Tin Zaouatine (Mali)
Tin Zaouatine (ou Tinzawatène, en tifinagh'ⵜⵉⵏⵣⴰⵡⴰⵜⴰⵏ), parfois aussi appelée Achibriche, est une commune du Mali, dans le cercle d'Abeïbara et la région de Kidal qui se trouve sur la frontière entre l'Algérie et le Mali, située à environ 9 km à l'ouest de sa jumelle Tin Zaoutine en Algérie.
| Tin Zaouatine | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Mali
|
| RĂ©gion | Kidal |
| Cercle | AbeĂŻbara |
| Maire | Tiglia ag Sidi |
| DĂ©mographie | |
| Population | 10 250 hab. (2015) |
| Population précédent recensement | 2 300 hab. |
| GĂ©ographie | |
| Coordonnées | 19° 57′ 46″ nord, 2° 52′ 58″ est |
| Localisation | |
Tin Zaouatine est une extension en territoire malien de la ville de Tin Zaouatine en Algérie, les deux parties de la ville étant séparées par un oued asséché[1]. La partie de la commune malienne directement en face de la localité algérienne s'appelle Ikhraben[2]. Tin Zaoutine au Mali dépend entièrement de la localité algérienne pour son approvisionnement[3].
"Tin Zaouatine" en tamashek veut dire "le lieu de l'izawan"(un arbre qui se trouve dans cette localité).
Hama Ag Sid Ahmed, le célèbre porte-parole de la cause touarègue, y a créé une école primaire modèle, l'école des enfants de l'Adrar, financée par des fondations européennes[4]
En 2009, on estime à 300 personnes les Maliens, Sénégalais, Nigérians, Libériens, Camerounais ou ressortissants d'autres pays d'Afrique qui y vivent après s'être fait refouler à la frontière par les autorités algériennes ou libyennes[5].
En a lieu la bataille de Tin Zaouatine entre les forces rebelles du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et l'armée malienne pour le contrôle de la ville.
Voir aussi
Notes et références
- Au Mali, le camp du diable 31 décembre 2009
- « Violents heurts à Tinzaouatine à la frontière algéro-malienne », RFI,‎ (lire en ligne)
- « Heurts violents à Tinzaouatine », El Watan,‎ (lire en ligne)
- François-Xavier Freland, Mali : Au-delà du jihad, Paris, anamosa, , 424 p. (ISBN 979-10-95772-33-0), p. 332.
- Hassane Boukar, A Tinza, l’espoir déçu des jeunes africains, 4 décembre 2009