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Thamud

Le peuple de ThamĆ«d[1] ou Thamoud est un ancien peuple arabe disparu, comme les ÊżÄ€d, Iram (Aram) et Wibar (Jobarites ?). Une inscription de Sargon II (715 av. J.-C.) mentionne ThamĆ«d comme un peuple de l’Arabie orientale et centrale. Le nom est aussi citĂ© dans Aristote, PtolĂ©mĂ©e, et Pline l'Ancien qui indique que les ThamĆ«d occupaient le site d'Hegra[2] sous le nom de Thamudaei, ThamoudĂ©ens, ThamudĂšnes[3], Thamoudites, ThĂ©moudites[4]. En outre, ThamĆ«d s'avĂšre Ă©galement mentionnĂ© par des tablettes d'argiles rĂ©digĂ©es en cunĂ©iforme et retrouvĂ©es sur le site archĂ©ologique de Ebla en Syrie. Par ailleurs, ces tablettes sont datĂ©es de 2400 av. J.-C Ă  2250 av. J.-C.[5] - [6]

Histoire des Thamoudéens

Madñ’in SĂąlih a connu une pĂ©riode d’occupation d’au moins un demi-millĂ©naire. Le site est occupĂ© au moins jusqu’au IVe siĂšcle et peut-ĂȘtre au-delĂ . Cette rĂ©gion, Ă  la frontiĂšre entre le royaume nabatĂ©en et le royaume lihyanite, est intĂ©grĂ©e Ă  la province romaine d’Arabie. À partir du Ve siĂšcle, toute rĂ©fĂ©rence disparaĂźt[7].

Données archéologiques

Le site d’Al-Hijr[8] en Arabie saoudite est encore plutĂŽt mĂ©connu. Ce site est bien davantage qu'une nĂ©cropole troglodyte. Al-Hijr a Ă©tĂ© une vĂ©ritable ville, mĂȘme si les principaux vestiges actuellement visibles sont les hypogĂ©es creusĂ©s dans le grĂšs rouge du dĂ©sert. Il a existĂ© une ville et un domaine agricole irriguĂ©. Les NabatĂ©ens, anciens pasteurs nomades devenus sĂ©dentaires, se sont Ă©tablis Ă  Al-Hijr. Les relations entre Al-Hijr et la capitale des NabatĂ©ens, PĂ©tra, restent obscures[9].

Le site archĂ©ologique de Al-Hijr (Madñ’in SĂąlih), est le premier site d’Arabie saoudite inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Al-Hijr est un tĂ©moignage unique de la civilisation nabatĂ©enne. Avec prĂšs de cent tombes monumentales aux façades dĂ©corĂ©es et ses puits, le site est un exemple exceptionnel de la qualitĂ© de l’architecture de la civilisation ThamudĂ©ene et de leur maĂźtrise des techniques hydrauliques[10].

Dans le Coran

Le peuple de Thamud est citĂ© 26 fois dans le Coran [11], comme un peuple troglodyte et rebelle, de confession polythĂ©iste, n’ayant pas voulu Ă©couter son prophĂšte SĂąlih[12].

L’histoire rapportĂ©e dans le Coran se rĂ©sume ainsi[13]. Dieu envoie le prophĂšte SĂąlih pour appeler les ThamoudĂ©ens Ă  se convertir au monothĂ©isme. Ils expriment leurs doutes et leur intention de continuer le culte de leurs aĂŻeux. SĂąlih leur annonce la « chamelle de Dieu » qu'ils devraient laisser paĂźtre tranquillement sans lui faire aucun mal, sous peine d’un terrible chĂątiment. Dans un autre passage, il est prĂ©cisĂ© que ce partage consiste Ă  laisser la chamelle boire seule un jour, et les ThamoudĂ©ens un autre jour[14]. Ces adversaires passent outre cette menace. Ils tuent la chamelle et mettent SĂąlih au dĂ©fi de rĂ©aliser ses menaces[15]. SĂąlih leur dit qu’il ne leur reste que trois jours Ă  profiter de leurs habitations avant que la menace ne se rĂ©alise. Un seul cri (Sayha[16]) dĂ©truit les ThamoudĂ©ens. La nature du cri est dĂ©crite comme un hurlement produit par un ange, causant un Ă©norme tremblement, citĂ© dans la sourate 7[17], le mot employĂ© signifie tremblement (Rajfa[18]) en revanche dans la sourate 41[19] le mot employĂ© signifie foudre (SĂą`iqa[20]).

Tabari (839-923)

Dans La Chronique, Tabari raconte l’expĂ©dition Ă  TabĂ»k[21] en l’an 8 de l’hĂ©gire (630)[22]. Cette campagne est menĂ©e sans qu’il y ait de bataille :

« Lorsque le ProphĂšte arriva Ă  Tabouk, grande ville habitĂ©e par des chrĂ©tiens, il ne rencontra pas de trace de l’armĂ©e romaine qu’il y croyait rĂ©unie. Il y rĂ©sidait un prince, nommĂ© You’hanna, fils de Rouba, qui possĂ©dait une grande fortune. Quand le ProphĂšte vint camper aux portes de Tabouk, You’hanna sortit de la ville et fit la paix avec lui, en consentant Ă  lui payer un tribut. »

— Tabari, Op.cit., vol. II, « Mohammed, sceau des prophĂštes (ExpĂ©dition de Tabouk) », p. 306-311.

Tabari ajoute de nombreux dĂ©tails merveilleux Ă  l’histoire des ThamoudĂ©ens et de leur prophĂšte SĂąlih :

« Or SĂąlih dit aux ThĂ©moudites : Quel miracle demandez-vous ? Ils rĂ©pondirent : Nous demandons que tu fasses sortir de ce rocher une femelle de chameau dont le poil soit rouge, avec un petit Ă  poil rouge comme sa mĂšre ; il faudra qu’ils marchent et qu’ils mangent de l’herbe, alors nous croirons en toi. SĂąlih leur dit : ce que vous demandez est facile Ă  Allah; et il se mit en priĂšre. Alors le rocher mugit et se fendit par l’ordre de Dieu, et lorsqu’il se fendit, il en sortit une femelle de chameau Ă  poil rouge avec un petit qui courait auprĂšs d’elle. »

— Tabari, Op. cit., vol. I, « De la crĂ©ation Ă  David (Histoire du prophĂšte SĂąlih et des hommes qui Ă©taient avec lui) », p. 119-124.

Dans la suite de ce passage, il est prĂ©cisĂ© que la chamelle pouvait boire l’eau de la source un jour sur deux, et qu’elle aurait vĂ©cu trente ans sans ĂȘtre importunĂ©e. Que son meurtrier devait ĂȘtre un enfant roux aux yeux bleus. Pour Ă©viter la catastrophe dont ils sont menacĂ©s, les ThamoudĂ©ens dĂ©cident de tuer Ă  la naissance tous les enfants prĂ©sentant ces deux caractĂšres. Neuf enfants sont ainsi tuĂ©s. Les neuf[23] pĂšres de ces enfants persuadent le pĂšre d’un dixiĂšme enfant blond (roux ?) aux yeux bleus, de ne pas tuer son fils. Ils accusent SĂąlih d’ĂȘtre la cause de ces assassinats qu’ils estiment non justifiĂ©s. Ils se rĂ©solvent Ă  tuer eux-mĂȘmes la chamelle, mais ils sont tous les neuf Ă©crasĂ©s par un rocher. SĂąlih est alors accusĂ© d’ĂȘtre la cause de la mort des enfants et de leurs pĂšres. L’enfant roux survivant tue alors la chamelle, mais le petit parvient Ă  s’échapper dans la montagne d’oĂč il est sorti.

Ibn Battûta (1304-1369)

Vers 1326, Ibn Battûta, de retour de son pÚlerinage à la Mecque, passe à Tabûk :

« Le cinquiĂšme jour, depuis le dĂ©part de TaboĂ»c, la caravane arrive au puits de Hidjr, je veux dire les demeures des Thamoudites contient beaucoup d’eau ; mais aucune personne n’y descend, quelle que soit la violence de sa soif, et cela par imitation de la conduite de l’envoyĂ© de Dieu, lorsqu’il y passa dans son expĂ©dition contre TaboĂ»c. Or il hĂąta la marche de sa chamelle, et il ordonna que nul ne bĂ»t de l’eau de ce puits. Ceux qui s’en Ă©taient servis pour pĂ©trir de la farine la donnĂšrent Ă  manger aux chameaux.
Dans ce lieu se trouvent les habitations de Thamoud, taillĂ©es dans des montagnes de pierres rouges. Elles ont des seuils sculptĂ©s que celui qui les voit croit ĂȘtre de construction rĂ©cente. Les ossements cariĂ©s de ce peuple sont dans l’intĂ©rieur de ces maisons ; et notez que cela offre un grand exemple. Ici se voit l’endroit oĂč s’est accroupie la chamelle de SĂąlih, entre deux montagnes, dans l’intervalle desquelles existent des traces d’une mosquĂ©e, oĂč l’on va prier. La distance d’El-hidjr Ă  l’El`ola[24] est d’une demi-journĂ©e et mĂȘme moins. »

— Ibn BattĂ»ta, Op.cit, vol. I (lire en ligne), « 4. Le pĂšlerinage de La Mecque », p. 212-213 (.pdf).

Ibn Kathir (1301-1373)

Ibn Kathir dans son histoire histoire de l’islam la BidĂąya[25] prĂ©cise encore le mythe. ThamĂ»d, l’éponyme des ThamoudĂ©ens, est un petit-fils de NoĂ© :

« Thamoud était une tribu célÚbre qui fut nommée aprÚs leur aïeul Thamoud le frÚre de Jadis. Tous deux étaient fils de Athir ibn Iram ibn Sem ibn Noé.
Ils étaient des Arabes qui vivaient entre le Hijaz et Tabouk. Le ProphÚte passa du cÎté de cet endroit quand il alla avec les musulmans à Tabouk. Les Thamoud vécurent aprÚs le peuple de Ad, et adorÚrent les idoles comme Ad[26]. »

— Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « L’histoire de Saleh », p. 109.

« Il est aussi dit que ces deux nations n’étaient pas citĂ©es dans la Bible (La torah et l’Évangile). Cependant, quand nous lisons le Coran nous trouvons que MoĂŻse connaissait leur histoire et informa son peuple au sujet de leurs consĂ©quences. »

— Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « L’histoire de Saleh », p. 116.

Dans le rĂ©cit d’Ibn Kathir, la particularitĂ© de la chamelle n’est pas dans la couleur de son pelage mais dans sa taille gigantesque :

« Les Thamoud s’assemblĂšrent un jour dans leur assemblĂ©e, le ProphĂšte Saleh se rendit auprĂšs d’eux et les appela Ă  la voie d’Allah,.... Ils lui dirent : « Si vous pouvez seulement produire de ce rocher (en pointant vers un rocher particulier) une chamelle avec ces caractĂ©ristiques (et ils citĂšrent des qualitĂ©s et qu’elle devait avoir la longueur de dix mĂštres) ». »

— Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « L’histoire de Saleh (La chamelle) », p. 119.

Comme dans La Chronique de Tabari, la chamelle sort du rocher aprÚs que Sùlih a fait une priÚre. Mais contrairement à Tabari, la décision de tuer la chamelle est prise en commun par les chefs de la tribu. Leur chef nommé Kédar ibn Salif ibn Joudaa, né en dehors du mariage, est désigné pour exécuter le meurtre[27]. Un peu plus loin Ibn Kathir explique comment huit autres insurgés se regroupent autour de Kédar ibn Salif ibn Joudaa pour tuer la chamelle[23].

L’habitude de ne pas boire l’eau du puis de Tabouk est une consĂ©quence de l’expĂ©dition menĂ©e par le prophĂšte : « Le ProphĂšte passa Ă  cĂŽtĂ© de cet endroit quand il alla avec les Musulmans Ă  Tabouk »[28]. Ibn Kathir ajoute :

« AbdoullĂąh ibn Omar dit : « Quand le ProphĂšte vint avec les gens Ă  Tabouk, il campa Ă  Al-Hijr prĂšs des maisons des Thamoud. Les gens burent des mĂȘmes puits desquels les Thamoud buvaient. Ils pĂ©trirent leur farine de cette eau et commencĂšrent le repas. Le ProphĂšte les empĂȘcha. Ainsi ils jetĂšrent ce qui Ă©tait dĂ©jĂ  cuit dans leurs pots et donnĂšrent la farine pĂ©trie aux chameaux ». »

— Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « Le ProphĂšte prĂšs des ruines de Thamoud », p. 127.

Le prophĂšte interdit aux musulmans d'entrer « dans ces endroits oĂč les Thamoud furent punis par Allah. » et de passer Ă  cĂŽtĂ© sans pleurer sur leur sort. Au dire d’Ibn Kathir si les Thamoud ont creusĂ© leurs habitations dans le rocher c’est parce qu’ils vivaient trop longtemps et qu’une maison de terre sĂ©chĂ©e aurait durĂ© moins longtemps que ses habitants[29].

Ibn Khaldûn (1332-1406)

On trouve la mĂȘme anecdote dans Ibn KhaldĂ»n, qui rĂ©fute l’affirmation que les ThamoudĂ©ens aient Ă©tĂ© des gĂ©ants :

« L’erreur de ces conteurs est due au fait qu’ils ont Ă©tĂ© impressionnĂ©s par les monuments des anciennes nations. 
 Ils se sont donc imaginĂ©, Ă  tort, que cela Ă©tait dĂ» Ă  la force et a l’énergie d’hommes de trĂšs grande taille. 
 Comme on le voit, c’est une opinion qui n’a d’autre fondement que l’arbitraire pur. Elle ne s’appuie ni sur une raison naturelle ni sur une base logique. Nous pouvons voir de nos yeux les habitations et les portes des anciens, ainsi que les procĂ©dĂ©s qu’ils avaient utilisĂ©s pour la construction de leurs immeubles, leurs monuments, leurs maisons et leurs demeures, comme, par exemple, celles des Thamud, taillĂ©es dans le rocher, petites, avec des portes Ă©troites. Le ProphĂšte a indiquĂ© que c’était bien lĂ , les habitations des Thamud. Il a interdit de se servir de leur eau. Le pain fait avec cette eau a Ă©tĂ© jetĂ© et l’eau rĂ©pandue par terre. Il a dit: « N’entrez dans les maisons de ceux qui se sont nui Ă  eux-mĂȘmes qu’en pleurant, de crainte que vous subissiez le mĂȘme sort. » »

— Ibn KhaldĂ»n, Op.cit., vol. I, « Muqaddima III, XVI. RĂ©alisations et puissance originelle. », p. 450.

Notes et références

  1. « ThamĆ«d », en arabe : áčŻamĆ«d, Ű«Ù…ÙˆŰŻ.
  2. ThamudĂšnes, Thamudaei dans le texte en latin. Voir Pline l’Ancien, Op.cit. (lire en ligne), « Livre VI, XXXII (XXVIII), 14 ».
  3. (en) Martijn Theodoor Houtsma, Op.cit., vol. IV (lire en ligne), « Thamud », p. 736.
  4. Voir la traduction du Coran par Kazimirski. On dit aussi qu'ils Ă©taient des gĂ©ants d'une quinzaine de mĂštres. Le Coran, « El-Araf », VII, 73-79 et notes, (ar) Ű§Ù„ŰŁŰčŰ±Ű§Ù.
  5. GĂ©rard Degeorge, Syrie : art, histoire, architecture, Hermann, (ISBN 978-2-507-65930-1, lire en ligne), I. De Sumer Ă  l'Empire perse - Ebla
  6. (de) Chaim Bermant, Michael Weitzman,, Ebla Neu Entdeckte Zivilisation Im Alten Orient, Umschau, , 260 p. (ISBN 978-3-524-69014-8), p. 159
  7. LaĂŻla NehmĂ© et François Villeneuve, « Mission archĂ©ologique de Madñ’in SĂąlih (Arabie saoudite) » [PDF], .
  8. « Al-Hijr », en arabe : al-áž„ijr, Ű§Ù„Ű­ŰŹŰ±, la muraille. Ancienne Ă©tape du chemin caravanier, mentionnĂ©e par Pline sous le nom de Hegra. Egra dans la traduction d’E. LittrĂ© : Voir Pline l'Ancien, Op.cit. (lire en ligne), « Livre VI, XXXII (XXVIII), 14 ». Elle est aujourd’hui appelĂ©e Madñ’in SĂąlih.
    « Al-Hijr » est aussi le titre traditionnel de la sourate XV, voir Le Coran, « Hedjr », XV, (ar) Ű§Ù„Ű­ŰŹŰ±.
  9. « Hégra, la cité méconnue ».
  10. « Site archéologique de Al-Hijr (Madain Salih) ».
  11. recherchĂ© automatiquement par l'API JQuranTree http://corpus.quran.com/java/ par le biais du token « vamuwd » encodant Ű«ÙŽÙ…ÙÙˆŰŻ en Buckwalter EncodingType .
  12. Voir par exemple qui fut chargé par Allah de les guider à l'unincité de Dieu :
  13. Le Coran, « Houd », XI, 64-71, (ar) Ù‡ÙˆŰŻ.
  14. Le Coran, « Les PoĂštes », XXVI, 255, (ar) Ű§Ù„ŰŽŰč۱ۧۥ.
  15. Le Coran, « El-Araf », VII, 77, (ar) Ű§Ù„ŰŁŰčŰ±Ű§Ù.
  16. « Sayha », en arabe áčŁayáž„a, Ű”ÙŠŰ­Ű©, cri ; Ă©clat de voix.
  17. Le Coran, « El-Araf », VII, 78, (ar) Ű§Ù„ŰŁŰčŰ±Ű§Ù.
  18. « Rajfa », en arabe rajfa, Ű±ŰŹÙŰ©, tremblement.
  19. Le Coran, « Les DĂ©veloppĂ©s », XLI, 13, (ar) ÙŰ”Ù„ŰȘ.
  20. « SĂą`iqa », en arabe áčŁÄÊżiqa, ۔ۧŰčÙ‚Ű©, foudre ; tonnerre.
  21. « TaboĂ»c », TabĂ»k, en arabe : tabĆ«k, ŰȘŰšÙˆÙƒ.
  22. Janine Sourdel et Dominique Sourdel, Op. cit., « Tabûk », p. 782-783.
  23. Le nombre de neuf insurgĂ©s est confirmĂ© dans le Coran, voir Le Coran, « La Fourmi », XXVII, 48, (ar) Ű§Ù„Ù†Ù…Ù„.
  24. « Al-Ula », en arabe : al-Êżulā, Ű§Ù„ŰčÙ„Ű§. Ville Ă  quarante kilomĂštres au sud de Madñ’in SĂąlih, c’est l’ancienne DadĂąn.
  25. « BidĂąya », en arabe : al-bidāya wa an-nihāya, Ű§Ù„ŰšŰŻŰ§ÙŠŰ© و Ű§Ù„Ù†Ù‡Ű§ÙŠŰ©, Le dĂ©but et la fin.
  26. D’aprĂšs le mĂȘme auteur, Houd prophĂšte des `Ad est lui aussi un petit-fils de NoĂ© :
    « Sa tribu était Ad qui étaient des Arabes vivant dans les montagnes entre Oman et Hadramawt prÚs de la mer. ... Ils vivaient dans des tentes énormes avec de grands piliers. »

    — Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « Histoire de Houd (HĂ©ber) », p. 87.

    .
  27. Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « L’histoire de Saleh (La chamelle) », p. 120.
  28. Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « L’histoire de Saleh », p. 109.
  29. Omar Ibn Kathir, Op. cit. (lire en ligne), « Le ProphÚte prÚs des ruines de Thamoud », p. 128.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Janine Sourdel et Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l’islam, PUF, coll. « Quadrige », , 1056 p. (ISBN 978-2-13-054536-1), « ThamĂ»d », p. 803-804
  • Pline l'Ancien (trad. Émile LittrĂ©), Histoire Naturelle de Pline, Paris, Firmin Didot FrĂšres, (lire en ligne)
  • Ibn BattĂ»ta (trad. de l'arabe par C. Defremery et B. R. Sanguinetti (1858)), Voyages, De l’Afrique du Nord Ă  La Mecque, vol. I, Paris, François Maspero, coll. « La DĂ©couverte », , (format .pdf) 398 (ISBN 2-7071-1302-6, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne)
    Introduction et notes de Stéphane Yerasimov
  • Ibn Fadlan, Ibn Jubayr et Ibn BattĂ»ta (trad. de l'arabe par Paule Charles-Dominique), Voyageurs arabes, Paris, Gallimard, coll. « La PlĂ©iade », , 1412 p. (ISBN 2-07-011469-4), « Ibn BattĂ»ta. Voyages et pĂ©riples »
  • Tabari (trad. Hermann Zotenberg), La Chronique, Histoire des rois et des prophĂštes (2 volumes), vol. I, Actes-Sud/Sinbad, coll. « ThĂ©saurus », (ISBN 978-2-7427-3317-0)
  • Tabari (trad. Hermann Zotenberg), La Chronique, Histoire des rois et des prophĂštes (2 volumes), vol. II, Actes-Sud/Sinbad, coll. « ThĂ©saurus », (ISBN 978-2-7427-3318-7)
  • Ibn KhaldĂ»n (trad. de l'arabe par Abdesselam Cheddadi), Le livre des exemples, vol. I, Paris, Gallimard, coll. « La PlĂ©iade », , 1560 p. (ISBN 2-07-011425-2)
  • Omar Ibn Kathir (trad. Mohamed Lamine Ben Brahim), Histoires des prophĂštes que la paix soit avec eux, Darussalam, , 581 p. (ISBN 978-9960-892-70-2, lire en ligne)
  • (en) Martijn Theodoor Houtsma, E.J. Brill’s First Encyclopaedia of Islam, 1913-1936 (9 volumes), BRILL,

Liens externes

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