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Timo Soini

Timo Juhani Soini, né le à Rauma, est un homme politique finlandais, membre du parti Réforme bleue. Il est président des Vrais Finlandais de 1997 à 2017 et ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Sipilä de 2015 à 2019.

Timo Soini
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Université d'Helsinki (maîtrise (en)) (jusqu'en )
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Biographie

Timo Soini rejoint le Parti rural de Finlande en 1979 Ă  l'âge de 16 ans. Il en devient secrĂ©taire du parti en 1992. En 1995, après la dissolution du parti, il prend part Ă  la crĂ©ation du parti des Vrais Finlandais dont il devient le prĂ©sident de 1997. Un poste qu'il ne quittera qu'en 2017.

Conseiller municipal d'Espoo depuis 2000, il est élu député pour la première fois dans les élections législatives de 2003.

Timo Soini est candidat à l'élection présidentielle de 2006, pour laquelle il obtient 3,4 % des voix.

Il mène Ă©galement son parti lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2007 oĂą le parti recueille 4,1 % des suffrages lui offrant cinq sièges au parlement. Quatre ans plus tard en 2011, son parti, les Vrais Finlandais, rĂ©alise une percĂ©e puisqu'il recueille alors 19,1 % des suffrages et 39 sièges, le parti arrive donc en troisième position après le Parti de la coalition nationale (20,4 %) et le Parti social-dĂ©mocrate (19,1 %). Il s'agit de la plus grande percĂ©e Ă©lectorale lors d'Ă©lections lĂ©gislatives. Il est candidat lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2011, oĂą il est rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© ; il abandonne alors son poste de dĂ©putĂ© europĂ©en pour revenir au parlement finlandais.

Lors des Ă©lections lĂ©gislatives du , le parti arrive en troisième position avec 17,7% des voix et 38 sièges, derrière le Parti de la coalition nationale et le Parti du centre[1]. Il forme alors une coalition avec ces deux derniers et le gouvernement tripartite entre en fonction le suivant, avec Timo Soini comme ministre des Affaires Ă©trangères[2]. D'autres membres de son parti sont nommĂ©s aux ministères de l'Emploi, de la DĂ©fense, des Affaires europĂ©ennes et des Affaires sociales[3].

Il est alors très contesté par la frange radicale de son parti, qui l'accuse de ne rien faire contre l'immigration. Des groupuscules d'extrême droite, jusque-là actifs uniquement sur Internet, descendent dans les rues, où ils dénoncent la supposée inaction des Vrais Finlandais[3].

En , il annonce son intention de ne plus être leader du parti des Vrais Finlandais et soutient la candidature de Sampo Terho contre Jussi Halla-aho. Après la victoire de ce dernier et la scission du parti, Timo Soini rejoint la Réforme Bleue.

Il ne se représente pas lors des élections législatives du et décide de quitter la politique, pour un temps[4]. Le parti Réforme Bleue disparait du paysage politique lors de ces élections, remportant moins de 1 % des voix. Il a écrit un ouvrage sur le populisme, publié en .

Il avait auparavant Ă©crit deux ouvrages bibliographiques, en 2008 et en 2014.

Positionnement politique

Il est particulièrement opposé à toute aide financière à la Grèce[5]. Sur le plan des valeurs, il s'est converti au catholicisme car il n'approuve pas que les femmes puissent être pasteur. Il a également pris part, lors d'un séjour à Paris, à la Manif pour tous[6].

En , alors ministre des Affaires étrangères, il critique ouvertement sur son blog personnel le droit à l'avortement à la suite du référendum en Irlande et du débat en Argentine. Cette prise de position vivement critiquée car contraire à la ligne du gouvernement, mène à un vote de confiance au Parlement finlandais[7].

Il défend une ligne politique économique semblable à celle de l'AFD allemande : rejet des plans de soutien aux pays européens en difficulté et réduction des dépenses publiques[8].

Notes et références

  1. (en) « Party results », sur tulospalvelu.vaalit.fi (consulté le ).
  2. « Finlande : un « Vrais Finlandais » eurosceptique nommé chef de la diplomatie », sur euronews.com, (consulté le ).
  3. « La radicalisation des Vrais Finlandais, en marge de leur passage au pouvoir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  4. (fi) « Timo Soini jättää politiikan », sur Helsingin Sanomat,
  5. « Le nouveau gouvernement finlandais : un obstacle de plus pour la Grèce ? », sur La Tribune, .
  6. (fi) « Timo Soini marssi homoliittoja vastaan Pariisissa », Ilta-Sanomat,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « NCP MPs chide foreign minister’s criticism of Irish abortion vote », sur Yle Uutiset, (consulté le )
  8. Romaric Godin, « La Finlande tourne le dos à l’austérité », sur Mediapart,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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