Tit Liviu Chinezu

Fils d'un prêtre, né dans le Huduc village du comitat de Maros-Torda, il se rend à Rome en 1925, étudie d'abord au collège Sant'Atanasio et devient docteur en théologie sacrée au Pontificium Institutum Internationale Angelicum, aujourd'hui université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin, Angelicum en 1930. Il fut élevé au sacerdoce le 31 janvier 1930[1].

Arrêté en octobre 1948 par les autorités du nouveau régime communiste qui a déclaré l'Église unie avec Rome hors la loi, il fut ordonné secrètement évêque en décembre 1949 par d'autres évêques détenus. Il n'a jamais été jugé ou condamné. Il a finalement été envoyé à la prison de Sighet.

Il y est mort d'hypothermie[2].

La cause pour la béatification et la canonisation de Tit Liviu Chinezu et de 6 autres évêques débute le 28 janvier 1997, à Alba Iulia. L'enquête diocésaine récoltant les témoignages sur leur vie et les conditions de leur mort se clôture le 18 février 2011, puis envoyée à Rome pour y être étudiée par la Congrégation pour les causes des saints. Après le rapport positif des différentes commissions sur la sainteté et le martyre de Tit Liviu Chinezu et des 6 autres évêques, le pape François procède, le 19 mars 2019, à la reconnaissance de leur mort en haine de la foi, les déclarant ainsi martyrs et signe le décret permettant leur béatification.

Tit Liviu Chinezu et les 6 autres évêques martyrs ont été proclamés bienheureux au cours d'une Divine Liturgie, célébrée sur le Champ de la Liberté à Blaj par le pape François, le 2 juin 2019, au cours de son voyage apostolique en Roumanie.