Thales Microelectronics
La société française Thales Microelectronics était une filiale du groupe Thales spécialisée dans la conception, l’industrialisation et la fabrication de modules et sous-ensembles électroniques actifs évoluant en environnements dits sévères (l’électronique embarquée est soumise à de fortes contraintes environnementales et fonctionnelles telles que des fortes pressions, des chocs physiques et thermiques extrêmes, des accélérations, des vibrations).
Thales Microelectronics S.A.S | |
Création | 6 juillet 1978 |
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Fondateurs | Guy Dadou |
Forme juridique | Société par actions simplifiée (France) |
Siège social | Étrelles |
Direction | Jean-Christophe Alessandrini (président) et Eric Normand (directeur général)[1] |
Actionnaires | Thales |
Société mère | Thales |
Effectif | 600 (septembre 2018)[2] |
Site web | thalesgroup.com/microelectronics |
Située en Ille-et-Vilaine sur le territoire de la commune d’Étrelles, l'entreprise est le centre de compétences technologiques du groupe Thales pour tout ce qui traite des interconnexions, du packaging et des assemblages électroniques. Les applications développées adressent les marchés de la défense, de l’aéronautique, de l’espace, de la recherche pétrolière et de l’automobile.
Le , la société fusionne avec deux autres entreprises du groupe (Thales Underwater Systems et Thales Systèmes Aéroportés), l'ensemble devient Thales DMS France.
Le elle est radiée du registre du commerce et des sociétés[3].
Repères historiques
- 1978: Création de la société SOREP S.A. sur Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) en partenariat avec Dassault Électronique, entreprise spécialisée en microélectronique[1].
- 1994 : Dassault Electronique devient l’actionnaire majoritaire de la société
- 1998 : Fusion de Sorep avec la société Erulec : filiale 100 % Dassault Electronique
- 1999 : Sorep-Erulec devient une filiale de Thomson-CSF, puis de Thales
- 2001 : En , Thomson-CSF devient Thales et la filiale Sorep-Erulec devient Thales Microelectronics S.A.
- 2004 : Cession des activités civiles ex ERULEC à la société TES Electronic Solutions
- 2010 : Déménagement de la société (siège et site industriel) sur Etrelles (Ille-et-Vilaine)
- 2018 : Fusion de la société avec Thales Underwater Systems, et Thales Systèmes Aéroportés pour devenir Thales DMS France[4] - [2].
Domaines d’applications
L'entreprise est spécialisée dans la fabrication et l'industrialisation de composants en microélectronique. Ses composants sont intégrés dans des équipements électroniques tels que traditionnellement les radars, le spatial, l'énergie, les télécommunications ; mais aussi désormais vers l'avionique civile, le domaine pétrolier et l'automobile[1].
Parmi les composants fabriqués, figurent les éléments du radar de pointe avant de l'avion Rafale de Dassault[2], ce qui représente 50 % de l'activité[5].
Voir aussi
Notes et références
- « Châteaubourg (35). L'entreprise Thales Microelectronics à la pointe de la technologie », sur le site du quotidien Ouest France, (consulté le ).
- Stanislas du Guerny, « Société Thales DMS France SAS (Elancourt, 78990) : siret 38347 », sur le site du magazine L'Usine nouvelle, (consulté le ).
- « THALES MICROELECTRONICS SAS (ETRELLES) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 313384695 », sur www.societe.com (consulté le )
- « Société Thales DMS France SAS (Elancourt, 78990) : siret 38347 », sur le site du quotidien Le Figaro (consulté le ).
- « Thales Microelectronics atteint sa vitesse de croisière à Etrelles », sur le site de l'Académie des métiers de l'industrie, (consulté le ).