblioteca modenese de Tiraboschi, on trouvera d’autres renseignements sur ce poète.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.