The Geeks (groupe)
The Geeks (en corĂ©en : ë êž±ì€) est un groupe de punk hardcore sud-corĂ©en, originaire de SĂ©oul. Ils sont lâun des premiers groupes de punk hardcore corĂ©ens, et ils introduisent un hardcore straight edge et youth crew. GrĂące Ă leurs nombreux voyages et tournĂ©es organisĂ©es Ă lâĂ©tranger, ils sont aussi lâun des groupes corĂ©en les plus diffusĂ©s, avec une renommĂ©e dans leur genre de niche acquise autour du monde[1].
Pays d'origine | Corée du Sud |
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Genre musical | Punk rock, punk hardcore, straight edge, youth crew |
Années actives | Depuis 1999 |
Labels | Think Fast! Records, Townhall Records |
Membres |
Seo Kiseok Kang Junsung Jung Bongkyu Choi Imyoung |
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The Geeks se forment en 1999 par deux camarades de classe, Seo Kiseok (au chant) et Kang Junsung (Ă la guitare), peu aprĂšs quâils dĂ©couvrent lâexistence du punk corĂ©en Ă travers la compilation Our Nation sortie par Drug Records[2].
Biographie
En partie dĂ» au temps que Seo a pu passĂ© en AmĂ©rique, le groupe signe pour Think Fast! Records, un studio dâenregistrement connu sur la scĂšne internationale hardcore. Ils sont aussi associĂ© avec Get Outta Town Records, Townhall Records et GMC Records. Leurs liens ont permis dâouvrir de nouvelles opportunitĂ©s aux tournĂ©es en dehors de la CorĂ©e, encore rare pour les groupes corĂ©ens jusquâĂ prĂ©sent. C'est le premier groupe de punk corĂ©en Ă faire une tournĂ©e Ă succĂšs aux Ătats-Unis[3] ; ils y joueront Ă plusieurs reprises lĂ -bas, notamment en 2007, annĂ©e pendant laquelle ils font une tournĂ©e aussi bien aux Ătats-Unis quâen Malaisie ou encore Ă Singapour[4].
Dans une biographie gĂ©nĂ©ralement diffusĂ©e, leur influence et leur rĂŽle de groupe vedette est soulignĂ© avec la dĂ©claration suivante : « The Geeks est Ă lâAsie ce que Youth of Today Ă©tait au hardcore amĂ©ricain[5]. »
The Geeks se produisent au festival australien SXSW en 2013 grĂące Ă une subvention de lâAgence de Contenu CrĂ©atif en CorĂ©e (KOCCA)[6]. Ils apparaĂźtront dans le prochain film documentaire de Stephen Epstein et Timothy Tangherlini, une suite de leur film Our Nation de 1999[7]. Actuellement, tous les membres du groupe ont un travail Ă temps plein, laissant moins de place Ă la musique. Seo travaille pour GM Daewoo et Kang pour une entreprise informatique[8].
RĂ©ception
PunkNews proclame le groupe « sans doute le plus populaire groupe de [punk] hardcore en CorĂ©e, The Geeks devraient faire partie des premiers groupes Ă vous venir Ă lâesprit lorsque vous pensez au [punk] hardcore asiatique[9]. » Lâalbum de 2007, Every Time Well We Fall de The Geeks est passĂ© en revue par Scene Point Blank qui lui donne 7,5/10 et explique : « Au bout du compte, The Geeks et leur premier long album Every Time We Fall est bien plus quâune simple affaire de nouveautĂ©. Lâalbum est rempli de superbe musique et de contenu lyrique sincĂšre. Si vous ĂȘtre assez chanceux pour voir The Geeks sur scĂšne, soyez prĂȘts Ă vous jeter dans la foule comme un fou et Ă hurler de tous vos poumons[10]. »
PĂ©riode straight edge
Le groupe dĂ©bute originellement dans le style straight edge, avec ses membres sâabstenant de boire de lâalcool. La culture de lâalcool en CorĂ©e est trĂšs puissante, et Seo a du mal Ă se tenir Ă©loignĂ© de lâalcool lors de sa premiĂšre annĂ©e Ă lâuniversitĂ© et pendant son service militaire obligatoire, affirmant avoir failli ĂȘtre attaquĂ© une fois pour sâĂȘtre abstenu de boire[11]. MalgrĂ© divers problĂšmes de violence sur la scĂšne straight edge dans plusieurs parties du monde, The Geeks sont un groupe non violent dont beaucoup dâamis sont alcooliques[12]. Le chanteur principal, Seo, dessine un X au marqueur sur le dos de sa main pour signifier son appartenance au straight edge[13].
MalgrĂ© leur rĂ©putation straight edge, le straight edge nâest pas lâun des messages majeurs de leurs textes[14]. En date, seuls quelques membres sont toujours straight edge[15].
Open Your Eyes et Powwow
Seo fonde et cogĂšre aussi une agence de promotion de musique appelĂ©e Open Your Eyes qui a permis dâamener plusieurs groupes Ă©trangers en CorĂ©e, en incluant Champion, Outbreak, Terror, Sick of It All, Down to Nothing, Have Heart, No Turning Back, et Bane[16]. Ă travers OYE, Seo est devenu lâun des premiers investisseurs dans Powwow, un club avec une scĂšne live situĂ©e prĂšs de la station Noksapyeong Ă la base de Haebangchon et de Gyeongnidan. La scĂšne est fermĂ©e en 2013[17].
Membres
Discographie
Split
- 2001 : Together as One, Far East Hardcore Split (avec In My Pain)
Notes et références
- (en) Jon Dunbar, « Koreaâs punks prepare for World Domination », The Korea Blog,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Paul Mutts, « Interview with a Geek », Broke in Korea,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Graham Osborne, « Punk rock at crossroads in Korea », Yonhap News,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Jon Twitch, « The Geeks Shall inherit the Earth », Broke in Korea,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « The Geeks », SXSW (consulté le ).
- (en) Jon Dunbar, « Des groupes corĂ©ens en tournĂ©e en AmĂ©rique du Nord », Korea.net,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Jon Dunbar, « Stephen Epstein: Korea's indie rock scholar », Korea.net,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Dave Hazzan, « A report from South Korea! », Maximumrocknroll,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) « Interview: Ki Seok So (The Geeks) », (consulté le ).
- (en) « The Geeks - Every Time We Fall », (consulté le ).
- (en) « Interviews: Ki Seok So (The Geeks) », PunkNews,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Paul Mutts, « Interview with a Geek », Broke in Korea,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Alex Hoban, « Korean hardcore is failing to crush the military », Vice Magazine,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Jon Hanka, « The Geeks », Invasion Magazine,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Jon Dunbar, « Koreaâs hardcore punk scene », Korea Blog,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Winston Ward, « Open Your Eyes brings D.I.Y. to the R.O.K. », HiExpat.com,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Jon Twitch, « Powwow! Right in the Kisser! », Broke in Korea,â (lire en ligne, consultĂ© le ).