The Big Short (livre)
The Big Short: Inside the Doomsday Machine ou Le Casse du siècle, The Big Short est un livre de Michael Lewis traitant de l'accumulation de la bulle immobilière et des crédits dans les années 2000. Le livre est sorti le et a été édité par W. W. Norton & Company. Il passe 28 semaines sur la liste des best-seller du New York Times.
Le Casse du siècle, The Big Short | |
Auteur | Michael Lewis |
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Pays | États-Unis |
Genre | Finance |
Version originale | |
Langue | Anglais |
Titre | The Big Short: Inside the Doomsday Machine |
Éditeur | W. W. Norton & Company |
Lieu de parution | New York |
Date de parution | 15 mars 2010 |
Version française | |
Traducteur | Fabrice Pointeau, avec la collaboration de Guy Martinolle |
Éditeur | Sonatine |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 23 septembre 2010 |
Nombre de pages | 321 |
ISBN | 0-393-07223-1 |
Histoire
The Big Short décrit plusieurs des acteurs clés dans la création du marché des credit default swap (CDS), qui cherchaient à parier contre les collateralized debt obligations (CDO) et donc qui ont fini par profiter de la crise financière de 2007-2010. Le livre met également en évidence la nature excentrique du type de personne qui parie contre le marché.
L'œuvre suit les gens qui croyaient que la bulle allait éclater, comme Meredith Whitney (en), qui avait prédit la disparition de Citigroup et Bear Stearns ; Steve Eisman (en), un manager de hedge funds qui ne mâche pas ses mots ; Greg Lippmann (en), un trader de la Deutsche Bank ; Eugene Xu, un analyste quantitatif qui a créé le premier marché des CDO en faisant correspondre les acheteurs et les vendeurs ; les fondateurs de Cornwall Capital (en), qui ont créé un fond de couverture dans leur garage avec 110 000 $US qui atteint 120 000 000 $US lorsque le marché s'effondre ; et le Dr Michael Burry, un ex-neurologue qui a créé Scion Capital malgré le fait qu'il souffre de cécité d'un œil et du syndrome d'Asperger[1].
Le livre met également en évidence certaines personnes impliquées dans les plus grosses pertes créées par l'effondrement du marché: comme Merrill et ses 300 millions de dollars de CDO ; Howie Hubler (en), qui a perdu 9 milliards $US en une transaction, la plus grande perte unique dans l'histoire[2]; et l'AIG Financial Products (en) de Joseph Cassano, qui a subi plus de 99 milliards $US de pertes[3].
Réception
Le livre a été sélectionné pour le Financial Times and Goldman Sachs Business Book of the Year Award de 2010. Il a passé 28 semaines sur la liste de best-seller du New York Times[4].
Il a également reçu le prix 2011 Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights du livre décerné chaque année à un auteur qui «le plus fidèlement et avec force reflète les idéaux de Robert Kennedy, sa préoccupation pour les pauvres et les impuissants, sa lutte pour l'honnêteté et la justice impartiale, sa conviction qu'une société décente doit assurer à tous les jeunes une chance équitable, et sa foi qu'une démocratie libre peut agir pour remédier à des disparités de pouvoir et d'opportunités. "[5]
Film
Paramount Pictures a acquis les droits de The Big Short: Inside the Doomsday Machine en 2013. En , il a été annoncé que Adam McKay dirigerait l'adaptation[6]. Brad Pitt, Christian Bale et Ryan Gosling ont été choisis pour le film. Ce dernier est récompensé par l'Oscar du meilleur scénario adapté à la 88e cérémonie des Oscars en 2016.
Références
- Lewis, Michael, "Betting on the Blind Side", Vanity Fair (magazine), April 2010
- "Stories on Howie Hubler", The New York Observer
- U.S. offers more funds to help fraught AIG: $30 billion more in loans; $61.7 billion lost in the fourth quarter, MSNBC, March 2, 2009.
- http://www.hawes.com/2010/2010-10-10.pdf
- « RFK Center Book Awards »
- Dave McNary, « ‘Anchorman’s’ Adam McKay Boards Financial Drama », Variety, (consulté le )
Liens externes
- The Big Short, chez W. W. Norton (Site officiel)
- 'Shorting our Future', une critique de The Big Short dans The Oxonian Review