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The Greenbrier

The Greenbrier est un complexe hôtelier cinq étoiles de White Sulphur Springs, dans le comté de Greenbrier en Virginie-Occidentale (États-Unis). Il est célèbre pour abriter un abri antiatomique destiné à l'accueil du gouvernement des États-Unis en cas d'attaque nucléaire.

The Greenbrier
Entrée nord du Greenbrier.
Localisation
Localisation
Coordonnées
37° 47′ 07″ N, 80° 18′ 30″ O
Architecture
Type
HĂ´tel, district au NRHP (d)
Style
Patrimonialité
Localisation sur la carte des États-Unis
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Localisation sur la carte de Virginie-Occidentale
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Vue de l'extérieur de l'hôtel.

Histoire

En 1957, sous la présidence d'Eisenhower aux États-Unis, les menaces des autres puissances grandissaient de plus en plus, c'est pourquoi le gouvernement décida de développer le « Greek Island Project » connu aussi sous le nom de « Project X ou Project Casper » dans le cadre d'un plan de continuité des opérations.

Ce projet visait à construire un immense bunker souterrain proche de Washington afin que les membres du Sénat et de la Chambre des représentants puissent s'y réfugier en cas de conflit (notamment en cas d'attaques nucléaires). Les travaux commencent en 1958[1].

Le Greenbrier Golf Resort est un hĂ´tel situĂ© Ă  400 km au sud-ouest de Washington DC, Ă  White Sulphur Spring dans l'État de Virginie. Le gouvernement proposa Ă  l'hĂ´tel de financer la construction de son aile ouest (Virginia West Wing) Ă  condition d'implanter dans ses souterrains l'immense bunker.

En 1962 en pleine crise des missiles, le bunker fut terminĂ©. Le bunker peut accueillir plus de 1 100 personnes et a une surface de plus de 10 000 m2. VĂ©ritable ville souterraine Ă  720 pieds (219 mètres) sous la terre, il se compose de centres de congrès (afin de pouvoir tenir des rĂ©unions de crises en temps de guerre), 18 dortoirs, trois rĂ©servoirs de 95 000 litres d'eau, une salle d'opĂ©ration avec 12 lits d'hĂ´pitaux, une clinique dentaire, une pharmacie contenant les mĂ©dicaments d'ordonnance nĂ©cessaires Ă  tous les membres du gouvernement, une salle Ă  rayons X, une salle de dĂ©contamination radioactive ainsi que des salles de communications, une mini centrale Ă©lectrique lui permettant d'ĂŞtre indĂ©pendante d'Ă©nergie (avec des rĂ©servoirs de 204 000 litres de mazout)[2]. Les rations accumulĂ©es permettraient d'y vivre 30 ans[1]. Il Ă©tait bien fourni en mets dĂ©licats, par exemple en champagne et en steaks[3].

Les employés chargés de l'entretien y travaillaient sous le couvert de la responsabilité de l'équipement audiovisuel des salles de conférences de l'hôtel. Les salles de réunions du bunker étaient parfois louées sans que leurs occupants ne sachent qu'ils étaient dans un tel endroit[2].

La construction de ce bunker coûta au gouvernement plus de 14 millions de dollars[1].

Ce ne fut qu'en 1992 que le Washington Post révéla son existence.

À partir de 1994, les visiteurs purent y accéder, jusqu'en 2004, année qui marqua la rénovation des lieux. On transforma alors les lieux en entrepôt documentaire, les conditions environnementales présentes se prêtant à leur conservation. Une salle d'exposition retraçant l'histoire des lieux a été conservée et des visites guidées y sont organisées[2].

Références

  1. « Le bunker secret du gouvernement amĂ©ricain Â», Paris Match, semaine du 17 au 23 dĂ©cembre 2015, page 113.
  2. Michel Beaunoyer, « Visite de l'abri nucléaire du président », Le Soleil (Québec), 13 janvier 2007, p. V2-V3.
  3. (da) Worth Books, Summary and Analysis of Hidden Figures : The American Dream and the Untold Story of the Black Women Mathematicians Who Helped Win the Space Race : Based on the Book by Margot Lee Shetterly, Open Road Media, , 30 p. (ISBN 978-1-5040-4341-0, lire en ligne)

Liens externes

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