Thibaut II de Saucy

Dans le ménologe cistercien en usage sous l’Ancien Régime, un recueil de biographies pieuses et édifiantes, il est réputé bienheureux « en raison de sa parfaite intégrité »[1].

Son nom comme abbé de Cîteaux apparaît dans deux transactions juridiques :

• l’une[2] datée de 1289 à propos des abbayes cisterciennes de Jerpoint et de Duiske dans le sud-est de l’Irlande,
• l’autre[3] faite « sous les auspices du duc Robert de Bourgogne et de Théobald[4], abbé de Cîteaux » en 1292 entre Marguerite, comtesse de Tonnerre, veuve de Charles Ier d'Anjou, ex-reine de Sicile, et les religieux de l’abbaye de Pontigny, « au sujet de la juridiction sur les territoires de Pontigny, Sainte-Procaire, Beugnon, Beauvoir et Aigremont, qui reste toute entière aux Cisterciens, sauf les cas criminels, les délits de chasse et les contraventions aux droits de péage qui restent à la comtesse. Une rente annuelle de 100 muids de vin, dont est grevée la métairie de Junay en faveur du monastère, est convertie en 50 livres de revenu amortissable. Les droits de garenne et de chasse sont réservés à la dame de Tonnerre et à ses successeurs (1291) ».